GAZA,TERRITOIRES PALESTINIENS : Dans la nuit de samedi à dimanche, la Défense civile palestinienne de Gaza a annoncé qu'une frappe aérienne israélienne avait touché l'hôpital al-Ahli à Gaza-ville, sans que l'on sache si des victimes étaient à déplorer.
L'armée israélienne a simplement répondu à l'AFP qu'elle examinait ces informations.
D'après un communiqué du service de presse du gouvernement du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, « le bombardement » contre l'hôpital al-Ahli, également appelé hôpital Baptiste, a provoqué la « destruction d'un bâtiment abritant la réception et un service d'urgence » ainsi que le « déplacement de patients et de blessés ».
Le Hamas a dénoncé un « nouveau crime de guerre » perpétré par « une entité criminelle qui a violé toutes les lois, règles et normes humanitaires, sous couverture et avec la complicité américaine ».
Cet hôpital al-Ahli avait été la cible d'une frappe au tout début de la guerre, mi-octobre 2023, qui avait fait des centaines de morts.
Le Hamas avait accusé Israël d'en être l'auteur, tout comme l'Iran et de nombreux pays arabes.
Mais le président des États-Unis de l'époque, Joe Biden, avait mis son allié israélien hors de cause et accusé le Jihad islamique, un autre groupe « terroriste », d'avoir tiré « une roquette hors de contrôle ».
Samedi, Israël a annoncé avoir pris le contrôle d'une zone clé du sud de la bande de Gaza et avoir élargi son offensive à la majeure partie du territoire palestinien ravagé par la guerre depuis 18 mois.
Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens, suivis d'opérations terrestres. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a justifié cette décision en affirmant qu'une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.