Parents d'un enfant épileptique, des réfugiés Syriens espèrent leur réinstallation au Royaume-Uni

Yawar, un père de famille syrien âgé de 40 ans, sa femme et leurs deux enfants, dont l'un est épileptique, demeurent dans l'incertitude depuis février 2020, et ne se sont pas rendus  en Grande-Bretagne, bien que leur réinstallation ait été acceptée, dans le cadre du Programme de réinstallation du Royaume-Uni. (fournie)
Yawar, un père de famille syrien âgé de 40 ans, sa femme et leurs deux enfants, dont l'un est épileptique, demeurent dans l'incertitude depuis février 2020, et ne se sont pas rendus en Grande-Bretagne, bien que leur réinstallation ait été acceptée, dans le cadre du Programme de réinstallation du Royaume-Uni. (fournie)
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Publié le Samedi 20 janvier 2024

Parents d'un enfant épileptique, des réfugiés Syriens espèrent leur réinstallation au Royaume-Uni

  • Les traitements ont coûté une fortune durant une attente de près de quatre ans, pour une réinstallation
  • Les parents ont fui la Syrie en 2014 après que Daëch a attaqué leur ville natale de Kobani

DUBAI: Une famille syrienne, ayant un fils épileptique, demeure dans l'incertitude depuis février 2020, et ne s’est pas encore rendue au Royaume-Uni, bien que sa réinstallation ait été acceptée.

La demande de réinstallation de la famille au Royaume-Uni a été acceptée par le gouvernement en décembre 2019, et a reçu l'approbation finale en février 2020, dans le cadre du Programme de réinstallation du Royaume-Uni, mais la famille n'a pas encore pu s’y rendre, a rapporté vendredi The Independent.

L'UKRS est un programme de réinstallation destiné aux réfugiés en situation précaire, dirigés par l'ONU.

Les traitements destinés au garçon épileptique, âgé de 7 ans, ont coûté une fortune à la famille au cours de l'attente de relogement. Le rapport ajoute que la famille n'a pas pu obtenir les médicaments nécessaires ni recevoir de soins hospitaliers pour l'enfant malade, en Irak, où elle vit actuellement.

Yawar, 40 ans, le père du garçon, qui a quitté la Syrie avec sa femme à la suite d'une attaque de Daëch contre sa ville natale de Kobani en 2014, a confié à The Independent: «Mon fils aîné a besoin de médicaments spéciaux à cause de son épilepsie, et c’est une bataille continue pour obtenir ces médicaments, mais je ferais tout ce que je peux pour mon enfant.

«Le traitement ne contrôle pas complètement ses crises d’épilepsie, et nous n’avons pas dormi depuis deux jours, ni lui ni nous. La dernière fois que nous avons vu le médecin, il a augmenté au maximum la dose de mon fils, et a dit que si cela ne fonctionnait pas, on ne pourrait rien faire d’autre pour lui. Son épilepsie n’est toujours pas maîtrisée. 

Le garçon n'est pas capable de communiquer avec les autres enfants, et souffre également d'hydrocéphalie, une maladie dans laquelle du liquide s'accumule dans le cerveau et provoque un retard de développement.

Le fils de Yawar, âgé de quatre ans, a des problèmes de développement et souffre d’isolement social, ont déclaré les avocats qui aident la famille. Les enfants de Yawar sont nés après la fuite du couple en Irak.

L’Organisation internationale pour les migrations a évalué les besoins de la famille et a indiqué au gouvernement britannique qu’un logement sans escalier et accessible en fauteuil roulant était nécessaire. Le ministère de l'Intérieur a informé la famille qu'il n'y avait pas de logement approprié pour qu’elle vive au Royaume-Uni.

NHS England a évalué le cas de la famille en juin 2021, et a déclaré au gouvernement que le fils aîné aurait besoin d’un traitement dans un centre régional de neurosciences et de chirurgie pédiatrique.

Les avocats qui aident la famille ont indiqué au ministère de l’Intérieur que les hôpitaux publics irakiens étaient «largement inadaptés et que le seul support approprié disponible se trouvait dans les hôpitaux privés, coûts auxquels (notre client) ne pouvait pas subvenir.» Ils ont ajouté que même les hôpitaux privés en Irak ne pouvaient pas traiter l’hydrocéphalie.

L’Iran a lancé cette semaine des missiles sur Erbil, en Irak, près de l’endroit où vit la famille.

Yawar a indiqué à The Independent: «C’était très effrayant pour les enfants de vivre dans cette crainte au milieu de la nuit.»

Il a ajouté: «Lorsque j’ai appris pour la première fois que ma demande avait été acceptée, j’étais aux anges parce que je voulais juste que mes enfants aient une vie meilleure, mais maintenant, avec les retards, je me sens de plus en plus frustré, à mesure que le processus se prolonge.

«Je veux juste que mes enfants reçoivent le traitement dont ils ont besoin, qu’ils aillent à l’école, et qu’ils vivent une vie normale comme les autres enfants.

«Quand nous sortons, les gens nous regardent d’une drôle de manière. Cela nous fait nous sentir très mal. Ils regardent nos enfants à cause de leur comportement. Il n’y a pas beaucoup d’acceptation du handicap.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré aux avocats de la famille en octobre 2022 qu’il était «conscient du caractère urgent de ce cas» et qu’il  continuerait à prendre les mesures nécessaires pour trouver un logement convenable.»

Jon Featonby, analyste politique en chef de l'association caritative Refugee Council, a déclaré: «Le cas de cette famille est une illustration claire du besoin urgent d'améliorer la réinstallation.»

Fionnuala Gregan, avocate au sein du cabinet de Duncan Lewis, qui a appuyé le dossier de la famille, a déclaré: «Nous sommes préoccupés par le fait qu’alors que la famille subit un retard continu dans sa réinstallation au Royaume-Uni, elle est confrontée à un manque de nourriture et à une dette grandissante et n'est pas en mesure d'accéder à des soins de santé adéquats pour les handicaps de ses enfants.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Blinken appelle Netanyahu à « tirer parti » de la mort de Sinouar en vue d'une trêve à Gaza

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à droite) est accueilli par l'ambassadeur américain en Israël Jack Lew (à gauche) et le directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour l'Amérique du Nord Lior Hayat à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, le 22 octobre 2024. (Photo AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à droite) est accueilli par l'ambassadeur américain en Israël Jack Lew (à gauche) et le directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour l'Amérique du Nord Lior Hayat à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, le 22 octobre 2024. (Photo AFP)
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  • Lors d'une rencontre avec M. Netanyahu à Jérusalem, M. Blinken a « souligné le besoin de tirer parti [de la mort de Sinouar, tué le 16 octobre par des soldats israéliens

JERUSALEM : Mardi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à « tirer parti » de la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, pour parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, selon le département d'État.

Lors d'une rencontre avec M. Netanyahu à Jérusalem, M. Blinken a « souligné le besoin de tirer parti [de la mort de Sinouar, tué le 16 octobre par des soldats israéliens dans le sud de la bande de Gaza] en assurant la libération de tous les otages et en mettant fin au conflit à Gaza d'une façon qui garantisse une sécurité durable tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens », a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller. 


Le prince héritier saoudien et le roi Abdallah de Jordanie examinent la possibilité d'atténuer les tensions régionales

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a reçu le roi Abdallah II de Jordanie et le prince héritier Hussein à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a reçu le roi Abdallah II de Jordanie et le prince héritier Hussein à Riyad. (SPA)
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  • Les deux dirigeants ont également souligné la nécessité de poursuivre l'aide aux Palestiniens de Gaza et au peuple libanais, ainsi que la nécessité de trouver une solution à la crise

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le roi Abdallah II de Jordanie ont discuté des derniers développements régionaux, en se concentrant sur les efforts visant à désamorcer les tensions dans la bande de Gaza et au Liban.  

Les deux dirigeants ont également souligné la nécessité de poursuivre l'aide aux Palestiniens de Gaza et au peuple libanais, ainsi que la nécessité de trouver une solution à la crise. 

Le prince héritier a reçu le roi Abdallah et le prince héritier Hussein au palais Al Yamamah à Riyad, comme l'a rapporté l'agence de presse saoudienne SPA. 

Au cours de la réception, ils ont discuté des relations bilatérales entre les deux pays frères et des possibilités de les développer dans divers domaines, a ajouté SPA. 

Le roi Abdallah de Jordanie est parti mardi pour l'Arabie saoudite afin d'y effectuer une visite officielle. Le prince Ali bin Al Hussein a prêté serment en tant que régent en présence des membres du cabinet.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Liban: raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth peu après une conférence de presse du Hezbollah 

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  • Le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, a coupé court à sa conférence de presse, qui se tenait en présence de nombreux médias, dans le secteur de Ghobeiry
  • Le quartier a été visé par trois frappes selon l'Agence nationale d'information

BEYROUTH: Des frappes israéliennes ont visé mardi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, quelques minutes après qu'un responsable de cette formation pro-iranienne a écourté une conférence de presse qui s'y tenait, selon un photographe de l'AFP.

Le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, a coupé court à sa conférence de presse, qui se tenait en présence de nombreux médias, dans le secteur de Ghobeiry, peu après un ordre d'évacuation de l'armée israélienne de ce secteur, selon le photographe de l'AFP.

Le quartier a été visé par trois frappes selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

L'agence a indiqué qu'un raid israélien a également visé un bâtiment dans ce secteur qui a été "complètement détruit".

Une vidéo largement diffusée en ligne, que l'AFP n'a pas pu vérifier, montre le moment où l'immeuble de 11 étages s'effondre comme un château de cartes, après avoir été visé par un missile.

Ces frappes interviennent au lendemain de la mort de 13 personnes, dont un enfant, dans un raid israélien qui a visé lundi soir les abords de l'hôpital Rafic Hariri, dans le sud de Beyrouth, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé.

La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a également été visée par une série de raids lundi soir, comme l'a rapporté l'ANI.

La banlieue, densément peuplée, a été en grande partie désertée par ses habitants après qu'Israël a lancé une campagne de bombardements massifs ciblant les fiefs du Hezbollah à travers le pays le 23 septembre.

Le 30 septembre, l'armée a annoncé avoir débuté des incursions terrestres dans le sud du Liban, dans le but de neutraliser le Hezbollah et de ramener ses habitants déplacés dans le nord d'Israël, frontalier.