Quiconque suit l’actualité de notre région constatera une récurrence notable de l’expression « le lendemain ». Par exemple, depuis le début de la guerre à Gaza, les Palestiniens, y compris le Fatah et le Hamas, ainsi que les Israéliens, les Arabes, les États-Unis et les pays européens, parlent à plusieurs reprises du « lendemain ».
La même chose s’est produite à Bagdad, depuis l’occupation du Koweït par Saddam Hussein jusqu’à l’invasion américaine de l’Irak. L’expression a également été entendue au Liban, en Syrie, au Yémen, au Soudan, en Libye, en Somalie et même dans les pays voisins de notre région, comme l’Afghanistan, avant et après l’occupation américaine.
Certains pays souffrent en attendant le « lendemain », même si leur misère n’est pas aussi douloureuse que dans les pays où les milices iraniennes ont fait des ravages, ou ceux dans lesquels les Frères musulmans ont corrompu leurs institutions. Leur danger n’est pas moindre que celui des milices iraniennes, car la désinformation n’est pas moins nocive que les abus.
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