COLOMBO: Le Sri Lanka se prépare à envoyer des centaines d'infirmières dans les hôpitaux d'Arabie saoudite en 2024, a annoncé vendredi le ministère du Travail.
La première phase du processus de recrutement, qui a eu lieu cette semaine à Colombo, a été supervisée par le ministère saoudien de la Santé et le ministre sri lankais du Travail et de l’Emploi à l’étranger, Manusha Nanayakkara.
«L'Arabie saoudite recherche du personnel médical et paramédical venant de pays comme les Philippines, l'Indonésie et le Sri Lanka, pour répondre à la demande croissante de ce secteur dans le Royaume», explique à Arab News Sanjay Nallaperuma, secrétaire aux médias du ministère du Travail et de l'Emploi à l'étranger.
«Dans un premier temps, ils souhaitent recruter 1 000 infirmières dans le cadre d’une opération par étapes au cours des douze prochains mois.»
Sur les 400 candidates de la première phrase, 95 ont été sélectionnées. «Il s’agit d’infirmières qualifiées et titulaires d'une licence ès sciences. Elles partiront en mai et la prochaine phase de recrutement aura lieu en août», indique Nallaperuma. «Le ministère saoudien de la Santé les affectera dans les hôpitaux publics de toutes les régions du Royaume.»
Similairement aux tendances mondiales, les infirmières apportent une contribution importante au secteur de la santé saoudien en tant que prestataires de soins de santé. Grâce aux investissements du Royaume dans la santé, le métier d’infirmier est devenu l’une des professions les plus demandées.
Pour le Sri Lanka, leur emploi dans le Royaume, où le salaire moyen des infirmières est de 1 400 dollars (un dollar = 0,92 euro), contribuera à une économie en difficulté.
Chaque année, plus de 200 000 travailleurs migrants quittent le Sri Lanka pour travailler à l’étranger. Ils constituent une source majeure de devises pour le pays, en proie depuis 2022 à sa pire crise financière.
Les pays du Conseil de coopération du Golfe sont le choix préféré des travailleurs sri lankais, l'Arabie saoudite étant leur principale destination.
«Nous obtiendrons des devises étrangères à un moment où nous traversons une période de reprise économique», assure Nallaperuma. «C'est un grand bienfait pour le pays de la part du Royaume.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com