ORLINEAS: Gabriel Attal a égrené samedi, lors de la cérémonie des vœux de la ville d'Orliénas (Rhône), les principaux axes de sa déclaration de politique générale attendue à la fin du mois, avec l'objectif de "garder notre identité française".
Le Premier ministre est en déplacement dans le Rhône.
Dans l'après-midi, il débattra avec environ 150 Français et des élus locaux à Saint-Laurent-d'Agny.
"Je n’envisage pas de préparer (la déclaration de politique générale, attendue le 30 janvier) en restant dans mon bureau avec mes conseillers. J’aime le terrain, me déplacer", a dit M. Attal lors d'un discours d'environ un quart d'heure.
"On traverse de très grands défis" et "un des enjeux qu'on a à traverser (...) c'est comment garder notre identité, notre identité française, nos valeurs, nos grandes forces, dans un monde qui change et qui bouge", a-t-il poursuivi.
Priorité
"Ma première priorité, ça va être de continuer à soutenir la France qui travaille. Il y a beaucoup de Français qui sont au rendez-vous de leurs responsabilités tous les jours, qui travaillent, parfois dans des conditions difficiles, qui font tourner le pays. Et qui ont (...) parfois le sentiment de donner beaucoup sans recevoir beaucoup", a développé le chef du gouvernement, fidèle à son mantra en faveur des classes moyennes.
"Ma deuxième priorité, c'est de renforcer nos services publics, qui sont l'argent des Français", a dit M. Attal, citant en premier "l’éducation", "assurance-vie de la République" pour laquelle il entend "continuer à (s)'investir avec un maître-mot: l'exigence".
Il a ensuite évoqué "la santé": "On manque de médecins, on en forme davantage aujourd'hui, ils arriveront dans quelques années" et "entre-temps, il faut trouver des solutions au niveau local", "en donnant davantage de responsabilités à d'autres que des médecins".
"Et puis la sécurité. On va continuer à renforcer nos policiers, nos gendarmes" mais "plus largement, c'est la question de l'autorité dans notre pays, les droits et devoirs", a poursuivi le chef du gouvernement.
Dernier enjeu cité par le Premier ministre: "La transition écologique". "Je n'accepterai jamais de me laisser enfermer dans un débat où vous en avez certains, d'un côté, qui vous expliquent que si on veut faire la transition écologique, il faut brutaliser tout le monde (...). Et de l'autre côté, d'autres qui vous expliquent qu'on peut ne rien faire".