Plusieurs pays de l'UE prêts à acheter des munitions hors d'Europe pour l'Ukraine

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours à l'ouverture d'une conférence de soutien à l'Ukraine avec des dirigeants européens et des représentants de gouvernements au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 26 février 2024. (AFP).
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours à l'ouverture d'une conférence de soutien à l'Ukraine avec des dirigeants européens et des représentants de gouvernements au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 26 février 2024. (AFP).
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Publié le Mercredi 28 février 2024

Plusieurs pays de l'UE prêts à acheter des munitions hors d'Europe pour l'Ukraine

  • Plusieurs pays européens, dont la France, sont favorables à ce que l'UE achète des munitions produites hors d'Europe pour davantage soutenir l'effort de guerre ukrainien,
  • Le président français Emmanuel a estimé que cette proposition tchèque était "cohérente" avec la politique passée de l'Union européenne et annoncé que Paris s'y joindrait

PARIS: Plusieurs pays européens, dont la France, sont favorables à ce que l'UE achète des munitions produites hors d'Europe pour davantage soutenir l'effort de guerre ukrainien, ont déclaré des participants à une réunion sur l'Ukraine lundi à Paris.

Cette proposition, initiée par la République tchèque, "jouit d'un grand soutien de la part de plusieurs pays", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala à la sortie de cette réunion qui a rassemblé au palais présidentiel de l'Elysée plus de 25 pays alliés de Kiev.

"C'est un message très fort envoyé à la Russie", a déclaré le dirigeant, assurant qu'une quinzaine de pays étaient prêts à rejoindre cette initiative qui vise à répondre à la pénurie de munitions, notamment d'obus d'artillerie, pour l'Ukraine.

Le président français Emmanuel a estimé que cette proposition tchèque était "cohérente" avec la politique passée de l'Union européenne et annoncé que Paris s'y joindrait.

"Nous avons (...) sollicité des Etats non membres de l'Union européenne pour arriver à des solutions (...) et donc nous participerons à cette initiative", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse, ajoutant: "Le seul objectif, c'est l'efficacité".

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a, lui, affirmé que son pays contribuerait au plan tchèque à hauteur de "plus de 100 millions d'euros" et que "d'autres pays allaient suivre" cette voie.

"Sur les munitions, il y a cette très bonne initiative tchèque qui consiste à acheter des munitions et des obus à travers le monde pour l'Ukraine", a expliqué M. Rutte.

Il s'est refusé à préciser quels pays en dehors de l'Europe pourraient être sollicités pour produire ces munitions. "C'est un secret", a-t-il déclaré.

Plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, ont signé des accords de sécurité bilatéraux avec Kiev ces dernières semaines mais l'UE, qui a livré depuis le début de la guerre pour 28 milliards d'euros d'aide militaire, peine à tenir ses engagements, en particulier en matière d'obus.

L'UE s'était fixé un objectif d'un million d'obus livrés d'ici à mars à l'Ukraine mais ne sera pas en mesure de l'atteindre. "Force est de constater que nous n'avions pas ce million. Donc c'était sans doute un engagement imprudent", a déclaré Emmanuel Macron.

Egalement présent à Paris, le Premier ministre portugais Antonio Costa a lui assuré que les ministres de la Défense de l'UE présenteraient "dans les dix jours à venir un plan concret pour renforcer la capacité de commande des munitions pour soutenir l'effort de guerre du peuple ukrainien".


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.


Les dernières heures du pape racontées par le média officiel du Vatican

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
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  • "Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News
  • "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège

CITE DU VATICAN: "Merci de m'avoir fait retourner sur la place" Saint-Pierre: ces mots, adressés par François à son infirmier pour l'avoir encouragé à un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques, sont parmi les derniers du pape avant sa mort.

Ces propos adressés à son fidèle infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, ont été rapportés mardi par Vatican News, le média officiel du Saint-Siège.

Après la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape François s'était offert dimanche un bain de foule surprise à bord de sa papamobile place Saint-Pierre au milieu des milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques.

Avant de se lancer, il avait demandé à son infirmier: "Tu crois que je peux le faire?" Et Massimiliano Strappetti l'avait rassuré. Il avait alors parcouru pendant près de quinze minutes les allées de la place et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.

Selon Vatican News, le pape s'était ensuite reposé l'après-midi dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, puis avait dîné.

Lundi, aux environs de 05H30 (03H30 GMT), les premiers signes d'un malaise sont apparus. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma, et est finalement mort à 07H35 locales.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News. "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège.

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur.


Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
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  • Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait
  • Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet

CITE DU VATICAN: Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait.

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet.