La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale

La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessite nationale
La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessite nationale
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Publié le Mercredi 22 mai 2024

La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale

  • L'événement, s'est concentré sur la valeur et l'impact de la prévention par la vaccination, en particulier dans le contexte d'une société vieillissante
  • la prévention est l'un des meilleurs investissements qui soient pour les patients, les communautés, les systèmes de santé, l'environnement et les économies.

RIYAD : Le 23 avril, une conférence de presse virtuelle intitulée « Libérer le pouvoir de la prévention pour faire de la vaccination des adultes une norme de soins dans un monde vieillissant », a été organisé pour débattre sur la production de vaccins et l'importance de la vaccination des adultes dans le cadre de l'initiative de la Semaine mondiale de la vaccination lancée par l'Organisation mondiale de la santé en collaboration avec le Conseil des Nations unies.

L'événement, s'est concentré sur la valeur et l'impact de la prévention par la vaccination, en particulier dans le contexte d'une société vieillissante où, avec l'âge, le système immunitaire devient moins efficace, ce qui accroît la vulnérabilité à certaines maladies infectieuses.

L'Arabie saoudite attache une grande importance à la prise en charge des personnes âgées. Dans le Royaume, de nombreuses initiatives ont été lancées pour améliorer la qualité de vie et relever le niveau des services fournis aux personnes âgées dans la société en général et dans les maisons de retraite supervisées par le ministère de la Santé en particulier.

Le ministère fournit aux personnes âgées des soins complets (sanitaires, sociaux et psychologiques) par l'intermédiaire de foyers sociaux répartis dans tout le Royaume, en plus de fournir une aide financière et en nature aux personnes âgées nécessiteuses et à leurs familles par l'intermédiaire de l'Agence de sécurité sociale.

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La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale

Dans le cadre du programme national de transformation, le ministère travaille sur des initiatives visant à créer cinq oasis modèles pour les personnes âgées, compatibles avec leurs besoins, comprenant tous les services de santé, la physiothérapie et un club de santé, et permettant au secteur familial de créer 13 ONG spécialisées pour les personnes âgées dont les services couvrent toutes les régions du Royaume.

La vaccination sauve des millions de vies chaque année et est largement reconnue comme l'une des interventions sanitaires les plus efficaces au monde. Pourtant, près de 20 millions d'enfants dans le monde ne reçoivent toujours pas les vaccins dont ils ont besoin, et beaucoup n'ont pas accès à des vaccins vitaux à l'adolescence, à l'âge adulte et à la vieillesse.

Le Dr Madeleine Breckon a déclaré que les vaccinations contribuent à protéger les personnes à tous les stades de la vie, depuis la petite enfance, l'enfance et l'adolescence jusqu'à l'âge adulte et la vieillesse, et qu'elles permettent d'éviter 3,5 à 5 millions de décès dans le monde chaque année.

En 1991, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté les Principes pour les personnes âgées : Le principe d’« indépendance » : Le droit des personnes âgées à une alimentation adéquate, à l'eau, au logement, à l'habillement, aux soins de santé, à l'accès à un travail rémunéré et à l'accès à l'éducation et à la formation.

La prévention est au cœur de ce que nous entendons par « vaincre la maladie ensemble ». À l'échelle et à l'impact, la prévention est l'un des meilleurs investissements qui soient pour les patients, les communautés, les systèmes de santé, l'environnement et les économies.

L'impact économique de la prévention est à la fois direct et indirect, et les programmes d'investissement dans la vaccination ont toujours montré un retour sur investissement significatif. Par exemple, environ 330 000 personnes âgées sont hospitalisées chaque année dans le monde à cause du seul virus respiratoire syncytial.

Le Dr Piyali Mukherjee a évoqué la tendance démographique au vieillissemement de la population, l'espérance de vie devant augmenter de 4,4 ans entre 2016 et 2040.

​​La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale
La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale

Elle a ajouté : Le La vaccination des personnes âgées, un droit et une nécessité nationale nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait également dépasser celui des personnes âgées de 10 à 24 ans d'ici 2050. En 2100, près de 30 % de la population aura plus de 60 ans.

On estime à 1 000 milliards de dollars les pertes de productivité annuelles dans les pays du G20 dues à des affections évitables chez les personnes âgées de 50 à 64 ans, de sorte que l'ambition des patients dans un monde vieillissant est de faire de la vaccination des adultes une norme de soins.

Les besoins de santé des personnes âgées deviennent de plus en plus importants à mesure que la population mondiale vieillit, et les avantages de la vaccination vont au-delà de la santé de l'individu et profitent à l'ensemble de la population et de la société.

 

 

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Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.


Un mort dans des frappes israéliennes au Liban (ministère)

Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
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  • Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé, Israël affirmant viser des membres du Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Sous pression internationale, le Liban s’est engagé à désarmer le Hezbollah au sud du Litani, mais Israël accuse le mouvement de se réarmer, une accusation relayée par le sénateur américain Lindsey Graham

BEYROUTH: Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé dimanche, a annoncé le ministère libanais de la Santé, tandis que l'armée israélienne a déclaré avoir visé des membres du Hezbollah.

Israël continue à mener régulièrement des frappes au Liban et affirme viser le mouvement islamiste soutenu par l'Iran, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an d'hostilités, en marge de la guerre dans la bande de Gaza.

Israël maintient également des troupes dans cinq positions frontalières du sud du Liban qu'il estime stratégiques.

Selon le ministère libanais de la Santé, deux frappes israéliennes ont touché dimanche un véhicule et une moto dans la ville de Yater, à environ cinq kilomètres de la frontière avec Israël, tuant une personne et en blessant une autre.

L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hezbollah dans la zone de Yater" et ajouté peu après avoir "frappé un autre terroriste du Hezbollah" dans la même zone.

Dimanche également, l'armée libanaise a annoncé que des soldats avaient découvert et démantelé "un dispositif d'espionnage israélien" à Yaroun, une autre localité proche de la frontière.

Sous forte pression américaine et par crainte d'une intensification des frappes israéliennes, le Liban s'est engagé, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, à désarmer le Hezbollah et à démanteler d'ici la fin de l'année toutes ses structures militaires entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres plus au nord.

Israël a mis en doute l'efficacité de l'armée libanaise et accusé le Hezbollah de se réarmer, tandis que le mouvement chiite a rejeté les appels à abandonner ses armes.

En visite en Israël dimanche, le sénateur américain Lindsey Graham a lui aussi accusé le mouvement de se réarmer. "Mon impression est que le Hezbollah essaie de fabriquer davantage d'armes (...) Ce n'est pas un résultat acceptable", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Plus de 340 personnes ont été tuées par des tirs israéliens au Liban depuis le cessez-le-feu, selon un bilan de l'AFP basé sur les chiffres du ministère libanais de la Santé.


Un sénateur américain réclame une action militaire contre le Hamas et le Hezbollah s'ils ne désarment pas

Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
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  • Le sénateur américain Lindsey Graham appelle au désarmement du Hamas et du Hezbollah, menaçant d’une action militaire s’ils refusent, et conditionne toute paix durable à cette étape
  • Malgré des cessez-le-feu fragiles à Gaza (octobre) et avec le Hezbollah (novembre 2024), les tensions persistent, Israël poursuivant des frappes et les médiateurs poussant vers une phase 2 du plan de paix

Jérusalem: L'influent sénateur américain Lindsey Graham a réclamé dimanche une action militaire contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais si ces deux mouvements ne démantelaient pas leur arsenal.

Après deux années d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est observé depuis octobre dans le territoire palestinien, bien que les deux parties s'accusent mutuellement de le violer.

Une trêve avec le Hezbollah est également entrée en vigueur en novembre 2024, après deux mois d'une guerre ouverte. Mais Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, disant cibler le mouvement islamiste.

Concernant ses deux ennemis, alliés de l'Iran, Israël fait du démantèlement de leur arsenal militaire l'une des principales conditions à toute paix durable.

"Il est impératif d'élaborer rapidement un plan, d'impartir un délai au Hamas pour atteindre l'objectif du désarmement", a affirmé le sénateur républicain lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

Dans le cas contraire, "j'encouragerais le président (Donald) Trump à laisser Israël achever le Hamas", a-t-il dit.

"C'est une guerre longue et brutale, mais il n'y aura pas de succès où que ce soit dans la région, tant que le Hamas n'aura pas été écarté du futur de Gaza et tant qu'il n'aura pas été désarmé", a estimé M. Graham.

Depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre à Gaza, les médiateurs appellent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase d'un plan de paix américain.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"La phase deux ne pourra pas réussir tant que le Hamas n'aura pas été désarmé", a martelé M. Graham.

- "Grand ami d'Israël" -

Tout en se disant "optimiste" sur la situation au Liban où le gouvernement s'est engagé à désarmer le Hezbollah, M. Graham a brandi la menace d'une "campagne militaire" contre le mouvement.

"Si le Hezbollah refuse d'abandonner son artillerie lourde, à terme nous devrions engager des opérations militaires", a-t-il estimé, allant jusqu'à évoquer, en coopération avec le Liban, une participation des Etats-Unis aux côtés d'Israël.

Plus tôt dimanche, le sénateur a été reçu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a salué en lui "un grand ami d'Israël, un grand ami personnel".

Samedi, les Etats-Unis et les garants du cessez-le-feu --Egypte, Qatar et Turquie-- ont appelé Israël et le Hamas à "respecter leurs obligations" et à "faire preuve de retenue" à Gaza.

Le Hamas appelle de son côté à stopper les "violations" israéliennes du cessez-le-feu.

Vendredi, six personnes, dont deux enfants, ont péri dans un bombardement israélien sur une école servant d'abri à des déplacés, d'après la Défense civile à Gaza, un organisme de secours dépendant du Hamas.