Nathalie Goulet confie à Arab News en français son enthousiasme pour l’avenir de l’Arabie saoudite

Nathalie Goulet, femme politique française et sénatrice de l'Orne depuis 2007 et membre de l’Union des démocrates et indépendants au Sénat, effectue une visite de quelques jours en Arabie saoudite afin d’assister au Forum des médias saoudiens. (Photo fournie).
Nathalie Goulet, femme politique française et sénatrice de l'Orne depuis 2007 et membre de l’Union des démocrates et indépendants au Sénat, effectue une visite de quelques jours en Arabie saoudite afin d’assister au Forum des médias saoudiens. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 22 février 2024

Nathalie Goulet confie à Arab News en français son enthousiasme pour l’avenir de l’Arabie saoudite

  • «L’IA est en passe de changer notre vie de façon radicale. En quelques années, elle est passée de l'ombre à la lumière, de la fiction à la réalité»
  • «Les journalistes se posent la question de leur liberté dans un système où l'information est financiarisée»

RIYAD: Nathalie Goulet, femme politique française et sénatrice de l'Orne depuis 2007 et membre de l’Union des démocrates et indépendants au Sénat, effectue une visite de quelques jours en Arabie saoudite afin d’assister au Forum des médias saoudiens, qui s’est tenu du 19 au 21 février puis à la Saudi Cup les 23 et 24.

En marge de ce forum, Nathalie Goulet a accordé à Arab News en français une interview exclusive durant laquelle elle a confié: «Je suis en Arabie d’abord pour participer au Forum des médias. C'est extrêmement important de voir la fusion, ce qui se déroule autour du secteur des médias dans une période mondialement très déstabilisée et comment l'Arabie saoudite, les pays environnants, mais aussi d'autres pays arabes interviennent dans le secteur des médias, qui est tout à fait essentiel.»

Le Forum des médias saoudiens

«Il est très intéressant de pouvoir écouter les uns et les autres et de voir toute cette industrie autour du média à l'heure de la déstabilisation mondiale, du complotisme, des fake news, de l'intelligence artificielle (IA), d'une financiarisation des médias. C’est peut-être la fin des médias papier. Donc, c'est un moment crucial et il est important de pouvoir assister à ce forum.»

«L’IA est en passe de changer notre vie de façon radicale. En quelques années, elle est passée de l'ombre à la lumière, de la fiction à la réalité. Les experts s'accordent à dire qu’elle va bouleverser notre monde plus profondément que toute autre technologie.»

À cet effet, Nathalie Goulet a expliqué: «Il y a eu un débat là-dessus ce matin. C'était d'ailleurs assez intéressant parce que, en réalité, avec la rapidité de l'information, avec un smartphone, je peux devenir journaliste, alors que je ne le suis pas. Avec l'intelligence artificielle, c'est peut-être simplement le contraire, on aura peut-être besoin des médias papier pour une déontologie, une réflexion, un recul par rapport aux événements et peut- être plus de crédibilité.»

«Un certain nombre de lecteurs se détourneront peut-être des médias en ligne pour aller vers l'original, c'est-à-dire le papier. Cela passe aussi, évidemment, par l'éducation aux médias d’une jeunesse qui doit apprendre à ouvrir un journal.»

Concernant la crédibilité de l’information et son impact sur l’ensemble de la société, Nathalie Goulet a posé durant cette interview un certain nombre de questions sur la collecte, la vérification, le traitement et la diffusion… Elle s’est également interrogée sur la publication d’informations non crédibles sur les réseaux sociaux.

Mme Goulet a confié à Arab News en français: «C'est un enjeu. Surtout, qui est journaliste aujourd’hui? Il faut revenir un peu à la base du métier de journaliste, de la déontologie… D'ailleurs, on a parlé ce matin de la nécessité de vérifier ses sources, d'attendre un peu avant de diffuser.»

«En effet, quand on diffuse des informations qui ne sont pas exactes, la vitesse de l'information a n'a rien à voir avec la vitesse du démenti. En fait, on peut ruiner des réputations, on peut ruiner des situations et on peut tuer des gens avec les médias.»

«De toute façon, l'arme de destruction massive aujourd'hui, ce sont les médias. C'est bien que l’on en parle au niveau régional. Je ne crois pas à de grandes initiatives internationales. Pour moi, ça ne fonctionne pas.»

«En revanche, des initiatives comme celle qui consiste à créer non pas un club saoudo-européen, mais un club entre l'Arabie saoudite et la France pour les médias puis de l’étendre à deux ou trois pays européens, éventuellement francophones, comme la Belgique, la Suisse, sont efficaces.»

«Il pourrait être très intéressant d'avancer sur ce sujet, parce qu'il y a de très grandes différences en ce qui concerne la liberté de la presse ici ou là. On le voit bien dans certains endroits où la presse n'est pas libre. Est-on libre de tout dire? Peut-on tout dire dans n'importe quelles conditions?»

«Ce sont vraiment des discussions de société, et la liberté de la presse est un sujet. Nous avons des débats en France en ce moment, notamment avec la financiarisation des chaînes télévisées et des médias traditionnels. Les journalistes se posent la question de leur liberté dans un système où l'information est financiarisée.»

Relations bilatérales

Au sujet des relations bilatérales, la sénatrice a affirmé: «Elles sont à leur meilleur niveau. D'abord avec une coopération très forte, mais aussi en termes d'image. En France, l'image de l'Arabie saoudite s'est vraiment beaucoup améliorée. Je pense que le travail de nos ambassadeurs respectifs y est pour quelque chose.»

«Je crois que c'est vraiment très visible, et puis l'ouverture du pays, on la voit sur les écrans. Les gens vont finir par avoir une autre image de l'Arabie saoudite, une image de modernité qu'elle mérite aujourd'hui compte tenu des efforts qui ont été faits et du résultat.»

«Quand j'ai rencontré le prince Mohammed ben Salmane à Paris, en 2016, il n'avait pas encore annoncé ces projets. Sa réforme de 2030 était en gestation et tout ce qu'il a annoncé ensuite, il l'a fait. Les fâcheux vous diront que ce n’est pas assez et que ça ne va pas assez vite. Ceux qui connaissent le pays depuis longtemps voient la différence.»

Place de la femme et Vision 2030

À propos de la Vision 2030, Mme Goulet a affirmé: «C’est une vision très importante pour l'Arabie, les Saoudiens et les Saoudiennes, mais aussi pour toute la région. La situation de la femme saoudienne a évolué, on l’a vu dans les médias, on le voit dans votre rédaction, où les femmes sont majoritaires, et on le voit dans le monde des affaires de la même façon.»

«Je pense que tout cela prend sa place, mais, vous savez, cela ne s'est pas fait en un jour en France non plus. On est obligé de voter des lois pour la parité très régulièrement. Donc je pense que les choses doivent prendre leur temps, mais il y a une jeunesse saoudienne qui pousse, avec des réformes de structure qui sont irréversibles.»

En tant que sénatrice, Nathalie Goulet recommande aux Saoudiennes d’étudier. «Je pense que l'éducation est aussi une clé, les langues étrangères, le français, bien sûr. C'est extrêmement important. L'indépendance financière et l'indépendance professionnelle sont des clés pour le développement et l’épanouissement des jeunes femmes.»

«Je crois beaucoup aux vertus du travail, c'est peut-être l'ancienne école… Je pense que les études sont très importantes, surtout dans un pays où elles sont très disponibles, très nombreuses et très ouvertes.»

«Il y a le fait de pouvoir voyager à l'étranger, de faire des stages, de pouvoir comparer, évidemment, et de revenir dans son pays pour y créer des entreprises. On le voit bien à AlUla, à Riyad, à Djeddah, où la culture et le sport contribuent à l’épanouissement quotidien… Tout ce qui peut aider à l’épanouissement des femmes doit être pris en considération. Cela ne retire rien aux sociétés traditionnelles et au respect des traditions. Je pense que les deux sont compatibles.»

«Les choses ont avancé très vite et je pense que les changements sociétaux sont toujours une période très difficile, car c'est un moment où les changements ne sont pas encore complètement ancrés. Cela peut aussi créer des tensions dans une société très traditionnelle comme l’est ou l’était la société saoudienne. Donc, c'est un moment où il faut soutenir ces mouvements.»

«Quand on voit, par exemple, ce qui se passe avec les femmes en Iran, on se rend compte à quel point les femmes saoudiennes sont désormais libérées. Si vous voyez ce qui se passe en Afghanistan, où les femmes sont privées d'éducation, de soins, en Iran, où elles sont maltraitées et persécutées pour un voile que les femmes saoudiennes ne sont plus obligées de mettre», a-t-elle ajouté.

Saudi Cup

«C'est le deuxième objectif de ma visite puisque je suis invitée à la Saudi Cup. Des éleveurs et des spécialistes de la filière équine de mon département sont très impliqués dans la gestion et le suivi des écuries de la famille royale. Pour l’encadrement technique spécifique et l'élevage des chevaux, il y aura des Français de très grande qualité. En tant que Normande, en tant qu’Ornaise, je dois dire que Le Haras national du Pin, que l’on appelle “le Versailles du cheval”, est un endroit absolument extraordinaire. C’est un haras national spectaculaire qui se trouve dans l'Orne.»

«Je pense que là encore, on pourrait avoir des coopérations. Je pense qu'il y a des équipes qui vont venir chez nous s'entraîner pour les Jeux olympiques. Ce sera une très bonne occasion de rencontrer les équipes saoudiennes. Tout est déjà assez bien organisé. Beaucoup de propriétaires du Golfe qui ont des haras en Normandie, mais je pense que l'on peut faire mieux.»

«La Vision 2030 change aussi les mentalités de gens qui ne seraient probablement pas venus en Arabie saoudite – ou seulement pour un événement – et qui viennent maintenant. Je dirais: “Regardez un peu ce qui se passe ici, avec un œil différent, voyez le changement des mentalités et l'excellence des rapports entre la France et l'Arabie saoudite en ce moment.”»

Conflit israélo-palestinien

Le conflit israélo-palestinien prend une trajectoire dangereuse; la situation humanitaire se dégrade et devient très alarmante. À ce sujet, la sénatrice a déclaré: «Je pense qu'on n'est plus du tout dans le rationnel. On est dans une situation qui est née du pogrom du 7 octobre et d'une réaction des autorités israéliennes, avec un Premier ministre israélien qui a son agenda, et je crains que cet agenda ne soit pas forcément favorable à la paix. Il y a des élections bientôt et il veut se maintenir au pouvoir.»

«C’est une situation absolument dramatique, d'abord d’un point de vue humain, pour les victimes du pogrom du 7 octobre et une situation humanitaire à Gaza qui est absolument tragique.»

«Avec la situation globale des Palestiniens, qui n'ont pas eu d'élections depuis très longtemps, une terrible corruption et, en plus, la bande de Gaza aux mains du Hamas, qui est quand même le bras armé des Frères musulmans dans la région, et donc une population qui est aussi prise en otage… Tout cela crée une situation globale extrêmement douloureuse.»

«Mais je crains de ne pas avoir beaucoup de pouvoir sur le sujet. On laisse les femmes afghanes mourir sous leurs burqas, les femmes iraniennes se faire massacrer dans les rues, l'Afrique de l'Ouest en plein désarroi… Il y a divers mouvements islamistes, on laisse des milliers de migrants mourir au milieu de la Méditerranée…»

«Notre civilisation et les organisations internationales ont tendance à laisser les choses en l'état. Ce n’est pas très glorieux. On peut se poser des questions sur l’efficacité des organisations internationales.»

Elle a ajouté: «Évidemment, on peut quand même contrôler les financements donnés, notamment par l'Union européenne, pour être sûrs qu’ils sont bien destinés aux populations et ne sont pas détournés.»

«En voyant que des membres de l'Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) qui ont participé au pogrom du 7 octobre, on peut s'interroger… Les Palestiniens de Gaza ont besoin de cette aide humanitaire. Donc c'est une tragédie absolue.»

«Mais la communauté internationale ne fait rien de concret, ni pour un cessez-le-feu ni pour récupérer les otages. Depuis le 7 octobre, cela commence à faire beaucoup. La population israélienne est en grève, elle est dans les rues, elle manifeste, elle veut récupérer les otages à tout prix, mais le Premier ministre israélien n'entend pas arrêter les bombardements. Lui, il a son agenda, mais sa population ne le suit pas forcément, comme vous pouvez vous en rendre compte tous les jours.»

«Je suis assez catastrophée et, en même temps, assez prudente par rapport aux positions définitives, parce qu'il y a tellement de vies en jeu. Et c'est une telle tragédie que personne ne peut rester insensible aux enfants de Gaza ni aux autres. Les vies, toutes les vies, valent la même chose. C'est une situation très compliquée et on voit là à quel point la communauté internationale est incapable de trouver une solution.»

Nathalie Goulet a terminé notre entretien sur ces mots: «La France a toujours soutenu la solution à deux États; je crois que ce qui s'est passé après le 7 octobre interdit complètement d'imaginer une solution à un État, parce que la haine a atteint un paroxysme et la défiance aussi. Je pense que ce qui se passe à Gaza finira par avoir des répercussions sur les relations diplomatiques avec Israël pour des pays qui n'en avaient pas jusque-là. Et les F16 ne font pas tout; il y a beaucoup de voix israéliennes qui s'élèvent aussi dans ce système.»


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com