PARIS: Perle rare, Le Sentier des étoiles d’Esther Ségal est un véritable dictionnaire du sacré, un chemin spirituel dans un entrecroisement de religions et de courants de pensée. Un voyage initiatique pour certains, une révélation pour d’autres. Une lecture qui ne laisse pas intact.
Docteure en arts et sciences de l’art, photographe-plasticienne, essayiste, Esther Ségal est aussi chroniqueuse radio. Depuis huit ans, dans son émission Plaisir d’écrire, elle encourage les auditeurs à accomplir un voyage intérieur en traitant divers thèmes mêlant philosophie, spiritualité et mystique. «Un thème en amenant un autre, j’ai eu envie d’écrire cet ouvrage qui est une continuité de mon travail radiophonique à travers trente-cinq thématiques d’émissions», explique Esther à Arab News en français.
L’appel spirituel se découvre dès le sommaire qui est en soi un voyage mystique composé de mots simples à la portée inattendue: le silence, la voix, la réponse, l’île, le continent et bien d’autres. «Ce livre est aussi le fruit de mon voyage intérieur», nous confie Esther. Un voyage qui l’a conduite à ouvrir les portes de toutes les religions.
Faut-il être croyant pour lire Le Sentier des étoiles? Non, car cet ouvrage est le témoignage d’une expérience mystique qui part de mots que tout le monde connaît. Il s’adresse donc à tous, quelle que soit la religion, mais aussi si l’on n’est pas croyant. C’est un doux mélange de toutes les façons d’aborder l’indicible. Esther Ségal a retravaillé les mots et le langage religieux.
L’appel spirituel se découvre dès le sommaire qui est en soi un voyage mystique composé de mots simples à la portée inattendue: le silence, la voix, la réponse, l’île, le continent et bien d’autres.
Vers une paix intérieure
S’approche-t-on d’une paix intérieure en lisant Le Sentier des étoiles? Possible, car les sujets abordés sont paisibles et réversibles. Esther écrit pour laisser une trace, communier avec ses lecteurs. Une communion qui débute avec le langage des oiseaux, langue appelée aussi «langue angélique» qui permet de se relier à l’invisible et d’appréhender le mot autrement.
Alors que les courants religieux extrémistes fracturent nos sociétés, menacent parfois les démocraties, Esther Ségal réussit à trouver une voie pour dessiner une véritable carte de la culture du sacré de l’humanité ouvrant sur la symbolique, la spiritualité, le respect et l’universalité.
À travers cette synchronicité des pensées dans laquelle toutes les religions sont abordées sur un même pied d’égalité, le lecteur est poussé vers une nouvelle vision du sacré. Les citations de poètes, écrivains et artistes participent à la grande modernité de cet ouvrage qui aborde une diversité de thèmes philosophiques, mystiques, politiques, psychanalytiques, tous présents dans notre inconscient collectif. «Au fur et à mesure, j’écrivais, je cheminais… un avant et un après se sont dessinés», confie Esther. Un avant-après que le lecteur ressentira, qu’il soit croyant ou non.
Esther Ségal permet à ses lecteurs de se connecter à l’invisible en dehors des dogmes pour comprendre comment l’homme intègre des symboles qui sont une forme de langage permettant d’aller au-delà de ce que l’on voit.