Le sommet d’AlUla renforce «l'unité et la stabilité dans le Golfe»

Une vue générale du sommet sur un écran au centre des médias à AlUla (Photo, Reuters).
Une vue générale du sommet sur un écran au centre des médias à AlUla (Photo, Reuters).
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Publié le Lundi 15 mai 2023

Le sommet d’AlUla renforce «l'unité et la stabilité dans le Golfe»

  • L’UE encourage constamment la stabilité régionale, le rétablissement de l'unité, ainsi que la pleine coopération avec CCG
  • «Nous espérons voir la région surmonter le conflit et pour se concentrer uniquement sur les intérêts communs des peuples du Golfe»

RIYAD: L'UE a applaudi les résultats du 41e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) mercredi, soulignant qu'elle favorise la stabilité régionale.

Josep Borrell, Haut-Représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, estime que les États membres du CCG sont parvenus à un accord au sujet d’une normalisation complète de leurs relations. «On a annoncé lundi dernier la réouverture de l'espace aérien et les frontières terrestres et maritimes entre l'Arabie saoudite et le Qatar», ajoute-t-il, rappelant que l’UE  encourage constamment la stabilité régionale, le rétablissement de l'unité, ainsi que la pleine coopération avec CCG.

Borrell a de plus fait l’éloge de la médiation koweïtienne et américaine tout au long de la crise du CCG. Il a souligné le soutien de l’Union pour une plus grande intégration régionale au CCG, et un renforcement du partenariat avec ses membres à long terme.

Nasser Alabdli, président du Centre d'études en développement au Koweït, a déclaré à Arab News que c’est la première fois que le sommet réalise un objectif qui fasse autant l’unanimité, «surtout après les divergences précédentes, qui ont radicalement ébranlé la coopération au sein Golfe».

Nayef Almotawtah, rédacteur en chef du réseau Koweitien de nouvelles Mobasher, a déclaré à Arab News que la reprise des relations avec le Golfe est toujours bénéfique pour tous les États membres.

«Nous espérons voir la région surmonter le conflit et pour se concentrer uniquement sur les intérêts communs des peuples du Golfe», a-t-il indiqué.

Les efforts de conciliation du feu l’émir koweïtien Sabah Al-Ahmad Al-Sabah sont fructueux, en fin de compte, estime-t-il. Il rappelle que le cheikh a déployé sans relâche de grands efforts dans ce dossier, et jusqu’à sa mort.

L’émir actuel du Koweït Nawaf al-Ahmad a suivi la même voie, et ses efforts de conciliation ont mené les parties concernées à cet accord. Certains problèmes sont réglés, d’autres subsistent; toutefois, les ministres des Affaires étrangères parviendront certainement à un accord» assure-t-il.

Al-Ahmad a aussi souligné le rôle crucial du roi Salmane et du prince héritier Mohammad ben Salmane qui place le Royaume au premier plan, aux côté des pays développés.

Pendant ce temps-là, la journaliste bahreïnite Najat Ali Showaiter a exprimé sa joie de voir les relations entre le Royaume et le Qatar redevenues normales. «Les relations reprendront, et les liens entre les États du Golfe seront certainement renforcés après une longue rupture. C'est un nouveau jour pour l'avenir de ces pays. C'est une bonne occasion de reprendre les projets mis en veilleuse à cause du désaccord».

L'écrivain et analyste saoudien Moubarak Al-Aati estime que la réouverture des frontières avec le Qatar est une décision courageuse de la part du Royaume. Elle reflète la volonté de ses leaders d'unir les États du Golfe et de mettre un terme aux différences qui ne font que saper les relations bilatérales entres les pays voisins.

Al-Aati a ajouté: «Le roi Salmane tient énormément à ce que les pays du Golfe unissent leurs forces afin de faire face aux menaces qui guettent le monde arabe».

«La reprise des relations saoudo-qatariennes comble les brèches les ennemis utilisent à leur avantage, et arrête un conflit nuisible aux États du Golfe et à leurs peuples. La vie sociale et économique reviendra naturellement à la normale, et la trajectoire du progrès reprendra».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
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  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.