Dans les décombres de Gaza, chacun cherche sa propre victoire. Au milieu d'un champ de destruction causé par les militaires, chaque camp veut revendiquer une victoire morale. L'Iran considère les essaims de drones et les missiles en mouvement comme le prix du sang pour les sept adultes qu'il a perdus dans son consulat de Damas. Dans la guerre, il n'y a plus de différence entre le travail consulaire et l'assassinat de masse. Alors que le conflit évolue d'une lutte pour l'existence de Gaza à un duel pour la dignité de l'Iran, on oublie que l'"enveloppe" de Gaza est couverte de murs en ruine et de corps d'enfants, et qu'une chose fonctionne régulièrement : Le compteur des morts, des blessés et des déplacés.
Quand la mort devient la mesure de la victoire, pour Khaled Meshaal, la victoire devient "mélanger le sang palestinien avec le sang jordanien". Pour Israël, un pain ne peut arriver à Gaza qu'en parachute ; pour Netanyahou, Gaza peut être anéantie et il ne sera pas poursuivi. Pour l'Iran, c'est au monde arabe de se préoccuper de son propre sang, alors qu'il est occupé à remplir le ciel du Moyen-Orient de missiles de drones colorés... au ralenti.
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