Coldefy révèle les couleurs du pavillon France d’Osaka 2025

 Le pavillon d’environ 4000 m², composé de quatre étages exprime une volonté architecturale en vue d’une expérience visiteur à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, accessible à tous. (fournie)
Le pavillon d’environ 4000 m², composé de quatre étages exprime une volonté architecturale en vue d’une expérience visiteur à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, accessible à tous. (fournie)
 Le pavillon d’environ 4000 m², composé de quatre étages exprime une volonté architecturale en vue d’une expérience visiteur à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, accessible à tous. (fournie)
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Publié le Mardi 26 mars 2024

Coldefy révèle les couleurs du pavillon France d’Osaka 2025

  • Le pavillon de 4000 m² offre une expérience visiteur accessible à tous
  • La France vise à avoir un des pavillons les plus visités de l'EXPO 2025 à Osaka

DUBAÏ : L’agence d'architecture française Coldefy est en plein élan pour livrer le Pavillon France en vue de l’exposition universelle à Osaka en 2025. Dans une interview accordée à Arab News en franҫais, Thomas Coldefy, fondateur et directeur de l’agence, et Zoltan Neville, architecte associé, nous parlent du projet, du design à la construction. Ils détaillent le thème du pavillon et les défis que représente le projet.

Un projet à caractère internationale, commence par un site central au cœur de l’Expo 2025.

« À Osaka, la France a la chance d’avoir un des sites les plus importants de l’Expo 2025. Depuis le début du concours, on attendait de profiter de ce site qui représente l’amitié entre la France et le Japon, » déclare Zoltan.

Portant sur une grande place de l’Expo 2025, le site a pour but de représenter la vision de la France et ses valeurs.

« Le pavillon incarne des valeurs françaises d'inclusion. Un aspect qui a servi d’élément d'inspiration pour l'architecture. Le bâtiment incarne la notion de partage, d’inclusivité, d'accueil et d'échanges, » confirme Thomas Coldefy.

La France vise à avoir un des pavillons les plus visité de l'EXPO 2025. Le pavillon d’environ 4000 m², composé de quatre étages exprime une volonté architecturale en vue d’une expérience visiteur à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, accessible à tous (enfants, personnes âgées, et personnes à mobilité réduite).

« On a abordé ce projet avec une touche d’optimisme pour montrer que la cuture, le design, et l’architecture sont essentielles pour la cohésion sociale, » ajoute-t-il.

Le projet, orchestré par COFREX, implique également une équipe de scénographes et de designers, d’où la collaboration avec le bureau de design et d’innovation italien CRA-Carlo Ratti Associati.

« Ayant une expérience en expo universelles, la boîte d'architecture italienne nous permet d'être plus pertinents et plus rapides. Tout en travaillant aussi avec des équipes d’architectes japonais, » explique Thomas Coldefy.

Le pavillon France comprend une exposition permanente et des expositions temporaires. Le parcours scénographique sera mis en scène par GSM Project, et produit par Expomobilia entre autres partenaires.

L’amour, thème du pavillon France

La responsabilité de l’agence ne se limite pas à l’architecture, mais revient à trouver un équilibre entre la démonstration et une forme de sobriété par rapport au monde actuel. Ce qui amène à définir une architecture légère, qui met en relation le design, l’usage et la nature en ligne avec le thème principal de la France qui tourne autour de l’amour.

« L’amour est un acte qui réunit toutes les cultures. Faire une métaphore de l’amour dans l’exposition, c’est comment faire cohabiter les hommes, la nature et le monde artificiel (les pavillons), donc la construction, » explique Thomas.

L’agilité du bâtiment et la capacité de réemploi figure parmi les facteurs qui influencent le design, la construction et le choix de matériaux.

« La France propose un pavillon avec un budget relativement limité pour une question de conscience et d'éthique par rapport à la consommation énergétique et la dépense dans ce qu'on peut considérer comme quelque chose d'artificiel, » ajoute-il Thomas Coldefy.

Le projet s’inscrit dans la tradition japonaise de respect de l’environnement et d’attention portée vers la nature et renvoie à la thématique de paysage emprunté, qui est au cœur de la culture japonaise.

L’objectif est de concilier l'architecture, le paysage, la culture française et japonaise dans un même projet, alors que le contexte mondial marqué par la volatilité des prix, l'indisponibilité de matière et d’équipements, pèse sur les coûts d’opération et accroît les défis liés à la livraison du projet.

La relation entre la France et le Japon

« Sur le site, on essaie de représenter la France et l’harmonie entre les deux pays. On espère représenter le savoir-faire et l’esprit collaboratif et attirer les gens à visiter le Japon et le Pavillon France, » a affirmé Zoltan.

Le Japon est un partenaire stratégique pour la France en Asie et la relation diplomatique entre les deux pays remonte à plus des 165 ans. Une feuille de route bilatérale pour 2023-2027 défini un partenariat franco-japonais qui s’articule autour de l’économie, les sciences et technologies et les domaines de la culture et du sport entre autres.

Le Japon est un des pays pionniers en architecture, « un pays très inspirant, pointu techniquement, pointu en termes de design, un melting pot culturel, où la modernité et la tradition réunies font un trait-d’union avec la France » ajoute Thomas Coldefy.

Expansion au Moyen Orient

Ayant une présence importante en Asie, l’agence a pour objectif d’étendre son activité vers le Moyen-Orient et les pays du Golfe, notamment en Arabie saoudite.

« Aller activement comprendre les différents acteurs est le début de notre positionnement dans la région. On espère, avec les partenariats qu’on essaie de monter, que ce sera l’encrage d’une activité nouvelle surtout en Arabie saoudite, » explique Zoltan, à la suite de sa visite à Riyad organisée par Business France.

L’exposition universelle Osaka 2025, la deuxième après celle de 1970, a pour vocation d’être un laboratoire d’expertises et d’innovations pour élaborer la société de demain autour des Objectifs de Développement Durable de l’ONU et les partager avec le plus grand nombre.

Une ouverture internationale

Établie il y a vingt-cinq ans à Lille, l’agence française connait une ouverture internationale, avec l’ouverture de bureaux à Paris, Hong Kong et Shanghai où travaillent une cinquantaine de collaborateurs.

Projets à l’international :

  • L’institut de design de Hong Kong : un campus de 42 000 m2 de volume, pour 5000 étudiants, réalisé entre 2006 et 2011.
  • Le Bahwan art and culture center : musée et centre culturel à Shenzhen.
  • La transformation du siège du parlement Européen à Brussel : en collaboration avec quatre autres agences européennes.

Les projets à l’international ont permis à l’agence de développer davantage des projets à échelle française, comme la Cité internationale de Paris, « une activité pour des clients privés, comme pour le groupe Hermès, et des projets mixtes, résidentiels haut de gamme, et du retail. Ainsi que des projets d’infrastructures culturelles, » a ajouté Thomas Coldefy.


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.