ONU: le Conseil des droits de l'homme va examiner un appel à stopper les ventes d'armes à Israël

Des garçons palestiniens sont assis sur les décombres d'un bâtiment après le bombardement israélien nocturne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
Des garçons palestiniens sont assis sur les décombres d'un bâtiment après le bombardement israélien nocturne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
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Publié le Vendredi 05 avril 2024

ONU: le Conseil des droits de l'homme va examiner un appel à stopper les ventes d'armes à Israël

  • Si le texte était adopté, il s'agirait de la première prise de position du Conseil des droits de l'homme sur le conflit
  • Le projet de résolution a été amendé encore jeudi pour en écarter la référence à la notion de génocide dans plusieurs passages du texte

GENEVE: Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU examine vendredi à Genève un projet de résolution appelant à stopper les ventes d'armes à Israël, qui est engagé dans une guerre sans merci contre le Hamas ayant déjà fait plus de 33.000 morts à Gaza selon le mouvement islamique.

Si le texte était adopté, il s'agirait de la première prise de position du Conseil des droits de l'homme sur le conflit qui fait rage depuis le 7 octobre et l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a fait 1.160 morts, pour l'essentiel des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

Le débat doit commencer vers 07H30 GMT.

Le projet de résolution a été amendé encore jeudi pour en écarter la référence à la notion de génocide dans plusieurs passages du texte.

Il continue toutefois d'y faire référence en "exprimant sa profonde préoccupation face aux informations faisant état de graves violations des droits de l'homme et de violations graves du droit international humanitaire, notamment d'éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité" et face "à la détermination de la Cour internationale de Justice selon laquelle il existe un risque plausible de génocide".

Ce projet de résolution a été soumis par le Pakistan au nom de 55 des 56 Etats membres de l'ONU au sein de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à l'exception de l'Albanie.

Et il est co-parrainé par la Bolivie, Cuba et l'Autorité palestinienne.

Les Etats-Unis, premier fournisseur d'armes à Israël

Les Etats-Unis ont approuvé des ventes d'armes à Israël pour des dizaines de millions de dollars depuis le début de sa guerre contre le Hamas en octobre -- une assistance militaire massive et régulière depuis des décennies.

L'AFP fait le point sur cette coopération, au moment où le président américain Joe Biden est pressé de toutes parts pour l'assortir de conditions face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.

Des ventes «d'urgence» depuis le 7 octobre

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les Etats-Unis ont rendu publiques deux ventes selon la procédure dite "d'urgence" à son allié - une procédure qui permet un envoi direct, contournant un processus de 30 jours au Congrès.

Début décembre, le gouvernement américain a autorisé la vente, pour 106 millions de dollars, de 13.981 obus de 120 mm. Ces munitions d'artillerie sont utilisées notamment par les chars de combat Merkava engagés dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

Fin décembre, une nouvelle vente "urgente" a été autorisée par Washington pour environ 57.000 obus de 155 mm et équipements annexes, pour un total de 147,5 millions de dollars. Ces armes ont été prélevées sur les stocks existants de l'armée américaine.

Les ventes d'armes doivent être rendues publiques au-delà d'un certain montant aux Etats-Unis, à la différence des transactions moins importantes. Selon le Washington Post, plus de 100 ventes militaires non-publiques ont été approuvées par le gouvernement du président Joe Biden depuis l'attaque du 7 octobre, dont nombre de munitions d'artillerie.

Une aide militaire stable depuis des décennies

Ces deux ventes "urgentes" à Israël s'ajoutent à une aide régulière et gratuite des Etats-Unis, qui livrent à leur allié une partie de son armement dernier cri.

Depuis la fondation du pays en 1948, Washington a donné environ 130 milliards de dollars à Israël selon des chiffres officiels, un montant ajusté à environ 300 milliards si l'on compte l'inflation.

Israël est ainsi "le bénéficiaire le plus important en termes cumulés" de l'aide américaine à l'étranger "depuis la Seconde Guerre mondiale", relève un récent rapport du Congrès, précisant que cette assistance comprend aussi une "aide économique importante" entre 1971 et 2007.

Depuis lors, l'assistance est quasi-uniquement militaire - et représente plus de 3,5 milliards de dollars par an, aux termes d'accords pluriannuels dont l'actuel court jusqu'en 2028.

"Les Etats-Unis fournissent à Israël l'accès à certains des équipements militaires les plus avancés dans le monde, dont (l'avion de combat) F-35", relève le département d'Etat américain.

Ce sont aussi les Etats-Unis qui financent et fournissent en partie l'équipement du "Dôme de fer", l'efficace et très coûteux bouclier d'Israël contre les roquettes tirées de Gaza ou du Liban.

L'aide américaine est conditionnée pour l'essentiel à l'achat des équipements de constructeurs américains.

Alors que certains pays s'inquiètent du bilan humain très lourd de l'offensive israélienne à Gaza, la loi américaine interdit à l'Etat fédéral de fournir des armes aux pays auteurs de "violations flagrantes des droits humains".

«Punition collective»

Le document exige qu'Israël "mette fin à son occupation" du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est.

Il exige également qu'Israël "lève immédiatement son blocus sur la bande de Gaza et toutes les autres formes de punition collective".

Cette résolution appelle également "tous les Etats à cesser la vente, le transfert et la livraison d'armes, de munitions et d'autres équipements militaires vers Israël... afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire et des violations et abus des droits de l'homme".

Le projet "condamne l'utilisation d'armes explosives à large rayon d'action par Israël dans les zones peuplées de Gaza" et l'utilisation de l'intelligence artificielle "pour aider à la prise de décision militaire susceptible de contribuer à des crimes internationaux".

La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU à New York a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu – grâce à l'abstention de Washington, le plus proche allié d'Israël. Toutefois, cela n’a pas eu pour l'heure d'impact sur le terrain.

Le Hamas pas mentionné

Le projet de résolution ne nomme pas le Hamas, mais il condamne les tirs de roquettes contre des zones civiles israéliennes.

Le projet de résolution amendé "condamne également les attaques contre des civils, notamment le 7 octobre 2023, et exige la libération immédiate de tous les otages restants, des personnes arbitrairement détenues et des victimes de disparition forcée, ainsi que la garantie d'un accès humanitaire immédiat aux otages et détenus".

Le 7 octobre, les commandos des mouvements islamiques palestiniens ont capturé environ 250 otages, dont une centaine ont pu être échangés contre des prisonniers palestiniens.

Israël estime qu'il en reste environ 130 à Gaza, dont 34 présumés morts.

Quarante-sept pays siègent au Conseil des droits de l'homme, parmi lesquels 18 Etats qui ont présenté le projet de résolution.

Vingt-quatre voix sont nécessaires pour obtenir une majorité absolue, mais les résolutions peuvent être adoptées avec moins de voix en raison des abstentions.

Le conseil débattra vendredi de ce texte parallèlement à trois autres concernant les colonies israéliennes, le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et les droits de l'homme dans le Golan syrien occupé.

Israël accuse depuis longtemps le Conseil des droits de l’homme de faire preuve de partialité à son encontre.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com