Loin des tours fastueuses de Dubaï, les doigts teints au henné de Mariam al-Kalbani tissent des fils aux couleurs vives, un savoir-faire qu'elle espère que les jeunes femmes émiraties qui la regardent pourront préserver pour l'avenir.
L'art du tissage à la main de rubans brillants tressés pour orner les vêtements et les sacs traditionnels s'appelle Al Talli et figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
Mais avec le rythme incessant du changement aux Émirats arabes unis, ses jours pourraient être comptés.
"C'est un artisanat de nos ancêtres et de notre peuple", a déclaré Kalbani à l'AFP à Al Aïn, la quatrième plus grande ville des Émirats arabes unis, située entre montagnes et désert.
"Si nous ne prenons pas l'initiative et ne la leur présentons pas, elle disparaîtra".
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