Les Iraniens qui se sont rendus aux urnes lors de ce que de nombreux analystes considèrent comme les élections générales les plus étranges des 45 ans d’histoire de la République islamique.
En fait, ce qui est proposé est un double exercice.
La première consiste à choisir les membres de l’Assemblée consultative islamique, un corps législatif monocaméral de 290 sièges chargé d’adopter les lois et d’approuver le budget national et les traités avec les puissances étrangères.
La deuxième élection concerne l'Assemblée des experts, un corps de théologiens de 88 sièges dont la tâche est de superviser le travail du « Guide suprême » (Wali al-Faqih) et, en cas d'incapacité ou de décès, de choisir un successeur.
Mais pourquoi qualifier l’exercice de bizarre ?
Pour commencer, personne ne sait combien de personnes ont le droit de voter. Le 2 février, le ministère islamique de l’Intérieur a déclaré que plus de 65 millions d’Iraniens étaient qualifiés, mais n’a pas précisé combien s’étaient réellement inscrits.
Le 17 février, ce chiffre a été ramené à 61 millions, apparemment parce que les Iraniens en exil n'ont le droit de voter qu'aux élections présidentielles.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.