AlUla célèbre la poésie et la musique avec des artistes arabes de renom

Un spectacle d’ombres et de sables aura lieu lors de la Nuit des poètes vendredi, avec des artistes vêtus de costumes inspirés du paysage environnant. (Photo fournie)
Un spectacle d’ombres et de sables aura lieu lors de la Nuit des poètes vendredi, avec des artistes vêtus de costumes inspirés du paysage environnant. (Photo fournie)
Le célèbre artiste et poète saoudien, Abdellatif Youssef, a précédemment dirigé l’événement Misk Art de Riyad, la série de séminaires de Riyad Art et les soirées du Jour de la fondation au Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture en 2022. (Photo fournie)
Le célèbre artiste et poète saoudien, Abdellatif Youssef, a précédemment dirigé l’événement Misk Art de Riyad, la série de séminaires de Riyad Art et les soirées du Jour de la fondation au Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture en 2022. (Photo fournie)
L’artiste indépendant égyptien Ash, multi-instrumentiste de 27 ans connu pour ses concerts dans des lieux pittoresques du monde entier, fera également partie du programme. (Photo fournie)
L’artiste indépendant égyptien Ash, multi-instrumentiste de 27 ans connu pour ses concerts dans des lieux pittoresques du monde entier, fera également partie du programme. (Photo fournie)
Le programme, qui se déroulera sous le ciel étoilé d’AlUla, comprendra le musicien, compositeur et chanteur saoudien Abderrahmane Mohammed. (Photo fournie)
Le programme, qui se déroulera sous le ciel étoilé d’AlUla, comprendra le musicien, compositeur et chanteur saoudien Abderrahmane Mohammed. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 03 janvier 2024

AlUla célèbre la poésie et la musique avec des artistes arabes de renom

  • La Nuit des poètes sera marquée par les performances des maestros arabes Abderrahmane Mohammed, Ash et Abdellatif Youssef
  • Dans le cadre d’AlUla Moments, d’autres artistes se produiront en janvier: Abadi al-Johar, l’orchestre suisse ou encore le célèbre ténor Andrea Bocelli le 26 janvier

RIYAD: La série de concerts AlUla Moments accueillera cette année quatre nouveaux artistes arabes pour la Nuit des poètes qui aura lieu le 5 janvier, et plusieurs autres artistes internationaux de premier plan suivront plus tard dans le mois.

Le programme, qui se déroulera sous le ciel étoilé d’AlUla, comprendra le musicien, compositeur et chanteur saoudien Abderrahmane Mohammed, connu pour sa fusion de poèmes d’amour arabes traditionnels, ou ghazal. Ayant déjà participé à des événements régionaux et internationaux, il connaît bien AlUla.

Après s’être produit au Maraya Concert Hall en 2022, l’artiste revient pour présenter son projet expérimental intitulé «The Hope Will Never Escape».

L’artiste indépendant égyptien Ash, multi-instrumentiste de 27 ans connu pour ses concerts dans des lieux pittoresques du monde entier, fera également partie du programme.

Devenu célèbre pour son titre Mosaïque, écouté 150 millions de fois et dont le clip a pour toile de fond les pyramides de Gizeh, Ash mêle les influences du Moyen-Orient et de la France à sa musique électronique caractéristique.

Avec une carrière de 750 millions de streams, Ash entamera sa tournée nord-américaine Self-Discovery Tour en février. Le célèbre artiste et poète saoudien Abdellatif Youssef se joindra aux festivités de la soirée. Il a précédemment dirigé l’événement Misk Art de Riyad, la série de séminaires de Riyad Art et les soirées du Jour de la fondation au Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture en 2022. Il a également reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix international prince Abdallah al-Faisal pour la poésie arabe.

M. Youssef a participé à des événements au pavillon du Royaume à l’Expo 2020 de Dubaï, à l’initiative américaine Poetry Bridges et à des projets de collaboration, notamment An Evening of Voices et l’exposition artistique Team.

De même, un spectacle d’ombres et de sables aura lieu lors de la Nuit des poètes le vendredi, avec des artistes vêtus de costumes inspirés du paysage environnant.

Dans le cadre d’AlUla Moments, Abadi al-Johar se produira le 12 janvier, suivi du concert Hegra Candlelit Classics le 18 janvier, du concert de l’orchestre suisse le 19 janvier et du concert du célèbre ténor Andrea Bocelli le 26 janvier. Cette série musicale fait partie du calendrier du festival Winter at Tantora.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com