Fleurs et beauté éphémère, les célébrités défilent au gala du Met de New York sur fond de contestation propalestinienne

Le mannequin américain Ashley Graham arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. Le gala récolte des fonds pour le Costume Institute du Metropolitan Museum of Art. Le thème du gala 2024 est "Sleeping Beauties : Réveiller la mode". (Photo Angela Weiss AFP)
Le mannequin américain Ashley Graham arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. Le gala récolte des fonds pour le Costume Institute du Metropolitan Museum of Art. Le thème du gala 2024 est "Sleeping Beauties : Réveiller la mode". (Photo Angela Weiss AFP)
L'actrice américaine Zendaya arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. (Photo par Andrea Renault AFP)
L'actrice américaine Zendaya arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. (Photo par Andrea Renault AFP)
L'auteur-compositeur-interprète britannique Rita Ora et le réalisateur et acteur néo-zélandais Taika Waititi (à gauche) sont interviewés à leur arrivée au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art, le 6 mai 2024, à New York. (Photo par Andrea Renault /AFP)
L'auteur-compositeur-interprète britannique Rita Ora et le réalisateur et acteur néo-zélandais Taika Waititi (à gauche) sont interviewés à leur arrivée au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art, le 6 mai 2024, à New York. (Photo par Andrea Renault /AFP)
Short Url
Publié le Mardi 07 mai 2024

Fleurs et beauté éphémère, les célébrités défilent au gala du Met de New York sur fond de contestation propalestinienne

  • Selon le New York Times, la place au dîner coûte cette année 75.000 dollars, une table entière 350.000 et l'édition précédente a rapporté quelque 22 millions de dollars
  • Durant la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée, aux cris de «viva Palestina».

NEW YORK : Avec le «Jardin du temps» comme inspiration, les célébrités ont déferlé lundi au gala du Metropolitan Museum, l'incontournable événement de New York à la croisée de la mode, de la culture populaire et de la philanthropie.

Costume sombre aux coutures soulignées et large chapeau évoquant l'époque Tudor, le prince du reggaeton Bad Bunny a donné le ton, bouquet floral noir à la main, quand il a foulé les marches du prestigieux musée adossé à Central Park.

L'actrice Zendaya, habillée comme l'artiste portoricain par John Galliano (Maison Margelia), est apparue dans une robe coupée en biais aux tons bleus électriques et émeraude, voile et plume délicate sur la tête. Puis on l'a revue dans un autre look, robe à longue traîne noire et chapeau débordant de roses.

Zendaya, 27 ans, et Bad Bunny, 30, co-présidaient la soirée, en compagnie de Jennifer Lopez, dont la robe Schiaparelli, transparente et scintillante, dessinait des ailes, l'acteur des films Marvel Chris Hemsworth et la grande prêtresse de l'événement, la rédactrice en chef de Vogue, Anna Wintour.

Bad Bunny s'est senti «béni». «Grâce à un rêve pour lequel j'ai travaillé, d'autres (rêves) que je n'avais même pas imaginés se sont aussi réalisés», a lancé l'artiste, l'un des plus streamés au monde.

- Sables du temps -

Durant la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée, aux cris de «viva Palestina». La police, qui a arrêté plusieurs personnes, les tenait à distance derrière des barrières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Contestation propalestinienne: manifestation à proximité du gala du Met à New York

Des manifestants propalestiniens ont convergé lundi soir vers le gala du Metropolitan Museum, l'incontournable rendez-vous des stars à New York, pour protester contre la contre la guerre à Gaza, des arrestations ayant eu lieu.

Parmi les points de ralliement figuraient les entrées de l'université Columbia, épicentre de la contestation propalestinienne sur les campus américains, avant que les manifestants ne traversent Manhattan pour se rapprocher au maximum de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée qui accueillait cette soirée à la croisée de la mode, de la culture populaire et de la philanthropie.

Le nombre de personnes interpellées n'était pas précis au moment où les stars foulaient le tapis et posaient pour les photographes.

L'AFP était cependant en mesure de confirmer plusieurs arrestations tandis que le New York Daily News en comptait une dizaine, sur les centaines de personnes qui s'étaient rassemblées près du Metropolitan Museum.

Les organisateurs avaient publié sur le réseau social X un tract pour un événement baptisé «Journée de colère pour Gaza dans toute la ville».

Le rassemblement de lundi ne semble pas lié aux manifestations qui ont secoué le campus de l'université de Columbia, conduisant lundi cet établissement à renoncer à sa grande cérémonie de remise de diplômes après trois semaines de colère condamnée par Joe Biden et réprimée par la police.

 

Derrière d'autres barrières, des centaines de fans tentaient d'entr'apercevoir les célébrités. Certains probablement déçus car Rihanna, l'une des plus attendues, ne s'est pas montrée.

Avec pour thème les «belles endormies», et comme code vestimentaire le «Jardin du temps», allusion à une nouvelle de l'écrivain de science-fiction J. G. Ballard sur la beauté éphémère, les créations ont mis l'accent sur la nature.

Les fleurs étaient partout. Brodées, dans les formes des volants, sur les traines des robes, en ornements, on les a vues sur l'actrice Uma Thurman, la rappeuse Nicki Minaj, les chanteuses Erykah Badu, Camila Cabello, ou l'artiste francophone la plus écoutée au monde, Aya Nakamura, cheveux blonds platine et robe brillante et sensuelle.

La robe bustier Balmain de la chanteuse sud-africaine Tyla, évocation des sables du temps - jusqu'à l'accessoire sablier - a été sculptée si étroitement sur son corps qu'il a fallu la porter pour monter les marches.

- TikTok et IA -

Pour l'extravagance, on pouvait compter sur Lana Del Rey, dont les branchages sombres montant sur sa robe tenaient un voile de tulle en forme de baldaquin au-dessus de sa tête. Ou sur la rappeuse Cardi B, dont la traine a nécessité neuf porteurs en smokings. Elle l'a comparée à une «rose noire».

Le tapis a aussi été foulé par le patron de TikTok, Shou Zi Chew, dont l'application de vidéos ultra-populaire auprès des jeunes, mais dans le viseur des autorités américaines, sponsorise la soirée.

La vocation du gala du Met, c'est de financer le département mode du prestigieux musée, «The Costume Institute». Selon le New York Times, la place au dîner coûte cette année 75.000 dollars, une table entière 350.000 et l'édition précédente a rapporté quelque 22 millions de dollars.

L'événement, qui se tient le premier lundi de mai et accompagne l'ouverture la grande exposition annuelle du «Costume Institute», dévoilée à la presse dans la matinée.

Le Met a mis cette année la technologie à profit pour «réveiller» ses «belles endormies», autrement dit les pièces les plus précieuses, originales et parfois fragiles d'un extraordinaire fonds de 33.000 vêtements et accessoires racontant plusieurs siècles d'histoire de la mode.

Comme cette robe de bal en soie satinée ornée de broderies et embellie de mousseline de la maison Worth qui ne peut plus être dressée sur un mannequin. La pièce de 1887 est montrée à plat, mais elle a également été reconstituée en image de synthèse et revit, volants déployés, sous forme d'hologramme.

Au fil des pièces, l'immersion se fait à travers les bruits, ceux d'une robe d'Alexander McQueen tout en coquillages, dont les sons ont été recréés. Mais aussi à travers les odeurs, comme celle de cigarettes menthol qui exhale d'un chapeau du milieu du XXe siècle. Pour y parvenir, les molécules odorantes ont été isolées grâce à un processus d'extraction et reproduites dans des tubes que le visiteur peut sentir.

Le musée a aussi collaboré avec le spécialiste de l'intelligence artificielle générative OpenAI pour permettre aux visiteurs de converser avec une mondaine new-yorkaise du XXe siècle, Natalie Potter, sur l'impressionnante robe à traîne cathédrale qu'elle portait, le jour de son mariage, le 4 décembre 1930.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

Short Url
  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Short Url
  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Short Url
  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by OKHTEIN (@okhtein)

Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com