Deux décennies et plus se sont écoulées, et nous n'entendons plus parler des révolutions de la rue arabe depuis leur échec. Aujourd'hui, nous les entendons comme des chuchotements sur les médias sociaux, des rumeurs ou des propos alarmistes dans le cadre d'un obscurcissement médiatique ou d'une pression politique, alors que les tensions régionales augmentent.
En principe, les troubles et même l'effondrement des gouvernements dans les pays dotés d'institutions faibles, c'est-à-dire le système étatique civil et militaire, ne sont pas à exclure. Il est peu probable que ces tempêtes éclatent soudainement, et elles ne pourront pas se répéter, même si des surprises imprévues surviennent à ce stade.
Ce qui s'est passé dans la région arabe en 2011 et dans les années qui ont suivi, ce sont diverses insurrections qui ont utilisé les soulèvements de rue. En Tunisie, la présidence est tombée ; en Libye, c'est l'État tout entier qui s'est effondré ; en Syrie, l'État s'est effondré dans la moitié du pays ; en Égypte, c'est le palais qui est tombé ; et au Yémen, c'est la tribu qui est tombée. Les efforts pour les enflammer ont échoué dans quatre autres pays arabes : Le Koweït, le Bahreïn, la Jordanie et la Mauritanie.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.