Malgré les guerres, le 11-Septembre et le Covid, le plus vieux saloon de New York a 170 ans

Peu de choses ont changé depuis 170 ans que le McSorley's OLD Ale House sert ses clients dans l'East Village de Manhattan. La propriétaire de l'établissement new-yorkais, Teresa Maher, explique que le secret est simple : "faire couler l'ale et garder la porte ouverte". (Photo de Charly Triballeau AFP)
Peu de choses ont changé depuis 170 ans que le McSorley's OLD Ale House sert ses clients dans l'East Village de Manhattan. La propriétaire de l'établissement new-yorkais, Teresa Maher, explique que le secret est simple : "faire couler l'ale et garder la porte ouverte". (Photo de Charly Triballeau AFP)
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Publié le Dimanche 25 février 2024

Malgré les guerres, le 11-Septembre et le Covid, le plus vieux saloon de New York a 170 ans

  • Le lieu est rustique et le décor a à peine bougé depuis le début du XXe siècle. Le plancher est hors d'âge et couvert de sciure de bois
  • L'un de ses plus anciens clients est un pompier à la retraite de 93 ans, Mike Rousso, dont le casque numéro 6 est accroché au mur du bar

NEW YORK : Il a connu la Guerre de sécession, deux conflits mondiaux, le 11-Septembre et le Covid-19: le plus ancien saloon de New York tient debout depuis 170 ans en servant quelques bières et des burgers, un morceau d'histoire de la mégapole américaine.

Le secret du McSorley's Old Ale House niché depuis 1854 dans l'East Village de Manhattan? «Faire couler la bière et laisser la porte ouverte», résume sa patronne Teresa Maher qui a succédé en 1994 à son père Matthew Maher, gérant de cette institution new-yorkaise de 1977 à sa mort en 2020.

«C'est un petit lieu très connu», lance-t-elle à l'AFP en tirant ses deux seules pressions, une blonde et une brune, uniques boissons alcoolisées de ce pub américano-irlandais à la façade noire et verte qui a ouvert sept ans avant le déclenchement de la Guerre de sécession (1861-1865) et n'a été dirigé que par trois familles.

«Après 170 ans, beaucoup de gens viennent voir si on est toujours là», s'amuse Mme Maher dont la devise sur le site internet du pub est: «Nous étions là avant votre naissance».

McSorley's Old Ale House vient de fêter son 170e anniversaire avec des gâteaux et des chansons, célébrant aussi comme nombre de bars, restaurants, cafés new-yorkais le fait d'avoir tenu malgré la pandémie de Covid-19 dont la ville se relève.

En 2020, la municipalité avait imposé des règles sanitaires draconiennes forçant les établissements à vendre à emporter ou à servir sur des terrasses montées à la hâte sur les trottoirs.

Un commerce de bouche sur 25 a disparu, notamment en raison de la hausse vertigineuse des prix des baux commerciaux après la pandémie, selon un rapport de 2022.

- «Soyez gentils ou partez» -

«On est propriétaire des murs ce qui nous met pour l'instant à l'abri», espère Mme Maher qui applique à ses clients un autre commandement historique en Amérique: «Be good or be gone» («Soyez gentils ou partez»).

Aujourd'hui impensable, une autre ancienne devise du saloon vantait jusqu'en 1970 «la bonne bière, les oignons et... pas de femmes», avant que McSorley's Old Ale House ne soit légalement contraint d'accepter les deux sexes.

Le lieu est rustique et le décor a à peine bougé depuis le début du XXe siècle. Le plancher est hors d'âge et couvert de sciure de bois.

La carte des plats et des boissons se limite à des burgers/frites, hot dogs, quelques sandwiches dont le réputé au pâté de foie, deux bières et trois sodas.

Les prix sont très inférieurs à n'importe quel estaminet new-yorkais.

Ce qui explique que des consommateurs réguliers, curieux et touristes continuent de pousser les portes battantes du saloon.

- Dinde en 1917 -

L'un de ses plus anciens clients est un pompier à la retraite de 93 ans, Mike Rousso, dont le casque numéro 6 est accroché au mur du bar.

McSorley's Old Ale House est d'ailleurs fier de ses liens étroits avec les corps des pompiers, policiers et militaires new-yorkais.

Avec ses moments d'Histoire.

En 1917, avant d'être déployés en Europe durant la Première guerre mondiale, des hommes du 69e régiment d'infanterie de New York étaient partis avec de la dinde préparée par leurs familles dans les cuisines du restaurant.

Et le pub n'est qu'à trois kilomètres du site du World Trade Center dont les deux tours jumelles furent détruites par des avions précipités par le groupe jihadiste Al-Qaïda le 11 septembre 2001, faisant près de 3.000 morts.

«C'est dément ici pour la commémoration du 11-Septembre», confie l'un des habitués, Phil Lavigne, policier à la retraite.

Et la relève est déjà assurée: Sebastian Maher, 19 ans, «regarde comment fait (sa) mère et veu(t) bien sûr un jour diriger» McSorley's Old Ale House.

 


Les exportations saoudiennes de chocolat ont atteint 123 millions de kg en 2024

Le marché des sucreries et du chocolat est en croissance, stimulé par la demande accrue des consommateurs pour des options variées, la forte demande de chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr stimulent les ventes. (SPA)
Le marché des sucreries et du chocolat est en croissance, stimulé par la demande accrue des consommateurs pour des options variées, la forte demande de chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr stimulent les ventes. (SPA)
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  • Les consommateurs achètent en grandes quantités, car les chocolats sont un élément clé des célébrations de l'Aïd.
  • Les prix varient en fonction du type, de l'origine, de l'emballage et des assiettes de service.

RIYAD : Le marché des sucreries et du chocolat est en pleine croissance, stimulé par la demande croissante des consommateurs pour davantage de choix, la forte demande en chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr qui dynamisent les ventes.

Selon l'Autorité de la Zakat, des impôts et des douanes, les importations de chocolat du Royaume dépasseront 123 millions de kg en 2024, reflétant une demande accrue, a rapporté samedi l'Agence de presse saoudienne.

Les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, la Jordanie, l'Égypte et la Turquie figurent parmi les principaux pays d'où le Royaume importe du chocolat, proposant une grande variété de produits pour répondre aux attentes des consommateurs.

Les magasins s'empressent de proposer une large gamme de bonbons et de chocolats fabriqués localement ou importés. Les consommateurs achètent en grandes quantités, car les chocolats sont un élément clé des célébrations de l'Aïd.

Les prix varient en fonction du type, de l'origine, de l'emballage et des assiettes de service. Les sucreries locales varient entre 30 SR (8 $) et 150 SR (40 $) le kilogramme, y compris les bonbons, les caramels, les biscuits et les chocolats.

L'autorité a attribué la stabilité des prix à l'abondance de la production et aux faibles coûts de fabrication, bien que les bonbons importés, en particulier d'Europe et d'Orient, soient plus chers. Le chocolat pur ou noir avec des garnitures spéciales peut coûter jusqu'à SR 300 par kg.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La révolution des frites satisfait les envies des nuits ramadanesques à Djeddah

Avec des ingrédients innovants, tels que des cubes de steak cuits au wok et finis au chalumeau, l'étal d'Abdoush a attiré des milliers de visiteurs pendant le ramadan. (Photo AN de Hashim Nadeem/Supplied)
Avec des ingrédients innovants, tels que des cubes de steak cuits au wok et finis au chalumeau, l'étal d'Abdoush a attiré des milliers de visiteurs pendant le ramadan. (Photo AN de Hashim Nadeem/Supplied)
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  • Les chariots de nourriture et les kiosques traditionnels installés dans les ruelles des quartiers résidentiels et sur les places publiques servent de délicieux plats et boissons, évoquant la nostalgie et ravivant l'esprit du passé. 
  • Sukinah Qattan a déclaré à Arab News que l'atmosphère des fêtes de Jeddah enrichit le secteur culinaire et soutient les chefs locaux.

DJEDDAH : Pendant le mois sacré du Ramadan, les rues de Jeddah s'animent de stands de nourriture, attirant les foules pour savourer les spécialités locales telles que les populaires frites « basta ».

Les étals, en particulier ceux qui vendent des frites, bordent les rues, rassemblant les gens autour d'un festin de saveurs locales.

Les chariots de nourriture et les kiosques traditionnels installés dans les ruelles des quartiers résidentiels et sur les places publiques servent de délicieux plats et boissons, évoquant la nostalgie et ravivant l'esprit du passé. 

Après des années de perfectionnement dans la cuisson des steaks, Abdoush a décidé d'élever le niveau des frites en y ajoutant des cubes de steak de première qualité, nappés de sa sauce fétiche. (Photo AN de Hashim Nadeem)
Après des années de perfectionnement dans la cuisson des steaks, Abdoush a décidé d'élever le niveau des frites en y ajoutant des cubes de steak de première qualité, nappés de sa sauce fétiche. (Photo AN de Hashim Nadeem)

Le mot « basta » vient du terme arabe « basata » signifiant simplicité, et représente une expérience modeste, abordable et riche en saveurs.

Dans ces cadres attrayants, les marchés s'animent tandis que l'arôme de la kebda (foie), de la balila (pois chiches) et des frites remplit l'air, apportant la chaleur des rassemblements sociaux qui définissent le mois sacré.

Maintenir la tradition en vie

Abdulrahman Ghazi, propriétaire de l'échoppe Balilat Ajdadna, a parlé à Arab News de l'amour de la ville pour ses plats de rue.

« Les frites ont toujours été un plat favori du ramadan, tout comme le balila et le foie. Nous servons des clients dans le quartier d'Al-Safa depuis 28 ans et nos fidèles clients nous connaissent bien. »

« Nous préparons la kebda selon une vieille méthode traditionnelle, mais avec notre propre touche. Nous la cuisinons avec de l'huile naturelle, du suif et de la graisse d'agneau, sans utiliser d'autres huiles. Cette technique est très appréciée », explique M. Ghazi.

La façon authentique de préparer le balila prend plus de temps et nécessite au moins trois heures de cuisson lente à feu doux avec beaucoup d'eau, a-t-il ajouté.

« Autrefois, le balila était trempé pendant 12 heures avant d'être cuit, afin de s'assurer qu'il était bien débarrassé des résidus de bicarbonate, une étape cruciale que beaucoup négligent aujourd'hui. Malheureusement, certains utilisent maintenant le bicarbonate avec un autocuiseur pour accélérer le processus, ce qui lui enlève sa véritable saveur ».

Il insiste sur le fait que la bonne façon de préparer le balila est de laisser tremper les pois chiches pendant la nuit, de les laver soigneusement et de les faire cuire lentement.

C'est pourquoi nous l'appelons « Balila Ajdadna », car elle est préparée comme le faisaient nos ancêtres à La Mecque, d'où nous sommes originaires », ajoute M. Ghazi.

Le prix du balila de l'échoppe est de 5 riyals (1,30 dollar) pour une petite assiette et de 10 riyals pour une grande. La petite assiette de frites coûte 6 rials et la grande 12 rials, avec toutes les sauces possibles.

Bien que la hausse des coûts, notamment de l'huile, ait entraîné une augmentation des prix, M. Ghazi a déclaré qu'il s'efforçait de les maintenir stables.

« Nos prix restent les mêmes tout au long de l'année, même pendant le Ramadan. Nous n'imposons pas de taxes supplémentaires et nous avons toujours absorbé les coûts nous-mêmes. »

Les frites prennent un nouveau tournant

Si certains vendeurs sont restés fidèles à la tradition en servant les frites avec des sauces saoudiennes classiques telles que l'ail et le homar (tamarin), d'autres ont introduit des éléments de diverses cuisines, élevant le plat au-delà de sa forme conventionnelle.

Dans une interview accordée à Arab News, le créateur de contenu saoudien Abdoush, qui compte plus d'un demi-million d'abonnés sur les réseaux sociaux, a fait part de l'inspiration qui l'a poussé à lancer son stand de frites, que les habitants surnomment « le stand du riche » en référence au prix élevé de ses frites (60 dollars saoudiens).

Après des années de perfectionnement dans la cuisson des steaks, Abdoush a décidé d'améliorer la qualité des frites en y ajoutant des cubes de steak de première qualité, nappés de sa sauce préférée.

« Pour moi, il s'agit de prendre quelque chose de familier et d'en faire une expérience inoubliable », explique-t-il.

Son stand de steak frites, Crusty, est situé dans la rue Ali Abou Al-Ola, dans l'arrière-cour d'une maison du quartier, et sert des files de clients enthousiastes.

Avec des ingrédients innovants, tels que des cubes de steak cuits au wok et finis au chalumeau, l'échoppe d'Abdoush a attiré des milliers de visiteurs pendant le Ramadan.

L'échoppe est très animée, avec quatre comptoirs dédiés aux frites. Une vingtaine d'employés gèrent l'opération, écoulant plus de 100 kg de steak par jour et une quantité non mesurée de pommes de terre.

Selon Aboush, Crusty sert en moyenne 500 clients en semaine, et plus de 700 le week-end.

« Nous faisons cela par amour et par passion. La nourriture est vraiment extraordinaire, c'est une bénédiction », a-t-il déclaré.

Mais qu'est-ce qui rend les frites d'Abdoush si chères ?

« Ce qui compte, c'est le processus de fabrication des frites. Nous ne les faisons pas simplement frire dans de l'huile ordinaire : nous y ajoutons du suif et de la graisse de bœuf provenant des steaks. Le steak que nous utilisons est le contre-filet russe, une coupe de qualité supérieure connue pour son persillage et sa riche teneur en graisse. Nous ajoutons environ la moitié d'un steak sur les frites », explique-t-il.

« Nous préparons également une sauce spéciale que nous arrosons sur les steaks-frites, mais je recommande vivement d'y ajouter des homards (tamarin). Cela donne au plat une touche unique.

L'inspiration d'Abdoush derrière le steak-frites est liée à la culture de Djeddah, en particulier à l'essor des pop-ups de frites. « Personnellement, j'adore préparer des steaks, et avec cinq ans d'expérience, c'était le concept parfait à mettre en œuvre. »

Crusty a démarré l'année dernière et sa popularité a atteint un nouveau niveau cette année.

Après le ramadan, Abdoush prévoit de lancer son premier restaurant Crusty spécialisé dans les steaks. « Nous ne nous contenterons pas de servir des frites et des steaks, nous ajouterons également des hamburgers au menu », a-t-il déclaré.

Les habitants et les visiteurs affluent vers ces stands, où ils ne se contentent pas de déguster de délicieux plats, mais assistent également à des démonstrations de cuisine en direct.

Sukinah Qattan, l'une des visiteuses de Crusty, a déclaré à Arab News : « Cette atmosphère ne fait pas qu'accroître le plaisir de la dégustation ; elle enrichit également le secteur culinaire de l'Arabie saoudite, soutient les chefs locaux et renforce la présence des plats traditionnels sur la scène culturelle moderne. »

D'autres stands de frites proposent des frites plus abordables. Par exemple, le Adani Bar Cafe et le restaurant Ma'loom servent des frites pour un prix ne dépassant pas SR15.

Toutefois, ils innovent en coupant les pommes de terre en cubes, au lieu de la forme traditionnelle des frites, et en les nappant d'une sauce à la coriandre, à l'ail et au citron, dont les visiteurs raffolent.

Anas Abbas, un amateur de frites de Jeddah, a déclaré à Arab News : « Chaque Ramadan, je ne manque pas de me rendre à Adani Bar. J'adore leurs frites. Elles sont vraiment devenues une tradition du ramadan. J'en ramène toujours à la maison pour ma mère après ses prières de Taraweeh, car elle aussi apprécie cette délicieuse friandise. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les préparatifs de l’Aïd al-Fitr commencent en Arabie saoudite

À l'approche de l'Aïd A-Fitr, les préparatifs de fête battent leur plein en Arabie saoudite. (SPA)
À l'approche de l'Aïd A-Fitr, les préparatifs de fête battent leur plein en Arabie saoudite. (SPA)
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  • Les foules se rassemblent dans les centres commerciaux et sur les marchés pour faire des achats de dernière minute avant les fêtes de fin d'année
  • Les autorités procèdent à de vastes préparatifs sur les lieux saints alors que les fidèles se préparent aux prières de l'Aïd.

RIYAD : À l’approche de la fin du mois sacré du Ramadan, les préparatifs s’intensifient en Arabie saoudite pour les célébrations de l’Aïd al-Fitr et la semaine de congé qui les accompagne.

Les mosquées du Royaume se tiennent prêtes pour la prière de l’Aïd, tandis que les centres commerciaux voient affluer les foules venues acheter vêtements, friandises et jouets pour marquer cette fête annuelle.

Les familles, quant à elles, se préparent à cette grande occasion.

“Nous sommes à quelques jours de l'Aïd Al-Fitr, la célébration d'une semaine qui marque la fin du Ramadan, mois sacré de jeûne et de réflexion spirituelle, et les préparatifs pour cette célébration annuelle ont déjà commencé”, a déclaré Abdulaziz Ali Saleh, un acheteur rencontré au marché de Dheera, à Riyad.

Il ajoute qu’une part importante des achats de l’Aïd consiste à choisir les robes et les thobes qui seront portés lors des rassemblements familiaux.

“À l’approche de l’Aïd, nous nous rendons dans les magasins, choisissons de jolis tissus et achetons les tenues que nous porterons dès le matin du grand jour. Nous achetons également des bonbons et des chocolats pour les enfants”, explique Rumana Shahid, femme au foyer à Riyad.

“C’est une période de rassemblements et de célébration, marquant la fin du mois de jeûne. On se réunit en famille et entre amis pour partager des moments de joie. L’essence de cette fête annuelle réside dans le renforcement des liens familiaux et dans l’attention portée à ceux qui nous sont chers”, ajoute-t-elle.

Manal Al-Harbi, résidente de Riyad, a décrit l’ambiance festive dans les centres commerciaux à l'approche de l'Aïd : "Les gens, accompagnés de leur famille et de leurs enfants, affluent dans les centres commerciaux pour acheter des vêtements neufs, des chocolats et d'autres cadeaux à offrir à leurs proches à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, la fête la plus joyeuse du calendrier islamique".

"J’ai visité plusieurs centres commerciaux hier soir et aujourd’hui, et je les ai trouvés bondés de monde, tous affairés à faire leurs achats de dernière minute pour l’Aïd", a-t-elle confié.

"L’esprit de l’Aïd se fait sentir partout, surtout le soir. Les rues, illuminées de guirlandes colorées, s’animent, et tout ce qui paraît ordinaire en journée prend une nouvelle vie à la veille de cette grande célébration", a-t-elle ajouté.

Les préparatifs officiels en vue de l’Aïd ont également été lancés dans les sites religieux à travers le Royaume.

Le ministère des affaires islamiques, de la Da’wah et de l'Orientation a entrepris de vastes préparatifs dans les mosquées et les lieux de prière en plein air, selon l'agence de presse saoudienne.

Un nettoyage minutieux et une stérilisation méticuleuse ont été menés afin de garantir des conditions d’hygiène optimales dans ces lieux sacrés.

En parallèle, les systèmes électriques, les climatiseurs et les équipements audio ont été entretenus pour assurer un fonctionnement optimal et offrir un maximum de confort aux fidèles.

La direction régionale du ministère des Affaires islamiques, de la Da’wah et de l’Orientation à Médine a finalisé les préparatifs en vue de la prière de l’Aïd, en équipant 925 mosquées et espaces de prière en plein air à travers la région.

Des inspections sur le terrain ainsi que des opérations de maintenance ont été menées pour garantir que tous les lieux sont prêts à accueillir l’afflux attendu de fidèles.

Selon le calendrier Umm Al-Qura, la prière de l’Aïd commencera 15 minutes après le lever du soleil.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com