RIYAD: La princesse Rima bent Bandar, ambassadrice d'Arabie saoudite aux États-Unis, a exprimé sa déception et a déclaré que s'opposer à la décision d'organiser les finales de l'Association des joueuses de tennis en Arabie saoudite sapait les progrès des Saoudiennes dans le domaine du sport.
Sa déclaration a été publiée en réponse à un article d'opinion critique dans le Washington Post, qui mettait en lumière des préoccupations concernant la position du pays en matière d'égalité des sexes.
La princesse Rima souligne que le sport ne devrait pas être exploité comme un outil pour promouvoir des préjugés ou des agendas personnels, ou pour pénaliser une société désireuse d’adopter le tennis et de contribuer à sa croissance.
Dans sa déclaration, elle soutient que le fait de ne pas reconnaître les avancées significatives réalisées par les femmes en Arabie saoudite diminue leur «parcours remarquable».
Elle regrette que des figures légendaires du tennis, souvent considérées comme des pionnières et des modèles, aient déçu de nombreuses femmes dans le monde en tournant le dos à celles qu'elles ont inspirées.
«Comme de nombreuses femmes à travers le monde, nous avons regardé les légendes du tennis comme des pionnières et des modèles... des lueurs d'espoir que les femmes pouvaient vraiment tout accomplir. Mais ces championnes ont tourné le dos aux mêmes femmes qu'elles ont inspirées, et c'est au-delà de la déception.»
La princesse Rima cite des statistiques, notant que les Saoudiennes possèdent plus de trois cent mille entreprises, dont près de 25% sont impliquées dans des start-up, un pourcentage comparable à celui des États-Unis.