Un homme sage m’a conseillé un jour : « N’oubliez pas les blessures de l’histoire lorsque vous écrivez sur les crises du présent. » Je me suis arrêté à sa déclaration. L’orateur estime que le monde se dirige vers une nouvelle phase dangereuse où la seule superpuissance mondiale perdra son hégémonie et où les empires du passé chercheront à se venger par des coups d’État majeurs qui modifieront les cartes et la répartition des pouvoirs. Il estime que les coups d’État prendront diverses formes, telles que des invasions militaires ou idéologiques, des attaques de drones, de roquettes et de cyberattaques, ainsi que le parrainage de milices.
Les blessures des empires, qui croient avoir été lésés par l’histoire, se sont-elles rouvertes ? Ces empires abritent-ils des volcans endormis qui attendent le bon moment pour exprimer leur rage ?
Cet homme m’a rappelé ce que m’avaient dit plusieurs dirigeants communistes arabes après l’effondrement de l’Union soviétique. Mohammed Ibrahim, Aziz Mohammed et George, secrétaires généraux respectifs des partis communistes soudanais, irakien et libanais, ont déclaré que la Russie ne languirait pas sous la neige de la défaite et qu'elle ne deviendrait pas un État asservi. Elle va se regrouper, se soulever et chercher à se venger.
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