Appel prévu entre Biden et Netanyahu, trois jours après la mort d'humanitaires à Gaza

Des parents et amis portent le corps de Saif Abu Taha, employé de World Central Kitchen, lors de ses funérailles à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 avril 2024. Il a été tué alors que des frappes israéliennes ont touché un convoi de l'ONG basée aux États-Unis livrant de l'aide alimentaire à Gaza un jour plus tôt. (AFP)
Des parents et amis portent le corps de Saif Abu Taha, employé de World Central Kitchen, lors de ses funérailles à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 avril 2024. Il a été tué alors que des frappes israéliennes ont touché un convoi de l'ONG basée aux États-Unis livrant de l'aide alimentaire à Gaza un jour plus tôt. (AFP)
Des parents et amis portent le corps de Saif Abu Taha, employé de World Central Kitchen, lors de ses funérailles à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 avril 2024. Il a été tué alors que des frappes israéliennes ont touché un convoi de l'ONG livrant de l'aide alimentaire à Gaza un jour plus tôt. (AFP)
Des parents et amis portent le corps de Saif Abu Taha, employé de World Central Kitchen, lors de ses funérailles à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 avril 2024. Il a été tué alors que des frappes israéliennes ont touché un convoi de l'ONG livrant de l'aide alimentaire à Gaza un jour plus tôt. (AFP)
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Publié le Jeudi 04 avril 2024

Appel prévu entre Biden et Netanyahu, trois jours après la mort d'humanitaires à Gaza

  • Netanyahu se retrouve soumis à une pression accrue de sa propre opinion publique et fait face à des manifestations à répétition d'opposants et de familles d'otages en colère
  • HRW a estimé que la frappe israélienne contre les sept membres de l'organisation avait «les caractéristiques d'une frappe aérienne de précision»

TERRITOIRES PALESTINIENS: Les dirigeants américain Joe Biden et israélien Benjamin Netanyahu doivent se parler au téléphone jeudi, trois jours après qu'une frappe israélienne a tué des humanitaires étrangers à Gaza, fissurant un peu plus les relations entre Washington et son allié.

"Le président Biden et le Premier ministre Netanyahu se parleront demain", a indiqué mercredi soir à l'AFP un responsable américain, confirmant des informations de presse.

La dernière conversation entre les deux dirigeants remonte au 18 mars, dans un contexte déjà tendu face à la dégradation de la situation humanitaire dans le territoire palestinien soumis à des bombardements incessants depuis près de six mois.

Les relations se sont encore crispées depuis, Washington ayant permis le vote par le Conseil de sécurité de l'ONU fin mars d'une résolution appelant à un "cessez-le-feu immédiat" rejeté par Israël.

La mort dans une frappe israélienne lundi de sept travailleurs humanitaires de l'ONG World Central Kitchen basée aux Etats-Unis et ravitaillant la population gazaouie affamée, a encore accru le mécontentement américain.

M. Biden s'est publiquement "indigné" de cette frappe et a estimé qu'Israël n'en faisait "pas assez" pour protéger les volontaires venant en aide à la population civile à Gaza.

Mea culpa

Les dépouilles des six Occidentaux (une Australienne, un Polonais, un Américano-canadien et trois Britanniques), qui ont été tués avec un humanitaire Palestinien, ont été transférées mercredi en Egypte, où elles ont été remises aux représentants de leurs pays respectifs.

L'armée israélienne a fait son mea culpa, son chef d'état-major Herzi Halevi reconnaissant "une grave erreur" qui "n'aurait pas dû se produire".

M. Netanyahu a pour sa part évoqué une frappe "tragique", sans toutefois manifester d'intention d'infléchir le cours des opérations à Gaza, où il a juré de neutraliser le Hamas après l'attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

Le dirigeant israélien se retrouve toutefois soumis à une pression accrue de sa propre opinion publique et fait face à des manifestations à répétition d'opposants et de familles d'otages en colère.

Mercredi soir, le dirigeant d'opposition Benny Gantz, membre du cabinet de guerre et rival principal de M. Netanyahu, a appelé à des élections législatives anticipées en septembre, approuvé par le chef de la majorité démocrate au sénat américain, Chuck Schumer.

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, Joe Biden a offert un soutien inébranlable à l'offensive menée par Israël dans le petit territoire palestinien.

Pression sur Biden 

Mais le démocrate de 81 ans, qui briguera sa réélection en novembre, fait face à des appels toujours plus pressants pour répondre à la catastrophe humanitaire en cours à Gaza.

Selon un sondage Gallup mené au début du mois de mars, 55% des Américains désapprouvent désormais l'opération militaire israélienne, contre 45% en novembre dernier.

M. Biden a refusé jusqu'ici de poser des conditions à l'aide militaire américaine à Israël, et demande que tout cessez-le-feu soit lié à une libération des otages encore détenus dans le petit territoire palestinien.

L'attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a fait 1.170 morts, essentiellement des civils, selon un nouveau décompte de l'AFP à partir de données officielles. D'après Israël, plus de 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza.

Les opérations israéliennes menées à Gaza en représailles ont fait au moins 32.975 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Depuis le début de la guerre, 196 travailleurs humanitaires ont été tués à Gaza, dont 175 de l'ONU, selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui ne cesse d'appeler à un cessez-le-feu.

«Pire que catastrophique»

De retour d'une mission à Gaza, Dominic Allen, représentant du Fond des Nations unies pour la population (UNFPA), a jugé la situation "pire que catastrophique" dans le territoire où l'aide humanitaire, strictement contrôlée par Israël, n'entre qu'au compte-gouttes.

"Les livraisons de farine sont retardées et il y a une pénurie (...)  Il y a aussi une pénurie de légumes, de viande et d'autres produits essentiels comme les légumineuses, les lentilles et les pois chiches", a relevé mercredi pour l'AFP un habitant de Gaza-Ville venu tenter de récupérer des denrées alimentaires et qui n'a pas donné son nom.

"Nous dormons dans la rue, dans le froid, sur le sable, endurant des épreuves pour assurer la nourriture de nos familles, en particulier de nos jeunes enfants", a témoigné un autre Gazaoui.

A la suite de la frappe dont elle a été victime lundi, World Central Kitchen, qui fournissait quotidiennement des repas à Gaza, a annoncé suspendre ses opérations, accroissant encore les craintes pour la situation alimentaire des quelque 2,4 millions d'habitants.

A la suite de cette annonce, un second bateau chargé d'aide humanitaire est retourné à Chypre, d'où il était parti, alors qu'il était parvenu au large de Gaza, selon le site Vesselfinder.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé que la frappe israélienne contre les sept membres de l'organisation avait "les caractéristiques d'une frappe aérienne de précision, ce qui indique que l'armée israélienne avait l'intention de frapper ces véhicules".

Selon le point quotidien jeudi matin du ministère de la Santé du Hamas, qui a fait état de frappes notamment sur Khan Younès, Wadi al Salqa, Deir el Balah, et Rafah, les opérations israéliennes ont fait 61 morts au cours des dernières 24 heures.


Les corps d'otages retrouvés à Gaza se trouvaient dans des tunnels 

Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière. (AFP).
Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière. (AFP).
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  • Les corps de Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été rapatriés en Israël à l'issue d'une opération menée sur la base de renseignements obtenus lors d'interrogatoires
  • Les dépouilles ont été extraites "de tunnels souterrains à Jabalia dans le nord de Gaza", a précisé l'armée dans un communiqué tard lundi soir

JERUSALEM: L'armée israélienne a indiqué lundi que les corps de quatre otages retrouvés dans la bande de Gaza la semaine dernière se trouvaient dans des tunnels de Jabalia, où ont lieu des combats intenses ces derniers jours.

Les corps de Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été rapatriés en Israël à l'issue d'une opération menée sur la base de renseignements obtenus lors d'interrogatoires, selon l'armée israélienne, qui a indiqué que ces quatre personnes ont été tuées lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël.

Les dépouilles ont été extraites "de tunnels souterrains à Jabalia dans le nord de Gaza", a précisé l'armée dans un communiqué tard lundi soir.

Les forces israéliennes ont inspecté un bâtiment suspect dans lequel se trouvait une entrée de tunnel, selon le communiqué.

"Les soldats sont ensuite entrés dans le tunnel souterrain lors d'une opération de nuit, et ont mené des combats à l'intérieur", ajoute l'armée.

Lors de cette opération, les soldats "ont localisé les corps d'otages et les ont extraits des tunnels", selon la même source.

Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière.

Sur les 252 personnes prises en otages le 7 octobre, 124 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

Plus de 360 personnes sont mortes au festival de musique électronique Nova, où des milliers de jeunes s'étaient réunis les 6 et 7 octobre, selon le décompte d'Israël, soit près du tiers des 1.170 personnes, majoritairement des civils, tuées lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Israël, qui a juré de détruire le Hamas, a ensuite lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza qu'elle a assiégée, entraînant la mort d'au moins 35.562 personnes, pour la plupart des civils, selon des données lundi du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

L'armée a déclaré à l'AFP vendredi que les combats à Jabalia étaient "peut-être les plus acharnés" depuis octobre. Les affrontements ont repris dans le nord et le centre de la bande de Gaza, quand Israël a débuté son opération le 7 mai à Rafah, ville du sud du territoire, frontalière avec l'Egypte.


Lancement du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG

Membres du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG (Fournie)
Membres du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG (Fournie)
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  • Ce programme, le premier du genre, rentre dans le cadre de l’engagement permanent de l’UE à renforcer les contacts interpersonnels entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne.
  • Ce programme a permis aux diplomates du CCG de rencontrer de hauts fonctionnaires de l’UE, des représentants d'éminents groupes de réflexion européens.

RIYAD : l'Union Européenne a accueilli à Bruxelles et à Bruges, du 12 au 17 mai 2024, la première édition du programme « Les jeunes leaders de la diplomatie régionale » ou le « Young Leaders in Regional Diplomacy »

Coordonné par le bureau du représentant spécial de l'UE pour le Golfe, Luigi Di Maio, ce programme a été mis en œuvre avec le soutien du Service des instruments de politique étrangère de la Commission européenne.

Il a été lancé lors du forum de haut niveau du 22 avril 2024 à Luxembourg et a réuni pour la première fois les ministres des affaires étrangères de l'UE et du CCG dans le cadre d'un dialogue informel et franc sur la sécurité et la coopération régionales.

Ce programme, le premier du genre, rentre dans le cadre de l’engagement permanent de l’UE à renforcer les contacts interpersonnels entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne a coïncidé avec le deuxième anniversaire de la communication conjointe de l'UE sur un partenariat stratégique avec le Golfe, publiée en mai 2022, et les conclusions du Conseil du 20 juin 2022 qui s'y rapportent. 

Cette communication conjointe définit la vision des relations UE-Golfe et vise à élargir, à approfondir la coopération de l'UE avec le Conseil de coopération du Golfe et ses États membres Elle présente des propositions concrètes pour renforcer la coopération en matière d'énergie, de transition écologique et de changement climatique, de commerce et de diversification économique, de stabilité régionale et de sécurité mondiale, de défis humanitaires et de développement, et de contacts plus étroits entre les peuples. 

La première édition du programme « Les jeunes leaders de la diplomatie régionale » a réuni 14 jeunes diplomates des États membres du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le Secrétariat général du CCG, y compris deux diplomates du ministère des affaires étrangères de l'Arabie saoudite, avec leurs jeunes collègues diplomates européens à l'Académie diplomatique européenne au Collège d'Europe à Bruges.

M. Luigi Di Maio, représentant spécial de l'UE pour la région du Golfe a déclaré à cette occasion: " Je crois fermement à l'effet magique de ces rencontres et à l'énergie positive de nos jeunes pour construire des liens qui durent, pour mieux comprendre les sensibilités respectives, pour s'écouter et se respecter. C'est un grand investissement dans notre diplomatie, notre sécurité et notre prospérité communes ». 

Ce programme a permis aux diplomates du CCG de rencontrer de hauts fonctionnaires de l’UE, des représentants d'éminents groupes de réflexion européens. Ils ont échangé leurs points de vue avec leurs jeunes collègues diplomates, sur des domaines stratégiques d'intérêt commun et des priorités à prendre en compte pour l'avenir des relations bilatérales et régionales. Ils ont eu aussi l’opportunité de se familiariser avec les principes et le fonctionnement de l'UE et de son service.


Israël et le Hamas dénoncent les mandats d'arrêt réclamés à la CPI

Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas". (AFP).
Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas". (AFP).
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  • Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas"
  • Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé de son côté "les tentatives du procureur (...) d'assimiler la victime au bourreau"

RAFAH, TERRITOIRES PALESTINIENS: Israël et le Hamas, qui se livrent de violents combats dans la bande de Gaza menacée de famine, dénoncent chacun les mandats d'arrêt réclamés à la Cour pénale internationale (CPI) contre leurs dirigeants pour crimes de guerre présumés.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré lundi avoir demandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre".

Les accusations portées contre des dirigeants du Hamas également visés par cette demande de mandats d'arrêt, notamment son chef à Gaza Yahya Sinouar, incluent "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas".

Son ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a fustigé une "décision scandaleuse" et "un déshonneur historique" pour la cour de La Haye.

Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé de son côté "les tentatives du procureur (...) d'assimiler la victime au bourreau".

Le président américain, Joe Biden, principal allié d'Israël, a jugé "scandaleux" le mandat d'arrêt réclamé contre M. Netanyahu, estimant qu'"il n'y a pas d'équivalence" entre Israël et le Hamas. Il a "rejeté" le terme de "génocide" pour qualifier l'offensive israélienne à Gaza, lors d'une réception pour la communauté juive à la Maison Blanche.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a également qualifié ces mandats de "honteux", prévenant que ceux-ci "pourraient compromettre" les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza, et ajoutant que la CPI n'a pas "juridiction" sur Israël.

La guerre a été déclenchée par une attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages, 124 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée.

Les corps de quatre otages, retrouvés la semaine dernière à Gaza, l'ont été dans des tunnels de Jabalia (nord), a précisé lundi soir l'armée, selon laquelle Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerente avaient été tués dès le 7 octobre sur le sol israélien et leurs dépouilles transportées à Gaza.

Israël a juré de détruire le Hamas qui avait pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il qualifie de terroriste, tout comme les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza qu'elle a assiégée, entraînant la mort d'au moins 35.562 personnes, pour la plupart des civils dont 106 ces dernières 24 heures, selon des données lundi du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Les opérations militaires ont aussi provoqué une catastrophe humanitaire. La majorité des quelque 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine et plus de la moitié déplacés, d'après l'ONU.