Je n’aime pas les pessimistes, mais je trouve parfois qu’ils ont quelque chose qui mérite qu’on s’y arrête. Le diplomate s'est dit peu optimiste quant à l'avenir de l'Europe et du monde. Il a estimé que l’approche de Vladimir Poutine vers la victoire en Ukraine confirme la chute d’une soupape de sécurité que représente la légitimité internationale.
Le grand échec de l’organisation internationale n’est pas simple. La leçon est claire : si vous n’êtes pas un loup, les loups vous mangeront. Cette victoire indique également que la capacité de l’Occident à diriger le monde a diminué. Cet événement n’est pas du tout ordinaire. C'est que le prestige du policier américain était une des conditions pour conclure des accords et créer la stabilité, malgré ses erreurs et ses crimes.
Le diplomate a ensuite expliqué. Il a déclaré que Poutine n’était ni un apparatchik ni un chef du KGB. Il était un officier ordinaire et recherchait donc une réalisation majeure qui lui offrirait une position distinguée dans l'histoire. Selon les anciennes conceptions, conserver une position avancée nécessitait une guerre majeure. Il est fort probable que Poutine ne soit pas impressionné par ses prédécesseurs au Kremlin, si l’on exclut Staline, « un homme à la fois de guerre et de construction ».
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