Ouverture d'une information judiciaire à Belfort suite à une rixe

Après quatre jour d'enquête et l'audition de plusieurs personnes impliquées qui se sont toutes présentées spontanément aux enquêteurs. (AFP)
Après quatre jour d'enquête et l'audition de plusieurs personnes impliquées qui se sont toutes présentées spontanément aux enquêteurs. (AFP)
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

Ouverture d'une information judiciaire à Belfort suite à une rixe

  • Le fils de policier, un jeune homme de 20 ans qui a porté plainte, avait posté le 25 décembre une photo de son repas de fête sur un réseau social
  • Un rendez-vous avait alors été fixé, auquel le plaignant, déterminé à «régler le problème», s'était rendu accompagné de deux ou trois personnes

STRASBOURG : Le procureur de la République de Belfort a annoncé lundi l'ouverture d'une information judiciaire visant à «confirmer les circonstances de déclenchement de la rixe» impliquant un fils de policier le jour de Noël à Belfort, en déplorant la circulation d'«information inexactes».

Le fils de policier, un jeune homme de 20 ans qui a porté plainte, avait posté le 25 décembre une photo de son repas de fête sur un réseau social. Un de ses contacts, âgé de 18 ans, lui aurait demandé s'il fêtait Noël, puis la conversation aurait dégénéré en injures, a précisé le procureur, Eric Plantier, dans un communiqué.

Un rendez-vous avait alors été fixé, auquel le plaignant, déterminé à «régler le problème», s'était rendu accompagné de deux ou trois personnes.

Il avait retrouvé son interlocuteur, lui-même accompagné de trois personnes, dont deux frères. Le plaignant et les deux frères avaient alors été impliqués dans la rixe, toujours selon le procureur.

Il n'est «nullement établi qu'aurait été expressément reproché à une personne de confession musulmane de célébrer la fête chrétienne de Noël», a-t-il spécifié. 

«Le déchaînement verbal puis le rendez-vous fixé semblent davantage relever d'une question d'égo, le plaignant estimant que son contact, moins âgé que lui, lui avait manqué de respect, et non pas d'une volonté d'imposer à autrui des convictions religieuses», a encore souligné le magistrat.

Après quatre jour d'enquête et l'audition de plusieurs personnes impliquées qui se sont toutes présentées spontanément aux enquêteurs, le procureur de la République a également déploré les «informations parcellaires ou inexactes susceptibles d'engendrer un trouble à l'ordre public» qui ont circulé sur cette affaire. 

«Il ne peut être affirmé que la qualité de fils de policier serait à l'origine des violences ou en aurait été un élément déterminant», a-t-il précisé. 

«Il est en outre acquis que le plaignant s'est délibérément présenté au rendez-vous pour régler ses problèmes "comme un homme". Il n'est donc pas permis d'affirmer qu'il serait tombé dans un guet-apens», a-t-il souligné.

L'information judiciaire devra permettre d'identifier le deuxième et l’éventuel troisième accompagnateur du plaignant, ainsi que le troisième accompagnateur de son interlocuteur.

Elle devra également identifier l'auteur des propos à caractère raciste proférés dans la conversation sur le réseau social, propos que le titulaire du compte dément avoir formulés lui-même. 

Cette information judiciaire fixera aussi une éventuelle interruption temporaire de travail (ITT) pour le plaignant, le quantum de 4 jours d'ITT précédemment évoqué par l'AFP n'étant «pas confirmé», selon le procureur.

 


Rodéo urbain en Gironde: une jeune femme de 18 ans tuée à moto

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
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  • La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest
  • Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source

BORDEAUX: Une jeune femme de 18 ans est morte dimanche soir après une collision entre deux motos sur une route prisée des amateurs de rodéo urbain à Bassens, près de Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la mairie.

La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.

Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.

En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.

"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.

"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".

Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.

Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.

tsq/gf/abl

 

© Agence France-Presse


Un policier condamné pour des violences sur un manifestant kurde à Marseille

Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
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  • La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers
  • Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation

MARSEILLE: Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt.

Aujourd'hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d'un manifestant, des violences qui n'étaient "pas justifiées et disproportionnées" selon le délibéré du tribunal.

Le policier a également été condamné à une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant un an.

Les faits s'étaient déroulés le 24 décembre 2022, au terme d'une violente manifestation organisée à Marseille, au lendemain de l'assassinat de trois Kurdes à Paris.

La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers, plus tôt dans l'après-midi.

Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation.

Sa victime, carreleur de profession, avait subi une fracture du nez et un "blackout", et ne souvenait pas de l'agression.

Le policier devra lui verser 4.000 euros au titre des souffrances endurées, et 2.000 euros au titre du préjudice moral.

Ce policier avait déjà été condamné, le 31 mai par la même chambre correctionnelle, à six mois de prison avec sursis pour des faits similaires, cette fois-là sur un jeune couple en marge d'une manifestation pour les retraites, une condamnation dont il a fait appel.

 


Israël: un ministre d'extrême droite estime qu'un cessez-le-feu au Liban serait «une grosse erreur»

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.  Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien. Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X
  • Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien

JERUSALEM: Un allié d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi qu'un accord de cessez-le-feu au Liban, actuellement en cours de discussion, serait "une grosse erreur".

Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X.

Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Lors d'une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de "progrès supplémentaires" vers une trêve.

"Comme je l'avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également: Monsieur le Premier ministre, il n'est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord! Il faut continuer jusqu'à la victoire absolue!", a martelé M. Ben Gvir.