L'opéra de Sydney reprend ses spectacles après des mois de relâche imposée

L'opéra de Sydney, après des mois de relâche imposée par la pandémie, va reprendre ses représentations (Photo, AFP)
L'opéra de Sydney, après des mois de relâche imposée par la pandémie, va reprendre ses représentations (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 02 janvier 2021

L'opéra de Sydney reprend ses spectacles après des mois de relâche imposée

  • «Je pense qu'au fil de cette année, les autres opéras vont ouvrir très rapidement, et les gens reviendront dans nos salles avec de l'espoir»
  • «Je pense que l'Australie fait un boulot génial... mais nous en avons encore pour un an je dirais, voir plus», regrette-t-elle

SYDNEY: L'opéra de Sydney, après des mois de relâche imposée par la pandémie, va reprendre ses représentations et se prépare à accueillir, pour la première fois depuis mars dernier, des spectateurs désormais masqués.  

« La veuve joyeuse » doit faire sa première mardi devant un parterre limité à 75% de sa capacité, un signe d'espoir pour une industrie du spectacle à l'arrêt depuis le début de la pandémie de coronavirus, se félicite Lyndon Terracini, le directeur artistique de l'Opéra.  

« Revenir dans la salle était très touchant pour toute l'équipe », note-t-il.   

« Je pense qu'au fil de cette année, les autres opéras vont ouvrir très rapidement, et les gens reviendront dans nos salles avec de l'espoir », ajoute-t-il.   

Les spectacles en intérieur n'étaient pas strictement interdits ces derniers mois, mais l'opéra n'avait pas ouvert ses portes au public, et avait du retarder cette reprise en raison d'une remontée locale de l'épidémie en décembre.   

Depuis, le masque est obligatoire dans les salles de spectacle, et les autorités pourraient prendre des mesures plus fortes si le foyer local ne s’éteignait pas.   

« Je n'ai aucune idée de ce qui va se passer ensuite », lâche Julie Lea Goodwin, la soprano qui va mener l'opéra avec Alexander Lewis, se disant très « enthousiaste » à l'idée de revenir sur scène après neuf mois d'incertitude.    

« Je pense que l'Australie fait un boulot génial... mais nous en avons encore pour un an je dirais, voir plus », regrette-t-elle.  

L'Australie a enregistré 28 400 cas positifs au Covid-19 depuis le début de la pandémie, dont 909 morts, sur une population d'environ 25 millions.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


Sommet de la culture d'Abou Dhabi : La culture au cœur de la gouvernance mondiale

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
Short Url
  • Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi
  • Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà »

ABU DHABI: Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi.

Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà ».

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale.

L'ancienne première ministre slovaque, Iveta Radicova, a donné le ton lors du panel « Bridging the Cultural Gap : The Role of Culture in Shaping Global Governance » (combler le fossé culturel : le rôle de la culture dans la gouvernance mondiale) en déclarant : « Il y a 400 ans, la planète comptait 800 millions d'habitants. Aujourd'hui, ils sont 8 milliards, répartis en 195 États et 6 000 groupes communautaires différents, tous ayant leurs propres langues et cultures ».

abu dhabi
Le panel a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale (Photo AN).

L'ancienne Première ministre néo-zélandaise Jenny Shipley a souligné l'importance d'un leadership inclusif, partageant le modèle réussi de son pays d'intégration du patrimoine culturel maori dans la gouvernance nationale.

Elle a fait remarquer que les dirigeants doivent être "intentionnels" en ce qui concerne la diversité. « Je commence toujours par le "je", a-t-elle expliqué, car si vous n'êtes pas un dirigeant engagé et inclusif, vous n'atteindrez pas la destination de l'équité ».

L'ancien président de l'île Maurice, Cassam Uteem, a illustré le fonctionnement de la diplomatie culturelle dans la pratique, en expliquant comment sa petite nation insulaire a joué un rôle majeur dans la politique culturelle internationale. Il a souligné la participation de l'île Maurice à l'UNESCO, en apportant les perspectives des petits États insulaires en développement dans les discussions mondiales.

Les panélistes ont unanimement reconnu que les institutions internationales traditionnelles sont mal équipées pour gérer le paysage culturel complexe d'aujourd'hui. Ils ont appelé à des approches plus innovantes qui placent la culture au centre de la gouvernance mondiale, plutôt que de la traiter comme une préoccupation périphérique.

"La culture est le miroir de l'existence humaine et le producteur de nouveaux rêves, et sans rêves, nous perdons notre dignité humaine", a déclaré Mme Radicova.

Un thème récurrent a été la nécessité de lutter contre la désinformation et de protéger l'authenticité culturelle à une époque où les magnats de la technologie règnent en maîtres et où l'intelligence artificielle progresse.

"Si l'on veut construire la cohésion sociale et la solidarité dans le monde, il faut se battre pour la vérité, ouvertement, sans hésiter, avec courage et des arguments réellement vérifiés", a conclu Mme Radicova.