Guerre à Gaza: Un Israélien arrêté pour s'être fait passer pour un soldat

Un trentenaire israélien a été arrêté pour avoir usurpé l'identité d'un soldat dans la bande de Gaza (Photo d’illustration, AFP).
Un trentenaire israélien a été arrêté pour avoir usurpé l'identité d'un soldat dans la bande de Gaza (Photo d’illustration, AFP).
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

Guerre à Gaza: Un Israélien arrêté pour s'être fait passer pour un soldat

  • Selon la police israélienne, il a été arrêté le 17 décembre sous des chefs d'accusation d'usurpation de fonction au sein des forces de sécurité et vol d'armes
  • L'acte d'accusation précise que M. Yifrah n'a «jamais effectué de service militaire et n'a jamais joué aucun rôle au sein de Yamam ou du Shin Bet»

JERUSALEM: Un trentenaire israélien a été arrêté pour avoir usurpé l'identité d'un soldat dans la bande de Gaza, se faisant passer pour le membre de services d'élite et parvenant même à se faire prendre en photo aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Roi Yifrah, 35 ans, n'a visiblement jamais servi dans l'armée israélienne, mais il a réussi à se rendre dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne est en guerre contre le Hamas depuis l'attaque meurtrière menée par le mouvement islamiste palestinien sur le territoire israélien le 7 octobre.

Selon la police israélienne, il a été arrêté le 17 décembre sous des chefs d'accusation d'usurpation de fonction au sein des forces de sécurité et vol d'armes.

Pendant les semaines suivant l'attaque du 7 octobre, M. Yifrah, résidant à Tel-Aviv, aurait prétendu appartenir à l'unité spéciale Yamam, commando d'élite du contre-terrorisme de la police, selon l'acte d'accusation. Il aurait même affirmé être un agent du Shin Bet, le service de sécurité intérieure.

M. Yifrah aurait également réussi à échapper aux contrôles de sécurité lors de la visite de M. Netanyahou auprès des troupes sur le front, la semaine dernière, posant en uniforme à ses côtés.

L'acte d'accusation précise que M. Yifrah n'a "jamais effectué de service militaire et n'a jamais joué aucun rôle au sein de Yamam ou du Shin Bet".

La police a annoncé la saisie d'armes dans son appartement et sa voiture et chez sa mère, notamment un fusil d'assaut, des grenades, des charges explosives, des balles, des ordinateurs militaires et un drone.

Les accusations portent sur le vol de matériel militaire et la tromperie de responsables afin d'obtenir "frauduleusement et dans des circonstances graves" des équipements supplémentaires.

L'armée n'a pas réagi dans l'immédiat.

L'avocat de M. Yifrah, Eitan Sabag, a affirmé que son client s'était rendu dans le sud d'Israël le 7 octobre en tant qu'infirmier bénévole.

"Il a prodigué les premiers soins et sauvé des dizaines de blessés", a-t-il déclaré à la radio publique Kan.

Il a aussi affirmé que M. Yifrah avait combattu aux côtés des troupes d'élite israéliennes dans le quartier Al-Rimal de Gaza, l'un des principaux champs de bataille du territoire.

"Pourquoi une personne voulant voler une arme prendrait-elle l'arme prétendument volée pour se rendre au plus profond de Gaza, dans les endroits les plus dangereux?", a soutenu Me Sabag.

Selon le site d'information Ynet, son client avait précédemment été inculpé pour possession illégale d'armes et de stupéfiants.


Trump annonce la levée des sanctions contre la Syrie

Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
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  • La décision de lever les sanctions a été prise à la suite de discussions avec le prince héritier Mohammed ben Salmane

RIYAD: Donald Trump a créé la surprise mardi en annonçant depuis Riyad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille de rencontrer au moins brièvement le président Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

"Je vais ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur", a dit le président américain, en indiquant être parvenu à cette décision après des demandes pressantes de son hôte, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.


Le prince héritier saoudien et Trump signent un accord de partenariat économique

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
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  • Le partenariat comprend des accords sur l'énergie, l'exploitation minière et la défense
  • La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président américain Donald Trump ont signé mardiun accord de partenariat économique stratégique à Riyad, à l'occasion de la visite régionale de M. Trump.

Le partenariat comprend la signature de protocoles d'accord dans les secteurs de l'énergie, des mines et de la défense.

La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA.

Parmi les autres accords figurent un protocole d'accord sur les ressources minérales, un accord avec le ministère de la justice et une coopération sur les maladies infectieuses.

M. Trump est arrivé mardi en Arabie saoudite pour une tournée qu'il a qualifiée d'"historique" au Moyen-Orient, au cours de laquelle il mêlera une diplomatie urgente sur Gaza à d'importantes transactions commerciales.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a chaleureusement accueilli M. Trump lorsqu'il est descendu d'Air Force One à l'aéroport international King Khalid dans la capitale saoudienne et a donné le coup d'envoi de sa tournée au Moyen-Orient.

Les deux dirigeants se sont ensuite retirés dans un grand hall de l'aéroport de Riyad, où M. Trump et ses assistants se sont vu servir un café arabe traditionnel par des préposés à l'attente portant des ceintures d'armes de cérémonie.

Des F-15 de l'armée de l'air royale saoudienne ont fourni une escorte honorifique à Air Force One à l'approche de la capitale du royaume. M. Trump et le prince Mohammed ont également participé à un déjeuner à la cour royale, en compagnie d'invités et d'assistants.

Plus tard, le prince héritier fêtera M. Trump lors d'un dîner officiel. M. Trump doit également participer mardi à une conférence américano-saoudienne sur l'investissement.

Air Force One a décollé pour un voyage qui comprendra des visites au Qatar et aux Émirats arabes unis, et peut-être des discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine.

* Avec AFP et AP


Le Hamas dément que la libération d'un otage soit liée à une «pression militaire» israélienne

Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
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  • Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu
  • M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump

GAZA: Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

"Le retour d'Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l'administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l'agression israélienne ou de l'illusion d'une pression militaire", a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

"Netanyahu induit son peuple en erreur et a échoué à ramener ses prisonniers (otages, ndlr) par la force", a-t-il ajouté.

Après des discussions avec des représentants des Etats-Unis, le Hamas a libéré lundi Edan Alexander, jusqu'alors le seul otage vivant ayant la nationalité américaine à être encore retenu dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump.

"Cela a été rendu possible grâce à notre pression militaire et à la pression politique exercée par le président Trump. C'est une combinaison gagnante", avait-il affirmé dans une vidéo diffusée par ses services.

Mardi, M. Netanyahu s'est entretenu au téléphone avec Edan Alexander qui rencontrait alors l'émissaire américain Steve Witkoff dans un hôpital de Tel-Aviv.

"Toute la nation israélienne est remplie de joie", a-t-il dit.

"Nous sommes reconnaissants du soutien américain et exprimons notre profonde gratitude envers les soldats de (l'armée) prêts à agir par tous les moyens nécessaires si les otages restants ne sont pas libérés", a-t-il ajouté.

Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en début d'année, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le Hamas disant vouloir le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023.

Depuis, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats n'ont pas débouché, les parties s'accusant mutuellement de bloquer le processus.

M. Netanyahu a décidé d'envoyer une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages, a annoncé son bureau lundi, alors que Donald Trump effectue cette semaine une visite au Moyen-Orient.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre dans le territoire palestinien, en 2014.