BEYROUTH: Le Groupe de Danse Arine de l'AGBU-AYA célèbre l'héritage arménien. Il a présenté son spectacle les 24 et 25 février derniers au palais des congrès de Naccache, dans le Caza du Metn, au Mont-Liban.
Sous la houlette de Jirayr Ketchejian, le groupe tisse un tableau vivant de la culture arménienne, mélangeant la grâce des danses traditionnelles à des thèmes modernes. Nayirian Blossoms incarne la renaissance et le renouveau. Ce spectacle va au-delà d’un événement artistique: c’est un symbole de la résilience et de la fierté culturelle de la communauté arménienne au Liban.
La troupe, qui compte cent danseurs de tous âges, est célèbre pour ses costumes traditionnels et authentiques. «Réaliser Nayirian Blossoms est l’occasion de faire voyager l’esprit de l’Arménie au cœur du Liban», affirme M. Ketchejian dans un communiqué de presse. Avec vingt danses variées, ce spectacle est une véritable mosaïque culturelle.
Cette représentation, hommage vibrant à l'héritage arménien, est le fruit d'une passion et d'un dévouement sans faille de la part des danseurs et de leur mentor, Jirayr Ketchejian.
Les mouvements fluides des danseurs, vêtus de costumes aux couleurs rouges éclatantes, transportent le public dans un voyage à travers l'histoire et la tradition arméniennes.
Après une pause forcée de trois ans en raison des défis posés par la pandémie de Covid-19 et par les réalités du Liban, le retour de la troupe sur scène a été accueilli avec enthousiasme. Les danseurs ont consacré quatre à cinq ans de travail intense à la création de ce spectacle.
Nayirian Blossoms dépasse le simple cadre d'un événement artistique pour devenir un symbole puissant de la résilience et de la fierté culturelle de la communauté arménienne au Liban.
Dans un entretien accordé à Arab News en français, Hagop Djeghelian, secrétaire du comité central de l'AGBU-AYA, a souligné l'influence libanaise dans la performance du groupe de danse, malgré son engagement principal envers le patrimoine arménien: «Étant donné que le groupe est basé au Liban, il y a naturellement une influence libanaise dans notre performance.»
Il a également expliqué que le groupe s'efforçait de fusionner différentes cultures à travers sa performance en incorporant des musiques qui viennent des États-Unis, de la Russie, de l'Arménie et du Liban.
La musique joue un rôle central dans cette célébration de la culture arménienne. Bien que les danses traditionnelles arméniennes soient à l'honneur, le spectacle intègre également des éléments de musique libanaise, américaine et russe. Une forme de fusion harmonieuse des cultures.
«Au fil des années, nous avons vécu au Liban et nous sommes reconnaissants vis-à-vis de ce pays. Nous commémorons ainsi notre ascendance arménienne et libanaise à travers l'art et la culture», a souligné Hagop Djeghelian.
En dansant sur des rythmes traditionnels arméniens, mais aussi sur des mélodies libanaises, les artistes célèbrent leur double héritage. À travers l'art et la culture, ils expriment leur gratitude envers le Liban, leur pays d'accueil, tout en honorant leurs racines arméniennes.
Nayirian Blossoms est bien plus qu'un simple spectacle. C'est un témoignage vibrant de l'unité dans la diversité, de la résilience face à l'adversité et de la beauté de l'héritage arménien. En rassemblant des spectateurs de tous horizons, cette représentation magistrale promet d'inspirer.