L’Arabie saoudite condamne l’attaque sur le siège de l’Unrwa à Jérusalem-Est

Un groupe de manifestants israéliens a attaqué le siège de l’agence à Jérusalem-Est, région occupée par Israël, après qu’un fonctionnaire municipal israélien a appelé à manifester contre l’Unrwa. (Photo AFP)
Un groupe de manifestants israéliens a attaqué le siège de l’agence à Jérusalem-Est, région occupée par Israël, après qu’un fonctionnaire municipal israélien a appelé à manifester contre l’Unrwa. (Photo AFP)
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Publié le Jeudi 09 mai 2024

L’Arabie saoudite condamne l’attaque sur le siège de l’Unrwa à Jérusalem-Est

  • Le Royaume a déclaré qu’il tenait «l’occupation israélienne» pour responsable des crimes récurrents commis contre des civils innocents et des travailleurs humanitaires
  • L’Arabie saoudite a exhorté la communauté internationale à agir sérieusement pour faire cesser les violations des droits de l’homme commises par Israël

RIYAD: L’Arabie saoudite a condamné jeudi l’attaque menée par les colons israéliens au siège de l’Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), dans la partie occupée de Jérusalem.

Le Royaume a déclaré qu’il tenait «l’occupation israélienne» pour responsable des crimes récurrents commis contre des civils innocents et des travailleurs humanitaires, selon un communiqué publié par le ministère saoudien des Affaires étrangères.

L’homme politique a exhorté la communauté internationale à agir sérieusement pour faire cesser les violations des droits de l’homme commises par Israël. «L’occupation doit être tenue pour responsable des crimes qu’elle commet. Ces derniers violent le droit international», indique le communiqué.

Le commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, avait mentionné plus tôt qu’un groupe de manifestants israéliens avait attaqué le siège de l’agence à Jérusalem-Est, région occupée par Israël, après qu’un fonctionnaire municipal israélien a appelé à manifester contre l’Unrwa.

La Jordanie a également condamné cette attaque, affirmant qu’il s’agissait d’une «violation flagrante du droit international, en vertu duquel les installations de l’ONU doivent être protégées».

Elle a appelé la communauté internationale à faire respecter le droit humanitaire international «immédiatement et efficacement» ainsi qu’à obliger Israël à empêcher les attaques contre les travailleurs humanitaires qui «jouent un rôle humanitaire majeur en fournissant de l’aide et des services aux Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite réclame davantage d'attention portée aux droits de l'homme en Palestine

Hala Al-Tuwaijri, la présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme, prononce un discours lors du sommet de haut niveau de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève. (SPA)
Hala Al-Tuwaijri, la présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme, prononce un discours lors du sommet de haut niveau de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève. (SPA)
Hala Al-Tuwaijri, la présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme, prononce un discours lors du sommet de haut niveau de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève. (SPA)
Hala Al-Tuwaijri, la présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme, prononce un discours lors du sommet de haut niveau de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève. (SPA)
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  • Le responsable saoudien des droits de l'homme a souligné l'engagement de Vision 2030 en faveur de l'égalité et de la paix dans le monde lors d'une session de l'ONU à Genève.

RIYAD :  l'Arabie saoudite a appelé à une plus grande attention sur la situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés lors d'une réunion de l'ONU en Suisse.

Le Royaume a également réaffirmé son engagement inébranlable en faveur de la création d'un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Cette déclaration fait partie du discours prononcé par la présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme et chef de la délégation du Royaume, Hala Al-Tuwaijri, lors du segment de haut niveau de la 58e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.

Mme Al-Tuwaijri a déclaré que l'Arabie saoudite avait procédé à des réformes significatives en matière de droits de l'homme, sous l'impulsion de la Vision 2030, qui repose sur les principes d'égalité, de non-discrimination et de droit au développement.

« Cette vision a permis d'autonomiser les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées et les travailleurs migrants, tout en améliorant la qualité de vie de tous », a déclaré M. Al-Tuwaijri.

« En outre, la Vision 2030 a accru l'efficacité des autorités compétentes pour accueillir des initiatives et des événements mondiaux majeurs, en plaçant les personnes et leurs droits au cœur des priorités nationales. »

M. Al-Tuwaijri a souligné l'engagement du Royaume à renforcer son cadre législatif, qui a mis en place un système juridique solide pour protéger et faire respecter les droits de l'homme.

Grâce à de vastes réformes juridiques et à de nouvelles lois, l'Arabie saoudite a renforcé la protection de tous les individus. Le Royaume accueille désormais une société diversifiée avec plus de 15 millions d'étrangers de plus de 60 nationalités, représentant plus de 44 % de la population, qui jouissent de leurs droits dans le cadre des normes les plus élevées de protection juridique.

Mme Al-Tuwaijri a réaffirmé l'engagement de l'Arabie saoudite à promouvoir la paix et la sécurité internationales, guidée par ses valeurs fondamentales et son adhésion à la Charte des Nations unies.

Elle a également souligné le soutien du Royaume aux causes justes et son rôle proactif dans la résolution de crises mondiales, notamment ses efforts dans le cadre de la crise ukrainienne.

La médiation menée par le prince héritier Mohammed bin Salman a notamment abouti à plusieurs échanges de prisonniers réussis entre la Russie et l'Ukraine, a déclaré Mme Al-Tuwaijri.

« Pour que les droits de l'homme soient universellement défendus, nous devons cultiver des sociétés fortes en affrontant les pratiques néfastes qui sapent l'harmonie sociale, notamment le mépris des religions, les discours de haine et l'affaiblissement des valeurs familiales », a-t-elle conclu.

Mme Al-Tuwaijri a réaffirmé l'engagement du Royaume à approfondir la coopération avec les mécanismes des droits de l'homme des Nations unies, soulignant l'importance de respecter les différentes valeurs et d'embrasser la diversité culturelle et civilisationnelle pour protéger et promouvoir les droits de l'homme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Le président syrien promet le "monopole" des armes aux mains de l'Etat

Cette photo diffusée par l'agence de presse officielle arabe syrienne (SANA) montre le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, s'adressant aux représentants et dignitaires des communautés syriennes lors de la conférence de dialogue national convoquée par les nouvelles autorités du pays à Damas, le 25 février 2025. (AFP)
Cette photo diffusée par l'agence de presse officielle arabe syrienne (SANA) montre le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, s'adressant aux représentants et dignitaires des communautés syriennes lors de la conférence de dialogue national convoquée par les nouvelles autorités du pays à Damas, le 25 février 2025. (AFP)
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  • Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, s'est engagé mardi à garantir le "monopole" de l'Etat sur les armes lors de la conférence de dialogue national sur l'avenir du pays
  • Des représentants de la société civile, des communautés religieuses, des personnalités de l'opposition et des artistes participent à Damas à cette conférence

DAMAS: Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, s'est engagé mardi à garantir le "monopole" de l'Etat sur les armes lors de la conférence de dialogue national sur l'avenir du pays, qui s'est ouverte deux mois et demi après la chute de Bachar al-Assad.

Ahmad al-Chareh avait été nommé en janvier président par intérim, après l'offensive menée par le groupe radical islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a pris le pouvoir le 8 décembre à Damas, et avait annoncé qu'il mettrait en place un dialogue national durant la période de transition.

Des représentants de la société civile, des communautés religieuses, des personnalités de l'opposition et des artistes participent à Damas à cette conférence, censée représenter tous les Syriens et marquant le coup d'envoi de ce processus après des années de guerre civile.

L'administration autonome kurde qui contrôle une grande partie du nord-est de la Syrie et son bras armé, les Forces démocratiques syriennes (FDS), n'ont pas été invitées à y participer. Selon les organisateurs, aucune entité armée n'a reçu d'invitation.

"La Syrie n'accepte pas la division, elle est un tout intégré et sa force réside dans son unité", a lancé Ahmad al-Chareh dans son discours d'ouverture.

"Le monopole des armes entre les mains de l'Etat n'est pas un luxe, mais un devoir et une obligation", a-t-il affirmé.

Le nouveau pouvoir avait annoncé la dissolution de l'armée syrienne et de toutes les factions armées rebelles, dont HTS dirigé par Ahmad al-Chareh.

Les nouvelles autorités syriennes ont formé à la mi-février une commission de sept personnes, dont deux femmes, chargée de préparer cette conférence.

Deux membres de cette commission avaient affirmé dimanche que des rencontres avaient été organisées "dans plusieurs provinces syriennes, avec la participation de quelque 4.000 hommes et femmes".

Après une rencontre d'accueil et un dîner de bienvenue lundi, les travaux de la conférence ont débuté mardi au palais présidentiel avec des discussions et des ateliers.

L'agence officielle Sana a diffusé une vidéo montrant des centaines de participants affluant vers une grande salle du palais.

- "Rétablir les droits" -

La commission préparatoire avait assuré que la conférence mettrait l'accent sur "la justice de transition, la constitution, la réforme des institutions et de l'économie, l'unité du territoire syrien, ainsi que les libertés publiques et individuelles, et les libertés politiques".

Dans ce contexte, Ahmad al-Chareh a annoncé mardi qu'il mettrait en place une commission pour travailler sur la justice de transition dans le but de "rétablir les droits" des Syriens.

"Nous avons travaillé au cours des deux derniers mois pour poursuivre les auteurs de crimes contre les Syriens, et nous travaillerons à former une commission pour la justice de transition qui rétablira les droits des gens et, si Dieu le veut, leur rendra justice et traduira les criminels en justice", a-t-il déclaré.

La conférence représente "la première étape d'un long processus national" visant à "construire une nouvelle identité nationale syrienne qui préserve la paix civile", avait expliqué la commission préparatoire. Elle doit émettre des recommandations "qui serviront de base" pour un plan de réforme des institutions.

Un gouvernement provisoire est chargé de gérer les affaires courantes jusqu'au 1er mars, date à laquelle la Syrie doit se doter d'un nouveau gouvernement reflétant "la diversité" du peuple syrien, selon les nouvelles autorités.

L'administration autonome kurde s'était dite inquiète que la commission préparatoire soit constituée "à partir d'un seul spectre politique et idéologique, ce qui porte atteinte au principe de représentation équitable et inclusive de toutes les composantes du peuple syrien".

Ahmad al-Chareh avait précédemment déclaré que les forces dirigées par les Kurdes devraient être intégrées à l'armée nationale.

"La paix nationale est un devoir pour tous les citoyens", a-t-il réaffirmé mardi.

"Nous continuerons à mener une politique qui protège les intérêts du peuple syrien, sans aucune pression ou diktat extérieur", a affirmé pour sa part le chef de la diplomatie, Assaad al-Chaibani.


Les chefs de la Défense discutent du partenariat stratégique entre le Royaume et les États-Unis

Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth accueille le ministre saoudien de la Défense Khaled ben Salmane au Pentagone, le 24 février 2025. (Images Getty/AFP)
Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth accueille le ministre saoudien de la Défense Khaled ben Salmane au Pentagone, le 24 février 2025. (Images Getty/AFP)
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  • Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, et le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, ont discuté des relations stratégiques entre les deux pays
  • Ils ont exploré les moyens de renforcer leur coopération en matière de défense et discuté des évolutions régionales et internationales

RIYAD: Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, a rencontré le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, lundi à Washington.

Les deux hommes ont discuté des relations stratégiques entre le Royaume et les États-Unis, et «exploré les moyens de renforcer notre coopération en matière de défense», a écrit le prince Khaled dans un message publié sur X tôt mardi.

«Nous avons également discuté des évolutions régionales et internationales et des efforts visant à promouvoir la sécurité et la stabilité», a écrit le ministre saoudien, qui est en visite officielle dans le pays.

Cette visite vise à renforcer les relations entre les États-Unis et l'Arabie saoudite, et le prince Khaled y abordera des questions d'intérêt commun.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com