Daniah Al Saleh, Hatoon Ajwad Al Fassi, Arwa Al Munajjed, Yasmeen Sabri, Sawsan Al Bahiti et Catherine Gfeller s’imposent sur la scène artistique

Woven Portraits. Galerie l’Art Pur Riyad Mers 2024 (Fournie Said Ez.)
Woven Portraits. Galerie l’Art Pur Riyad Mers 2024 (Fournie Said Ez.)
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Publié le Lundi 04 novembre 2024

Daniah Al Saleh, Hatoon Ajwad Al Fassi, Arwa Al Munajjed, Yasmeen Sabri, Sawsan Al Bahiti et Catherine Gfeller s’imposent sur la scène artistique

  • Rachida Dati, ministre française de la culture, lord de son séjour en Arabie saoudite en compagnie de Ludovic Pouille a visité l’exposition « Woven Portraits » et a assisté à l’intervention d’artistes et de femmes exceptionnelles notamment Catherine Gfell
  • Je vous avoue que je me sentais peut-être un peu contrariée de ne pas pouvoir partager ma passion mais maintenant je suis très heureuse de le faire et fière du de l’amour que je reçois du public et du soutien du gouvernement et du ministère de la culture.

RIYAD : À l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes qui se tient chaque année le 8 mars, l’ambassade de France en Arabie saoudite avec la collaboration de l’ambassade Suisse et de l’Alliance française a organisé une soirée débat à la galerie l’Art Pur à Riyad.

Yasmine Chatila Zelvalen, Ambassadrice de Suisse en Arabie saoudite. Woven Portraits Galerie l’Art Pur Riyad (fournie par Said Ez.)
Yasmine Chatila Zelvalen, Ambassadrice de Suisse en Arabie saoudite. Woven Portraits Galerie l’Art Pur Riyad (fournie par Said Ez.)

Rachida Dati, ministre française de la culture, lord de son séjour en Arabie saoudite en compagnie de Ludovic Pouille a visité l’exposition « Woven Portraits » le 17 mars et a assisté à l’intervention d’artistes et de femmes exceptionnelles notamment Catherine Gfeller, Daniah Al Saleh, le Dr. Hatoon Ajwad Al Fassi, Arwa Al Munajjed, Yasmeen Sabri et Sawsan Al Bahiti. 

 Visite de Rachida Dati, ministre française de la culture l’exposition Woven Portraits en compagnie des artistes le 17 mars 2024 à la galerie l’art Pur (Fournie)
Rachida Dati, ministre française de la culture visite l’exposition Woven Portraits en compagnie des artistes le 17 mars 2024 à la galerie l’art Pur (Fournie)  

Woven Portraits est une exposition dédiée à la célébration de la force, de la résilience et de la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. Elle sert de plateforme pour honorer la diversité de leurs expériences, de leurs aspirations et de leurs contributions au tissu social.

En marge de cette table ronde Arab News en français a saisi l’occasion pour s’entretenir avec Sawsan Al Bahiti, première chanteuse d'opéra professionnelle saoudienne, abordant avec elle son parcours artistique, les changements inhérents à la scène artistique en Arabie, ses projets pour l’année 2024.

Sawsan Al Bahiti a déclaré : « J'ai toujours été amoureuse de la musique depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours joué de la guitare à l'âge de six ans. Et puis, toute ma vie, j'ai grandi en jouant de la musique et en chantant, mais pas de l'opéra. Je ne jouais que de la musique pop, du rock, etc. La musique faisait donc partie de ma vie.

Lorsque j'ai atteint l'âge de 18 ou 19 ans, je me suis inscrite à j'étais à l'université américaine de Sharjah aux les Émirats arabes unis. J'étudiais la publicité et le marketing. On m'a demandé de suivre trois cours facultatifs, c'est-à-dire de suivre n'importe quel cours de l'université dans n'importe quel domaine.  J'ai donc choisi la musique. Il y avait un cours de chant choral auquel je me suis inscrite.

Quand j’ai été auditionné, le chef de chœur a remarqué que ma voix était potentiellement adaptée au chant d'opéra, ce qui était très excitant pour moi car je n'avais jamais pensé que je pouvais chanter de l'opéra et que ma voix était adaptée à ce style. C’était en 2008, j’ai donc commencé à m’entraîner C'est à cette époque que j'ai découvert que l'opéra était la passion de ma vie et c’est tout ce que je voulais faire. C'est ainsi que tout a commencé. »

En évoquant son retour en Arabie, Sawsan nous avoue : « À l'époque, je ne pensais même pas que je pouvais chanter de l'opéra de manière professionnelle en public. Je considérais cela comme un passe-temps ou comme quelque chose que je faisais pour mon propre bonheur et ma propre satisfaction.

Sawsan Al-Bahiti a fait ses débuts dans le royaume en 2019. (Instagram)

Ainsi, lorsque je suis revenue en Arabie saoudite en 2011, je m'entraînais seule et je me produisais lors d'événements familiaux privés car le public de l'époque ne l'aurait pas accepté comme il le fait aujourd'hui.

Je vous avoue que je me sentais peut-être un peu contrariée de ne pas pouvoir partager ma passion mais maintenant je suis très heureuse de le faire et fière du de l’amour que je reçois du public et du soutien du gouvernement et du ministère de la culture. C’est quelque chose dont je n'aurais jamais pu rêver. »

Sawsan Albahiti, artiste et coach, est considérée comme la première chanteuse d'opéra saoudienne. Janvier 2024 (Fournie)

D’ailleurs beaucoup de femmes et d’hommes saoudiens m'ont contactée et m'ont fait part de leur désir d'apprendre et de se perfectionner en tant que chanteurs d’opéra. Le ministère de la culture, ici en Arabie saoudite, travaille sur des programmes passionnants à leur intention par l'intermédiaire de la commission de la musique.»

À la fin de cette table ronde, Sawsan s’est entretenue avec Rachida Dati, ministre française de la culture, elle nous confie que la ministre : « Elle a été très impressionnée par mes réalisations et mes succès. Elle était très intéressée par une collaboration, pour que je sois présentée et que je me produise à Paris car j’ai déjà eu une représentation d'opéra ici en Arabie Saoudite, organisée par Hala Hijra, qui est une institution artistique, c'est un centre de résidence artistique franco saoudienne qui a accueilli Opera Party et j'ai joué avec eux ici. La ministre française était donc très enthousiaste et intéressée à l'idée de m'inviter pour me produire à Paris.»

Concernant le développement des échanges culturels entre l’Arabie et la France, Sawsan a révélé : « Je pense qu'il est très important de montrer et de promouvoir la richesse de notre culture notamment les arts, la mode, la musique, le théâtre, la gastronomie et la littérature en France.

Mais je pense aussi que nous devrions nous efforcer d'amener certains artistes français à essayer les arts saoudiens. Pourquoi ne pas organiser des sessions de formation, des ateliers pour que les Français découvrent la culture et les arts saoudiens et commencent à les pratiquer eux-mêmes. Ce serait formidable de voir comment certains Français peuvent apporter leur propre touche, en introduisant les arts saoudiens.»

Al-Bahiti a ajouté une touche française à l’événement de lancement virtuel d’Arab News en français le 14 juillet en chantant « La Vie En Rose. » (Fournie)

Pour l’année 2024, Sawsan Al Bahiti a des projets. À cet effet, elle a annoncé : « Cette année, je me concentre sur mon développement artistique personnel. Je suis actuellement un programme de formation d'opéra en Italie, parrainé par la Commission saoudienne de la musique du ministère de la Culture.

La première partie du programme s'est déroulée à Milan et a duré cinq moi au Conservatoire de Milan. J'ai terminé ces cinq mois et, au cours du prochain semestre, je poursuivrai ma formation à l'Opéra de Rome. Nous nous concentrons sur les sujets fondamentaux de l'opéra et de la musique. Bien sûr, nous apprenons aussi l'histoire de l'opéra, ce qui est très important et très excitant à apprendre, surtout après avoir pratiqué l'opéra pendant si longtemps et maintenant apprendre ces bases importantes sur cette forme d'art, c'est très enrichissant. »

 

 

 

 

 

 

 

 


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.