Israël se prépare à «tout scénario» après l'attaque fatale au N. 2 du Hamas

Les partisans palestiniens du Hamas à Ramallah, en Cisjordanie, ont manifesté le 2 janvier 2024 contre la frappe israélienne au Liban qui a tué plus tôt le chef adjoint du Hamas, Saleh Al-Aruri. (AFP)
Les partisans palestiniens du Hamas à Ramallah, en Cisjordanie, ont manifesté le 2 janvier 2024 contre la frappe israélienne au Liban qui a tué plus tôt le chef adjoint du Hamas, Saleh Al-Aruri. (AFP)
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Publié le Mercredi 03 janvier 2024

Israël se prépare à «tout scénario» après l'attaque fatale au N. 2 du Hamas

  • «L'idée que nous pourrions nous arrêter bientôt est erronée. Sans une victoire claire, nous ne pourrons pas vivre au Proche-Orient», a renchéri le ministre de la Défense Yoav Gallant
  • «Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation ne sera jamais vaincu», a réagi Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas

JERUSALEM: L'armée israélienne se prépare mercredi à "tout scénario" au lendemain d'une frappe dans la banlieue de Beyrouth fatale au N.2 du mouvement islamiste palestinien Hamas et ravivant les craintes d'une extension du conflit actuel dans la bande de Gaza.

"Les forces israéliennes sont dans un état de préparation très élevé dans toutes les arènes, en défense et en attaque. Nous sommes hautement préparés pour tout scénario. La chose la plus importante à dire ce soir est que nous sommes concentrés et restons concentrés sur la lutte contre le Hamas", a déclaré tard mardi, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.

Plus tôt, le Liban était secoué d'une vive onde de choc avec une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a tué Saleh al-Arouri, N.2 de la branche politique du Hamas, ainsi qu'au moins six autres de ses cadres.

"Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation ne sera jamais vaincu", a réagi Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, en dénonçant "une violation de la souveraineté du Liban" et une "expansion" de la guerre en cours dans la bande de Gaza.

Le Hezbollah libanais a prévenu dès mardi soir que "l'assassinat de Saleh al-Arouri" était non seulement une "grave agression contre le Liban" mais aussi "un sérieux développement dans la guerre entre l'ennemi et l'axe de la résistance", expression désignant l'Iran et ses alliés régionaux hostiles à Israël.

"Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni", a ajouté le Hezbollah dont le secrétaire général, Hassan Nasrallah, doit prononcer mercredi soir un discours très attendu à l'heure où le Premier ministre libanais Najib Mikati accuse Israël de "vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation".

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, les tensions se multiplient à la frontière israélo-libanaise, en Syrie et en Irak où des bases américaines sont prises pour cible, et en mer Rouge avec des attaques des rebelles Houthis, dont de nouvelles mardi soir selon l'armée américaine, visant à freiner le trafic maritime en "soutien" à Gaza.

Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron a appelé Israël à "éviter toute attitude escalatoire notamment au Liban" lors d'un entretien téléphonique avec le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu.

Lors de cet entretien, Emmanuel Macron a réitéré son appel à "œuvrer à un cessez-le-feu durable" entre Israël et le Hamas et a fait part de "sa plus vive préoccupation face au très lourd bilan civil" dans la bande de Gaza, théâtre de raids aériens et de tirs d'artillerie continus depuis près de trois mois.

«Très difficile pour nous»

Le Hamas avait mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien, faisant environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes, et prenant environ 250 personnes en otage, dont plus de 100 avaient été libérés fin novembre lors d'une courte trêve.

En réaction à l'attaque sanglante, Israël a juré de "détruire" le mouvement islamiste palestinien, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l'Union européenne, et pilonne depuis la bande de Gaza.

La guerre a coûté la vie à 22.185 personnes à Gaza, majoritairement des femmes, des adolescents et des enfants, a annoncé mardi le Hamas, qui dirige le territoire depuis 2007.

Saleh al-Arouri, chef en exil du Hamas pour la Cisjordanie occupée, est le plus haut responsable du mouvement islamiste palestinien tué depuis le début de cette nouvelle guerre. Peu après l'annonce de sa mort, de nombreux Palestiniens se sont rassemblés dans les rues de Ramallah, en Cisjordanie occupée

"La nouvelle du martyre de (Saleh al-Arouri) est très difficile pour nous, mais il ne vaut pas mieux que plus de 20 000 martyrs morts à Gaza", a dit sur place à l'AFP Diya Zaloum, un jeune manifestant. Et dans la nuit, l'agence palestinienne Wafa a fait état d'opérations israéliennes dans divers secteurs de la Cisjordanie occupée.

«Taillés en pièces»

Malgré les demandes de cessez-le-feu pressantes de la communauté internationale, l'armée israélienne se prépare à des "combats prolongés", qui devraient durer "tout au long de l'année" dans la bande de Gaza.

"L'idée que nous pourrions nous arrêter bientôt est erronée. Sans une victoire claire, nous ne pourrons pas vivre au Proche-Orient", a renchéri le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a "déploré" des frappes "inadmissibles" sur un hôpital de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, qui ont notamment endommagé des installations locales du Croissant-Rouge palestinien. Et tôt mercredi matin, un journaliste de l'AFP a fait état de frappes sur Khan Younès où le ministère de la santé du Hamas a dénombré de "nombreux" morts.

Les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza -dont 85% ont été déplacés par les bombardements et les combats selon l'ONU - sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments.

"Cela fait sept jours que je suis ici, je dors sous la pluie, sans tente (...) nous avons dû quémander des couvertures dans des appartements autour", soupire Wojoud Kamal al-Shinbary, qui a trouvé refuge à Rafah, ville à la pointe sud du territoire jouxtant l'Egypte.

"Nous ne trouvons pas à manger, à boire, nous mourrons de froid, j'ai un bébé et je n'arrive pas à lui trouver des couches, de l'eau et du lait en poudre", dit-elle. A Jabaliya, dans le nord de Gaza, Sajda Maarouf témoigne aussi de son enfer après des frappes locales: "les bombes s'abattaient sur nous, des gens étaient taillés en pièces (...) nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés".


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com