Une année d'insolites: 2020 a aussi fait sourire

Une hystérie collective s'est emparée des consommateurs à travers la planète, qui se sont rués sur le papier hygiénique (Photo, AFP).
Une hystérie collective s'est emparée des consommateurs à travers la planète, qui se sont rués sur le papier hygiénique (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 29 décembre 2020

Une année d'insolites: 2020 a aussi fait sourire

  • Des centaines de sachets contenant du cannabis sont tombés du ciel en septembre sur la place centrale de Tel-Aviv
  • Un couple de travailleurs migrants bloqué par la pandémie choisi d'appeler son fils «Lockdown»

PARIS: Si l'année 2020 restera marquée par l'angoisse autour de la pandémie de Covid-19, elle a aussi connu son lot de petits événements cocasses ou insolites. En voici un florilège :

Demande en mariage « blindée »

Un officier russe a fait assaut de romantisme pour la Saint-Valentin, s'entourant de 16 chars de combat T-72B3 en « formation cœur » pour demander la main de sa dulcinée.

Bouquet de roses rouges à la main, le lieutenant Denis Kazantsev s'est agenouillé dans la neige pour faire sa demande, sur le polygone militaire d'Alabino, près de Moscou.

« C'est très inattendu ! », a soufflé sa fiancée, Alexandra Kopytova, avant d'opiner.

Braquage de papier toilette

Armés de couteaux, trois hommes ont braqué un chauffeur de camion fin février dans un quartier mal famé de Hong Kong afin de le dépouiller de sa cargaison de... papier toilette, d'une valeur de plus de 1 000 dollars hongkongais (119 euros).

Après l'apparition du nouveau coronavirus en Chine, une hystérie collective s'est emparée des consommateurs à travers la planète, qui se sont rués sur le papier hygiénique, par crainte d'une pénurie.

Du ski en salon, en plein confinement

Confiné comme tous les Espagnols, un Barcelonais de 28 ans s'est filmé début avril en train de gravir puis dévaler une montagne de draps à ski dans son salon.

Dans une vidéo de 57 secondes, on voit ce skieur amateur se réveiller dans un sac de couchage dans son salon, puis gravir une montagne de draps blancs au piolet, avant de la redescendre en enchaînant les figures à skis... le tout filmé depuis le plafond.

Corona ou Lockdown, prénoms en vogue

Pour « combattre les préjugés » entourant le Covid-19, deux mamans du sud-est de l'Inde ont baptisé leurs bébés nés en avril Corona Kumar et Corona Kumari.

Toujours en Inde, un couple de travailleurs migrants bloqué par la pandémie à des milliers de kilomètres de son domicile choisi d'appeler son fils « Lockdown » (confinement).

Pluie de cannabis en Terre sainte

Des centaines de sachets contenant du cannabis sont tombés du ciel en septembre sur la place centrale de Tel-Aviv, à la grande joie de passants éberlués.

Un miracle ? Plutôt une initiative du groupe « Drone vert », favorable à la légalisation de cette drogue en Israël, qui a annoncé sur la messagerie Telegram son intention de reproduire cette « pluie de cannabis » ailleurs dans le pays. Les deux « pilotes » du drone ont été interpellés.

Un serpent en guise de masque

Dédaignant foulard ou bandana, le passager d'un bus de Manchester est monté à bord en septembre avec un python enroulé autour du cou et du visage, façon boa.

« Cela n'a gêné personne », même quand le reptile a commencé à explorer le véhicule, a assuré un témoin sans sourciller.

La possibilité de recourir à des masques alternatifs « ne s'étend pas à l'utilisation d'une peau de serpent - en particulier lorsqu'elle se trouve toujours attachée au serpent », ont précisé les autorités locales.

Elu triomphalement... après sa mort

Ses ouailles l'aimaient trop pour ne pas lui confier un nouveau mandat : décédé le 17 septembre du Covid-19, le maire sortant d'une petite commune roumaine a été réélu haut la main onze jours plus tard.

Et après la clôture du scrutin, les villageois se sont rendus sur sa tombe pour « le féliciter », bougies à la main, a témoigné sur Facebook une habitante de Deveselu.

Une « puce » en bouse de vache

La Commission nationale de la vache indienne a annoncé mi-octobre avoir développé une « puce » en bouse de vache protégeant ses utilisateurs des radiations du téléphone portable.

« Tout cela a été prouvé par la science », a affirmé le président de cette agence officielle créée l'an dernier par le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi.

Les vaches sont considérées comme un animal sacré dans l'hindouisme et certains hindous estiment que l'urine et les bouses de ce ruminant auraient des vertus thérapeutiques.

Franche attestation

Un Français de 39 ans interpellé en plein couvre-feu au mois de novembre avait écrit sur l'attestation justifiant son déplacement vouloir « péter la gueule à un mec ».

« Il avait son attestation manuscrite avec son vrai nom, l'heure de départ de chez lui », a raconté le policier qui lui a infligé 135 euros d'amende. « On lui a dit que le motif n'était pas valable ».

Rattrapée par la queue

Une rame de métro qui a déraillé le 2 novembre près de Rotterdam aux Pays-Bas a atterri miraculeusement sur la sculpture d'une queue de baleine géante, ce qui a sans doute évité une catastrophe, même s'il ne transportait pas de passagers.

Pour l'architecte Marteen Struijs, ce métro suspendu dans les airs est en soi une sorte d'œuvre d'art.

« Fugging », nouvelle appellation pour une bourgade autrichienne

Dans l'espoir d'échapper aux moqueries des visiteurs, les habitants d'une bourgade autrichienne ont décidé fin novembre de rebaptiser leur village « Fugging » à compter du 1er janvier 2021.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com