Les membres des Brics appellent à adopter plus largement les énergies renouvelables à l’échelle mondiale

Une vue de la réunion, au Forum économique mondial de Davos. (Fournie)
Une vue de la réunion, au Forum économique mondial de Davos. (Fournie)
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Publié le Jeudi 18 janvier 2024

Les membres des Brics appellent à adopter plus largement les énergies renouvelables à l’échelle mondiale

  • «Les États du Golfe ont des projets ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables», a indiqué le président d’une compagnie chinoise de production d'énergie solaire lors du Forum de Davos
  • «Rejoindre les Brics «ne consiste pas à adopter une position politique, mais plutôt à faire partie d'un plan économique», affirme le ministre de l’Économie des EAU

LONDRES: Les membres du groupe des Brics ont appelé à une plus grande adhésion mondiale aux énergies renouvelables pour lutter contre le changement climatique et les inégalités économiques mondiales.

Les pays des Brics ont été responsables de 55 % de la capacité solaire ajoutée au réseau international en 2023. Alors que la Chine avait ouvert la voie, avec 40 % de capacité ajoutée au réseau, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud se sont également retrouvés parmi les principaux producteurs.

Gao Jifan, président de la compagnie chinoise de production d'énergie solaire Trina Solar, a affirmé jeudi lors du Forum économique mondial de Davos que les développements réalisés par les pays des Brics bénéficieraient au monde entier.

«Les Émirats arabes unis (EAU), l’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe ont des projets ambitieux en matière d’élaboration des énergies renouvelables. Le développement n’est pas seulement une question de changement climatique mais aussi de réalisation d’un développement vert, et donc aussi de réduction de la pauvreté», a-t-il déclaré. «Ces pays sont des leaders mondiaux, et leur contribution à la diffusion des technologies vertes stimulera davantage une transition verte.»

Le ministre de l’Économie des EAU, Abdallah ben Touq Al-Marri, a précisé que la décision de son pays d’intégrer les Brics était motivée par la nécessité de s’impliquer, dans un monde «fractionné».

«Nous ne vivons plus dans un contexte de guerre froide, et donc rejoindre les Brics n’était pas une prise de position politique, mais consistait plutôt à faire partie d'un plan économique, une façon d’encourager le commerce, les commerçants, ainsi que l'offre et la demande», a-t-il ajouté. «Dans le monde fractionné dans lequel nous vivons, les Brics créent de nouvelles façons de traiter, de faire croître et avancer l’économie.»

Smriti Irani, ministre indienne du Développement de la femme et de l’enfant, a déclaré que le bloc économique travaillait à un «programme de croissance et un programme d’intégration». Elle a vanté le succès de l'Inde, qui a connu trois années de croissance de 7 % en termes de PIB.

«En tant qu’Indienne, j’estime que nous avons prouvé l’importance de la croissance, des réformes et de la justice sociale», a-t-elle indiqué. «Lorsque nous avons atterri sur le côté obscur de la Lune, ce n’était pas seulement une célébration de l’Inde, il s’agissait également d’une coopération dans le domaine de la technologie spatiale. Les Brics sont le lieu idéal, en tant que pont entre le Nord et le Sud.»

Alors que les EAU font partie des derniers adhérents au groupe, le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a affirmé qu’il restait encore des possibilités d’expansion. Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait une force directrice ou décisionnaire derrière la détermination d’inviter six autres pays à rejoindre le groupe, il a répondu que «la question de l’expansion n’a pas été soulevée l’année dernière» et qu’elle faisait l’objet d’un «débat continu».

«Ces échanges envisagent une expansion à la fois sur le plan économique et politique, et les principales questions concernant la manière de mobiliser les gains des membres pour assurer la création d’un meilleur programme de développement», a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.