L'Arabie saoudite met en garde contre des répercussions extrêmement dangereuses si Israël lance l'opération de Rafah

Des Palestiniens inspectent une voiture touchée par une frappe israélienne, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 février 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens inspectent une voiture touchée par une frappe israélienne, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 février 2024 (Photo, Reuters).
Une personne en deuil réagit après la mort de Palestiniens dans des frappes israéliennes, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar, à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le 10 février 2024... (Photo, Reuters).
Une personne en deuil réagit après la mort de Palestiniens dans des frappes israéliennes, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar, à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le 10 février 2024... (Photo, Reuters).
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Publié le Samedi 10 février 2024

L'Arabie saoudite met en garde contre des répercussions extrêmement dangereuses si Israël lance l'opération de Rafah

  • Rafah représente le dernier refuge pour des centaines de milliers de civils que l'agression israélienne brutale a contraints à fuir
  • Le Royaume «souligne son refus total et sa ferme condamnation du déplacement forcé des Palestiniens et renouvelle ses appels à un cessez-le-feu immédiat»

RIYAD : L'Arabie saoudite a mis en garde contre des « répercussions extrêmement dangereuses » si Israël lançait une offensive vers la ville méridionale de Rafah, dans la bande de Gaza, où des milliers de Palestiniens ont cherché refuge pour échapper à la guerre entre Israël et le Hamas.

Le ministère des Affaires étrangères du Royaume a déclaré samedi que « https://www.arabnews.fr/node/469611/monde-arabe#:~:text=09%20f%C3%A9vrier%202024-,Gaza%3A%20Isra%C3%ABl%20intensifie%20ses%20frappes%20%C3%A0,o%C3%B9%20Washington%20redoute%20un%20%C2%ABd%C3%A9sastre%C2%BB&text=TEL%2DAVIV%3A%20L'arm%C3%A9e,Palestiniens%20ayant%20fui%20les%20combats.Rafah représente l’ultime refuge pour des centaines de milliers de civils que la brutale agression israélienne a contraints à fuir ».

Le Royaume « souligne son refus total et sa ferme condamnation du déplacement forcé des Palestiniens et renouvelle ses appels à un cessez-le-feu immédiat ».

« Les violations délibérées des lois internationales et humanitaires soulignent la nécessité pour le Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir rapidement afin d'empêcher Israël de provoquer une catastrophe humanitaire imminente ».

Les Nations unies indiquent qu'environ la moitié des 2,4 millions d'habitants de Gaza se sont réfugiés dans la ville, alors que de nombreuses personnes dorment à l'extérieur dans des tentes et des abris de fortune, et que le manque de nourriture, d'eau et d'installations sanitaires suscite de plus en plus d'inquiétudes.

Vendredi, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré qu'une offensive israélienne de grande envergure à Rafah « ne peut que conduire à une nouvelle tragédie sans fin ».

 Netanyahou a ordonné aux responsables militaires d'élaborer des plans pour « évacuer » Rafah et « détruire » les combattants du Hamas dans la ville.

Des témoins ont fait état de nouvelles frappes sur Rafah tôt samedi, faisant craindre aux Palestiniens une invasion terrestre imminente.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué que toute action militaire aurait des répercussions catastrophiques qui « pourraient entraîner des dizaines de milliers de martyrs et de blessés si Rafah... est envahie ».

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.