Mort de Navalny : l'Occident pointe la responsabilité de Moscou

Des gens brandissent des pancartes devant l'ambassade de Russie à Washington, DC, le 16 février 2024, à la suite du décès du chef de l'opposition russe Alexei Navalny (Photo, AFP).
Des gens brandissent des pancartes devant l'ambassade de Russie à Washington, DC, le 16 février 2024, à la suite du décès du chef de l'opposition russe Alexei Navalny (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 17 février 2024

Mort de Navalny : l'Occident pointe la responsabilité de Moscou

  • Pour la Première ministre estonienne, «le régime voyou» russe est responsable de la mort d'Alexeï Navalny
  • «Dans la Russie d'aujourd'hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort», a dénoncé le président français Emmanuel Macron

PARIS: La mort vendredi dans une prison de l'Arctique du célèbre opposant russe de 47 ans, Alexeï Navalny, a suscité l'indignation des Occidentaux, l'UE pointant la seule responsabilité du "régime russe" et certains pays évoquant un crime de Vladimir Poutine.

Etats-Unis : pour Biden, «Poutine est responsable»

Le président américain Joe Biden s'est dit "scandalisé" par la mort de l'opposant, une "voix puissante pour la vérité", et a jugé que Vladimir "Poutine était responsable". "Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé", a-t-il toutefois admis.

Pour la vice-présidente américaine Kamala Harris, c'est là "un nouveau signe de la brutalité" du président russe.

L'ONU demande une «enquête crédible»

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé une "enquête complète, crédible et transparente" sur la mort d'Alexeï Navalny.

Le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a appelé à la "fin des persécutions" en Russie.

UE : le «régime» russe «seul responsable»

L'UE tient "le régime russe" pour "seul responsable de la mort tragique" d'Alexeï Navalny, a averti le président du Conseil européen Charles Michel. L'opposant "s'est battu pour les valeurs de liberté et de démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime", a-t-il ajouté.

Otan : la Russie «doit répondre à de sérieuses questions»

La Russie "doit répondre à de sérieuses questions" concernant cette mort, a estimé le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

Poutine : un «monstre», pour le Premier ministre du Canada

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de "monstre" Vladimir Poutine, qui "réprimera quiconque se bat pour la liberté du peuple russe".

Pour la femme de Navalny, Poutine doit être puni

Vladimir Poutine doit être "tenu pour personnellement responsable" et "puni" pour les atrocités commises contre Alexeï Navalny, a réagi d'Allemagne son épouse Ioulia Navalnaïa.

Le Vatican «stupéfié»

La nouvelle "nous a stupéfiés et remplis de douleur", a affirmé le secrétaire d’Etat du Vatican (le numéro deux du Saint-Siège), le cardinal Pietro Parolin.

Allemagne : le chancelier Scholz «très attristé»

L'opposant a "payé son courage de sa vie", a déploré le chancelier allemand Olaf Scholz qui s'est dit "très attristé".

"Il est horrible qu'une voix courageuse, intrépide et engagée pour son pays ait été réduite au silence par des méthodes terribles", a réagi l'ex-chancelière Angela Merkel, "extrêmement bouleversée".

Royaume-Uni : une «immense tragédie» pour le peuple russe

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a parlé de l'"immense tragédie" que constitue pour le peuple russe la mort d'Alexeï Navalny, rendant hommage au "courage" du "plus farouche défenseur de la démocratie" en Russie.

France : «colère et indignation»

"Dans la Russie d'aujourd'hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort", a dénoncé le président français Emmanuel Macron, pour lequel le décès d'Alexeï Navalny dit "la faiblesse du Kremlin et la peur de tout opposant".

Italie : un rappel des «époques les plus sombres de l’histoire»

"La mort d’Alexeï Navalny (...) constitue la pire et la plus injuste fin d’une histoire humaine et politique qui a secoué la conscience de l’opinion publique mondiale", a commenté le président italien Sergio Mattarella, selon lequel l'opposant a payé "un prix injuste et inacceptable qui nous rappelle les époques les plus sombres de l’histoire".

Pour la Pologne, pas de pardon pour le Kremlin

"Alexeï nous n'allons jamais t'oublier. Et nous ne leur pardonnerons jamais", a promis Donald Tusk, le Premier ministre polonais. Le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski a quant à lui accusé Vladimir Poutine d'être "responsable" de la mort de l'opposant.

L'Estonie fustige un «régime voyou»

Pour la Première ministre estonienne, "le régime voyou" russe est responsable de la mort d'Alexeï Navalny.

Lettonie : Navalny "brutalement assassiné par le Kremlin»

Alexeï Navalny "vient d'être brutalement assassiné par le Kremlin, c'est un fait et c'est quelque chose qu'il faut savoir sur la vraie nature du régime actuel de la Russie", a lancé le président letton Edgars Rinkevics.

Ukraine : Poutine doit «rendre des comptes», dit Zelensky

"Il est évident pour moi que (Alexeï Navalny) a été tué comme des milliers d'autres qui ont été torturés à mort à cause d'une seule personne, Poutine, qui ne se soucie pas de qui va mourir tant qu'il conserve sa position", a lancé le président ukrainien Volodomyr Zelensky à Berlin, ajoutant que Poutine "devra rendre des comptes pour ses crimes".

Les dernières semaines d'Alexeï Navalny dans sa prison de l'Arctique

Le principal opposant russe, Alexeï Navalny, a passé ses derniers jours isolé dans une prison de l'Arctique. Via des messages passés à ses avocats et diffusés par son équipe sur les réseaux sociaux, il racontait son quotidien avec humour et optimisme.

Voici ce que le charismatique militant anticorruption, mort vendredi selon les autorités, disait de sa vie de bagnard au-delà du cercle polaire :

«La nuit, puis le soir, puis à nouveau la nuit»

Le 26 décembre, M. Navalny a posté de sa nouvelle colonie pénitentiaire de Kharp son premier message, après n'avoir donné aucune nouvelle pendant des semaines en raison de son transfert à partir de son ancienne prison de la région de Vladimir, plus proche de Moscou.

"Je suis votre nouveau grand-père gel", ironisait-il, se comparant à l'équivalent du père Noël dans le folklore russe. "J'ai un touloup, une ouchanka et j'aurai bientôt des valenko", ajoutait-il, évoquant les traditionnels manteaux, chapeaux et bottes d'hiver en fourrure.

"Je vis maintenant au-delà du cercle polaire (...) mais je ne dis pas +ho-ho-ho" mais plutôt "oh-oh-oh" quand je regarde par la fenêtre, où c'est d'abord la nuit, puis le soir, puis à nouveau la nuit", racontait l'opposant.

Il se disait fatigué d'un voyage de 20 jours depuis son ancienne prison mais ajoutait : "ne vous inquiétez pas pour moi, tout va bien".

Isolement et froid polaire 

Quelques semaines plus tard, après une période de quarantaine, M. Navalny a donné plus de détails sur ses conditions de vie.

"L'idée selon laquelle Poutine était (suffisamment) satisfait de m'avoir placé dans une caserne du Grand Nord pour qu'ils cessent de me mettre à l'isolement était... naïve", déclarait l'opposant.

M. Navalny a passé plus de 300 jours à l'isolement, une punition pour des violations que lui imputent les autorités carcérales mais que le militant voit comme une vengeance.

Cette fois, les gardiens lui ont reproché de s'être mal présenté à eux. Résultat, "sept jours à l'isolement".

Autorisé à sortir pour une promenade quotidienne dans l'obscurité totale à 6H30 du matin, M. Navalny s'est "promis qu'il sortirait par n'importe quel temps".

Sa cellule, quant à elle, mesure "onze pas d'un mur à l'autre". Les températures peuvent descendre jusqu'à -32°C.

"Même par une telle température, on peut marcher plus d'une demi-heure, à condition d'avoir le temps de faire repousser son nez, ses oreilles et ses doigts", ironisait-il encore le 9 janvier.

Réveil à cinq heures 

Alexeï Navalny tournait aussi en ridicule les routines dans sa prison.

Le 22 janvier, il a ainsi raconté que les gardiens réveillaient tout le monde à cinq heures pour l'hymne national russe.

"Et, juste après cela, la deuxième chanson la plus importante du pays : Je suis russe" du chanteur Shaman, la nouvelle star des grands concerts "patriotiques" organisés par le Kremlin.

"Imaginez la scène : (région de) Iamalo-Nénétsie, nuit polaire, dans une colonie pénitentiaire, le prisonnier Navalny, qui purge une peine de 19 ans et que la propagande du Kremlin réprimande depuis des années pour avoir participé à des marches russes, s'exerce à chanter "Je suis Russe", se moquait l'opposant.

Manifestations en Europe et aux Etats-Unis pour dénoncer la mort d'Alexeï Navalny

Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi soir à travers l'Europe et aux Etats-Unis pour rendre hommage à l'opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny, dont Moscou a annoncé le décès.

M. Navalny, qui avait rallié de nombreux partisans avec ses critiques contre la corruption de la Russie de Vladimir Poutine, est mort vendredi à 47 ans dans la colonie pénitentiaire de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison.

A Varsovie, une centaine de personnes ont manifesté devant l'ambassade de Russie en Pologne, en majorité des jeunes dont beaucoup semblaient bouleversés.

«Envoyez-moi de l'argent»

A une audience au tribunal le 15 février - à la veille de sa mort -, Alexeï Navalny est apparu via vidéo de bonne humeur, en train de plaisanter aux dépens du juge au sujet d'une série d'amendes qui lui avaient été infligées.

"Votre honneur, je vais vous envoyer mon numéro de compte personnel pour que vous, avec votre énorme salaire de juge fédéral, puissiez m'envoyer de l'argent", a-t-il déclaré en riant.

"Je n'ai plus d'argent et, grâce à vos décisions, j'en aurai encore moins. Alors envoyez-en moi !", lançait-il.

«Je t'aime»

Le dernier message de M. Navalny, diffusé le jour de la Saint-Valentin, était dédié à sa femme, Ioulia.

"Toi et moi, nous avons tout, comme dans la chanson : des villes, des lumières d'aérodromes, des tempêtes de neige bleues et des milliers de kilomètres qui nous séparent", a-t-il déclaré, citant une chanson populaire de l'ère soviétique.

"Mais je sens que tu es près de moi à chaque seconde et je t'aime de plus en plus", disait-il.

Vendredi, Ioulia Navalnaïa a appelé à "punir" Vladimir Poutine et son régime pour la mort de son mari.


Record de 281 travailleurs humanitaires tués dans le monde en 2024, selon l'ONU

 Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis. (AFP)
Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis. (AFP)
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  • L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database
  • "Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires

GENEVE: Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis.

L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database.

"Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinateur des situations d'urgence, Tom Fletcher, dans le communiqué.

Le Britannique souligne que "cette violence est inadmissible et dévastatrice pour les opérations d'aide".

"Les États et les parties au conflit doivent protéger les humanitaires, faire respecter le droit international, poursuivre les responsables et mettre un terme à cette ère d'impunité".

L'année 2023 avait déjà connu un nombre record, avec 280 travailleurs humanitaires tués dans 33 pays.

L'ONU souligne que la guerre à Gaza "fait grimper les chiffres". Il y a eu "au moins 333 travailleurs humanitaires qui ont été tués rien que dans la bande de Gaza" depuis le début de la guerre en octobre 2023, a indiqué le porte-parole de l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Nombre d'entre eux ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions alors qu'ils fournissaient de l'aide humanitaire. La plupart travaillaient pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dont 243 employés ont été tués depuis la guerre à Gaza, a indiqué M. Laerke.

Parmi les autres travailleurs humanitaires tués depuis le début de la guerre à Gaza figure notamment du personnel du Croissant-Rouge palestinien, a-t-il relevé.

Mais les menaces qui pèsent sur les travailleurs humanitaires ne se limitent pas à Gaza, indique l'ONU, soulignant que des "niveaux élevés" de violence, d'enlèvements, de harcèlement et de détention arbitraire ont été signalés, entre autres, en Afghanistan, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, au Soudan, en Ukraine et au Yémen.

La majorité du personnel humanitaire tué sont des employés locaux travaillant avec des ONG, des agences de l'ONU et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

L'ONU explique que la violence à l'encontre du personnel humanitaire s'inscrit dans "une tendance plus large d'atteintes aux civils dans les zones de conflit", avec l'an dernier "plus de 33.000 civils morts enregistrés dans 14 conflits armés, soit une augmentation de 72% par rapport à 2022".

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.