Le Hamas «rejette» le rapport de l'ONU sur les violences sexuelles commises le 7 octobre

Cette photo fournie par le ministère iranien des Affaires étrangères le 20 décembre 2023 montre le chef du Hamas basé au Qatar, Ismail Haniyeh, s'adressant aux journalistes alors qu'il accueille le ministre iranien des Affaires étrangères, à Doha (Photo, ministère iranien des Affaires étrangères / AFP).
Cette photo fournie par le ministère iranien des Affaires étrangères le 20 décembre 2023 montre le chef du Hamas basé au Qatar, Ismail Haniyeh, s'adressant aux journalistes alors qu'il accueille le ministre iranien des Affaires étrangères, à Doha (Photo, ministère iranien des Affaires étrangères / AFP).
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Publié le Mardi 05 mars 2024

Le Hamas «rejette» le rapport de l'ONU sur les violences sexuelles commises le 7 octobre

  • Le Hamas «rejette» et «déplore» le rapport publié par l'ONU sur les violences sexuelles commises lors de l'attaque sans précédent du 7 octobre en Israël
  • Les «allégations» concernant des viols et violences sexuelles commises par les membres du Hamas lors de cette attaque sont «fausses» et «infondées» et le rapport de l'ONU «ne cite aucun témoignage de victimes», a affirmé le Hamas

JÉRUSALEM: Le Hamas "rejette" et "déplore" le rapport publié par l'ONU sur les violences sexuelles commises lors de l'attaque sans précédent du 7 octobre en Israël, a indiqué le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué mardi.

Les "allégations" concernant des viols et violences sexuelles commises par les membres du Hamas lors de cette attaque sont "fausses" et "infondées" et le rapport de l'ONU "ne cite aucun témoignage de victimes", a affirmé le Hamas.

Dans son rapport publié lundi, la représentante spéciale de l'ONU sur les violences sexuelles lors des conflits, Pramila Patten, indique qu'il existe de "bonnes raisons de croire" que des victimes de l'attaque du Hamas le 7 octobre ont été violées.

Le rapport évoque "des viols et des viols en réunion, dans au moins trois lieux" situés "à la périphérie de Gaza", le 7 octobre, notamment le site du festival Nova.

"Nous rejetons et déplorons fermement ce rapport", écrit le Hamas, estimant qu'il vise à "diaboliser la résistance palestinienne".

"En dépit des fausses accusations de Mme Patten, son rapport ne fournit aucun témoignage de ce qu'elle présente comme des victimes" de viols et de violences sexuelles, ajoute le Hamas, qui a toujours nié avoir commis de tels actes.

Dans son rapport, Mme Patten, qui s'était rendue début février pendant deux semaines et demie en Israël et en Cisjordanie, ajoute avoir "de bonnes raisons de croire que de telles violences sont toujours en cours", en référence aux otages détenus dans la bande de Gaza.

Juste avant la publication du rapport, Israël, qui entretient des relations très tendues avec l'ONU, avait annoncé le rappel de son ambassadeur auprès de l'institution, accusée de vouloir "passer sous silence" le rapport de Mme Patten.

Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

D'après les autorités israéliennes, 130 otages sont encore à Gaza, dont 31 seraient morts.

Les opérations militaires lancées par Israël, en représailles à l'attaque du 7 octobre, ont fait plus de 30.600 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.


L'Arabie saoudite salue la formation du nouveau gouvernement syrien

Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement le 29 mars en fin de journée, réaffirmant son engagement à « construire un État fort et stable ». (AFP)
Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement le 29 mars en fin de journée, réaffirmant son engagement à « construire un État fort et stable ». (AFP)
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  • Le président syrien Ahmed Al-Sharaa a annoncé samedi la formation d'un gouvernement de transition, nommant 23 ministres.


RIYAD : Le ministère saoudien des Affaires étrangères s'est félicité de l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement syrien, exprimant l'espoir qu'il répondra aux aspirations du peuple syrien , selon l'agence de presse saoudienne.

Dans un communiqué, le ministère a souligné l'engagement du Royaume à coopérer avec le nouveau gouvernement syrien, à renforcer les liens historiques et fraternels entre les deux nations, et à améliorer les relations dans tous les secteurs.

Le ministère a également adressé ses meilleurs vœux au gouvernement syrien pour qu'il parvienne à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité de la Syrie.

Le président syrien Ahmed Al-Sharaa a annoncé samedi la formation d'un gouvernement de transition, nommant 23 ministres dans un cabinet élargi considéré comme une étape clé dans la transition après des décennies de règne de la famille Assad et dans l'amélioration des relations de la Syrie avec l'Occident.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: un opposant à Assad nommé grand mufti du pays

Un homme agite un drapeau alors que la foule se rassemble sur une place pour commémorer le 10e anniversaire de la prise d'Idlib à l'armée de l'ancien président Bachar al-Assad par les forces d'opposition en 2015, dans la ville d'Idlib, au nord de la Syrie, le 28 mars 2025. (AFP)
Un homme agite un drapeau alors que la foule se rassemble sur une place pour commémorer le 10e anniversaire de la prise d'Idlib à l'armée de l'ancien président Bachar al-Assad par les forces d'opposition en 2015, dans la ville d'Idlib, au nord de la Syrie, le 28 mars 2025. (AFP)
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  • Le président par intérim syrien Ahmad al-Chareh a nommé vendredi grand mufti Oussama al-Rifai, un religieux musulman modéré connu pour s'être opposé au dirigeant déchu Bachar al-Assad
  • M. Rifai, un Damascène né en 1944, a publiquement exprimé son opposition à M. Assad après les manifestations antigouvernementales qui ont éclaté en 2011

DAMAS: Le président par intérim syrien Ahmad al-Chareh a nommé vendredi grand mufti - la plus haute autorité religieuse du pays - Oussama al-Rifai, un religieux musulman modéré connu pour s'être opposé au dirigeant déchu Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, ce poste est occupé par l'un des plus grands érudits de Syrie", a annoncé Ahmad al-Chareh dans un communiqué.

M. Rifai, un Damascène né en 1944, a publiquement exprimé son opposition à M. Assad après les manifestations antigouvernementales qui ont éclaté en 2011.

Cette année-là, il a été battu après avoir prononcé le sermon du vendredi, lorsque les forces gouvernementales ont pris d'assaut sa mosquée, battant et arrêtant des personnes, et il a quitté le pays peu de temps après.

M. Rifai a été à la tête d'un conseil islamique créé à Istanbul en 2014 pour les Syriens opposés à Assad.

Il est retourné à Damas où il a été chaleureusement accueilli par la population après que les rebelles islamistes de Ahmad al-Chareh ont évincé Assad en décembre.

En 2021, Assad avait publié un décret supprimant le poste de grand mufti et élargissant les pouvoirs d'un ministère gouvernemental chargé des affaires religieuses.

Ce décret a contraint Ahmed Badreddin Hassoun, qui avait été nommé par Assad en 2004, à prendre sa retraite.

Cette semaine, des rapports non officiels ont indiqué que l'ancien grand mufti, connu pour son soutien à Assad, a été arrêté à l'aéroport alors qu'il cherchait à quitter le pays.

Les autorités n'ont pas fait d'annonce à ce sujet, mais des membres de la famille ont confirmé sur les réseaux sociaux que M. Hassoun avait été arrêté.


Le président du Conseil de transition soudanais s’entretient avec le prince héritier saoudien à La Mecque

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan
  • Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)

Djeddah: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan, au lendemain de l’annonce par les forces armées soudanaises de la reprise totale du contrôle de la capitale, Khartoum, ravagée par la guerre.

Le général Abdel Fattah Al-Burhan, également chef des forces armées soudanaises, a rencontré le prince héritier au palais Al-Safa à La Mecque. Selon l’agence de presse saoudienne, les deux dirigeants ont "passé en revue les derniers développements de la situation au Soudan" ainsi que les efforts visant à "garantir la sécurité et la stabilité". Ils ont également discuté des opportunités de coopération entre leurs deux pays et sont convenus de créer un conseil de coordination afin de renforcer leurs relations bilatérales.

Mercredi, M. Al-Burhan s’est rendu au palais présidentiel de Khartoum, récemment repris par ses forces aux mains du groupe paramilitaire rival des Forces de soutien rapide, affirmant que la capitale était désormais libérée de la présence de cette milice. Jeudi, l’armée a confirmé avoir éliminé les dernières points de résistance des Forces de soutien rapide à Khartoum.

Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR). Ces dernières ont initialement pris le contrôle de la capitale ainsi que d’autres régions du pays. Cependant, l’armée s’est réorganisée et a lancé l’année dernière une offensive pour reprendre Khartoum.

L’Arabie saoudite a déjà facilité plusieurs cycles de pourparlers de paix dans le but de mettre fin au conflit au Soudan, qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 12 millions de personnes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com