Gaza: Le conflit entre dans sa phase la plus meurtrière, le Hezbollah à la croisée des chemins

Une unité d'artillerie israélienne tire depuis une position en Haute Galilée dans le nord d'Israël vers le sud du Liban le 11 décembre 2023, dans un contexte de tensions transfrontalières croissantes avec les militants du Hezbollah (Photo, AFP).
Une unité d'artillerie israélienne tire depuis une position en Haute Galilée dans le nord d'Israël vers le sud du Liban le 11 décembre 2023, dans un contexte de tensions transfrontalières croissantes avec les militants du Hezbollah (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 14 décembre 2023

Gaza: Le conflit entre dans sa phase la plus meurtrière, le Hezbollah à la croisée des chemins

  • La milice libanaise est confrontée à un dilemme difficile: assister à la destruction du Hamas depuis les coulisses ou risquer de déclencher une guerre régionale
  • Les analystes sont divisés sur la question de savoir si Israël a les moyens ou le soutien international pour s'attaquer au Hezbollah une fois qu'il en aura fini avec le Hamas

DUBAI: Depuis que les combats entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas ont éclaté le 7 octobre, Washington et ses alliés européens ont cherché à contenir le conflit et à éviter qu'il ne s'étende à l'ensemble de la région.

Dès qu'Israël a lancé son assaut militaire sur la bande de Gaza – d'où le Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d'Israël – le Hezbollah libanais a lancé sa propre campagne de frappes transfrontalières. Cela a contrarié les efforts des forces de maintien de la paix des Nations unies, stationnées le long de la Ligne bleue séparant Israël et le Liban, pour apaiser les tensions.

En tant que force beaucoup plus puissante que le Hamas, ayant accès à une technologie sophistiquée de drones et de missiles fournie par l'Iran, tout conflit à grande échelle impliquant le Hezbollah serait probablement beaucoup plus destructeur pour Israël.

De la fumée s'élève à l'horizon le long des collines du sud du Liban suite aux bombardements israéliens, le 10 décembre 2023 (Photo, AFP).

Les forces de défense israéliennes (FDI) ont répondu aux attaques du Hezbollah par des frappes aériennes, des drones et des tirs d'artillerie sur le Liban-Sud, faisant 120 morts, pour la plupart des combattants du Hezbollah. Israël a quant à lui déploré 10 victimes, dont six soldats.

Bien que les échanges soient les plus violents depuis la guerre de trente jours de 2006, les deux parties ont évité les affrontements directs et les incursions qui pourraient entraîner une grave escalade.

EN CHIFFRES

100 000 combattants à la disposition du Hezbollah en octobre 2021.

150 000 roquettes et missiles dans l'arsenal de guerre du Hezbollah.

100 000 soldats israéliens déployés à la frontière nord.

100 000 civils évacués du nord d'Israël.

Les députés du gouvernement intérimaire libanais et l'ensemble de la population n'ont guère envie d'une guerre avec Israël, d'autant plus que le pays est aux prises avec la pire crise économique de son histoire.

«Croyez-moi quand je vous dis que nos cœurs saignent pour Gaza, mais nous ne pouvons pas supporter une autre guerre sur notre propre sol», a déclaré à Arab News, Ali Abdallah, un citoyen libanais de 37 ans qui est sans emploi.

«Les nécessités sont devenues des luxes pour beaucoup d'entre nous. Entraîner le Liban, dans son état actuel, dans une nouvelle guerre serait insensible. Comment pouvons-nous répondre à un appel aux armes avec l'estomac vide?», a-t-il expliqué.

L'hésitation du Hezbollah à se lancer dans une guerre totale est aussi en partie le résultat de la pression militaire et diplomatique soutenue de l'Occident.

Depuis octobre, les États-Unis ont stationné deux porte-avions d'attaque et un sous-marin nucléaire en Méditerranée orientale et dans le Golfe afin de dissuader le Hezbollah et d'autres groupes sympathisants du Hamas.

Amos Hochstein, assistant adjoint du président américain, Joe Biden, et conseiller principal pour l'énergie et l'investissement, s'est rendu au Liban en novembre pour mettre en garde les autorités libanaises et le Hezbollah contre une escalade du conflit.

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a déclaré que le principal objectif des attaques de sa milice contre Israël était d’épuiser les ressources militaires des FDI qui auraient autrement été utilisées à Gaza.

Mais alors qu'il assiste à la destruction du Hamas en tant qu'organisation militaire, ses combattants doivent faire un choix difficile: rester les bras croisés et assister au démantèlement de la branche gazaouie de ce qu'on appelle l'axe de la résistance, soutenu par l'Iran, ou se ranger aux côtés du Hamas pour essayer de le sauver.

Des combattants du Hezbollah et des sympathisants du parti regardent Hassan Nasrallah, le chef du mouvement musulman chiite libanais, prononcer un discours télévisé sur un grand écran dans une salle à Beyrouth, le 11 novembre 2023 (Photo, AFP).

«Je pense qu'ils ne le feraient pas. Ils resteraient sur la touche», a déclaré précédemment à Arab News, Firas Maksad, chercheur principal à l'Institut du Moyen-Orient. «Le Hezbollah et l'Iran préfèrent tous deux éviter une confrontation directe plus importante avec Israël», a-t-il précisé.

Maksad et d'autres analystes estiment qu'en tant que première ligne de dissuasion et de défense du régime iranien et de son programme nucléaire si Israël décide de frapper, le Hezbollah ne va pas perdre son temps à sauver le Hamas.

Néanmoins, alors que les FDI encerclent les derniers bastions du Hamas à Gaza et continuent de frapper des cibles au Liban et en Syrie, la probabilité d'une flambée régionale reste forte.

Des soldats israéliens prennent position près de la frontière de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 11 décembre 2023, alors que la guerre avec les militants palestiniens se poursuit (Photo, AP).

Les analystes de la défense affirment que le Hezbollah a massé une grande partie de sa force de combat d'élite Radwan à la frontière et qu'il utilise de nouvelles armes. Il s'agit notamment des roquettes à courte portée dites Burkan, qui peuvent transporter plus de 453 kg de matières explosives et qui ont infligé de graves dommages à un avant-poste militaire israélien le mois dernier.

Selon un récent rapport du Wall Street Journal, le Hezbollah possède des armes guidées par GPS capables de frapper l'ensemble du territoire israélien, des missiles SCUD très précis et à charge lourde, ainsi qu'une version du missile mortel Tishreen fabriqué par la Syrie, et de nombreux missiles antichars Kornet équipés de munitions guidées par laser.

Tout cela s'ajoute à un arsenal élargi d'environ 150 000 roquettes.

Des combattants du Hezbollah défilent dans la banlieue sud de Beyrouth, le 14 avril 2023, à l'occasion de la Journée d'Al-Qods (Jérusalem), une commémoration en soutien au peuple palestinien célébrée chaque année le dernier vendredi du mois de jeûne musulman, le Ramadan (Photo, AFP).

La semaine dernière, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a lancé un avertissement selon lequel Beyrouth et le Liban-Sud seraient transformés «en Gaza et Khan Younès» si les combats s'intensifiaient. Les troupes israéliennes et les militants du Hamas se livrent actuellement à des combats meurtriers pour le contrôle de Khan Younès, La deuxième plus grande ville de Gaza.

Selon Meir Javedanfar, conférencier à l'université Reichman de Tel-Aviv, la tolérance israélienne à l'égard des menaces du Hezbollah n'a jamais été aussi faible.

«Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, a informé les Américains qu'Israël voulait que le Hezbollah évacue les zones adjacentes à ses frontières», a révélé Javedanfar à Arab News.

«Cela est conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui stipule qu'ils ne doivent pas se trouver là en premier lieu. C'est l'objectif d'Israël», a-t-il éclairci.

La résolution 1701 est l'accord qui a mis fin à la guerre de 2006. Elle prévoyait «des arrangements de sécurité pour empêcher la reprise des hostilités, notamment l'établissement d'une zone exempte de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), entre la Ligne bleue et le fleuve Litani», a-t-il spécifié.

La présence continue du Hezbollah dans la région pourrait être suffisamment provocante pour que les FDI s'attaquent au groupe une fois qu'elles en auront fini avec le Hamas.

Israël a déployé jusqu'à 100 000 soldats le long de la frontière nord, évacué 60 000 résidents locaux et transformé certaines communautés frontalières en bases militaires en raison de la menace perçue d'une invasion du Hezbollah.

Des soldats israéliens patrouillent au sommet du mont Hermon, près de la frontière avec le Liban, sur le plateau du Golan annexé par Israël, alors que les tensions transfrontalières avec les militants du Hezbollah ne cessent de croître (Photo, AFP).

«Nous avons vu ce qui se passe lorsque le Hamas se trouve à notre frontière», a prévenu Javedanfar. «Cela a conduit à un tel désastre le 7 octobre.»

«Nous sommes face à une nouvelle situation. Le gouvernement israélien va faire pression sur les Américains et d'autres pays pour qu'ils comprennent qu'il ne peut plus s'accommoder d'une présence militaire du Hezbollah à ses frontières.

«Après le 7 octobre, la tolérance à l'égard des menaces du Hezbollah est devenue très faible. Cela pourrait être la semaine prochaine, cela pourrait être dans cinq ans. Qui sait? Mais Israël mettra fin à la menace du Hezbollah», a-t-il affirmé.

Des roquettes tirées depuis le sud du Liban sont interceptées au-dessus d'une position située de l'autre côté de la frontière, près du kibboutz Dan, dans le nord d'Israël, le 7 novembre 2023, alors que les tensions transfrontalières entre le Hezbollah et Israël ne cessent de s'aggraver (Photo, AFP).

Les analystes militaires estiment que les services de sécurité israéliens s'étaient convaincus que la menace posée par le Hamas avait été contenue, avant d'être pris au dépourvu par l'attaque du 7 octobre, qui a entraîné la mort de quelque 1 400 personnes, principalement des civils, et la prise de plus de 240 otages.

C'est une erreur que les israéliens ne voudront pas refaire, a indiqué Javedanfar.

«Nous pensons que le Hamas avait changé, qu'il était passé d'une organisation militaire extrémiste à une organisation désireuse de développer l'économie de Gaza et de devenir plus responsable», a-t-il signalé.

«On nous a prouvé que nous avions tort. Toutes ces hypothèses se sont avérées fausses. Nous avons vu les conséquences dévastatrices de notre erreur concernant le Hamas, et maintenant nous posons la même question concernant le Hezbollah. Voulons-nous vivre avec ses menaces à nos frontières? Et ses 150 000 missiles?», a-t-il averti.

«Israël dispose de plus de 300 000 militaires en réserve et est prêt à les utiliser pour dissuader le Hezbollah de s'éloigner de ses frontières», a souligné Javedanfar.

Tzachi Hanegbi, chef du Conseil national de sécurité d'Israël, a récemment déclaré qu'une fois le Hamas vaincu, Israël pourrait devoir entrer en guerre contre le Hezbollah, faute de quoi les citoyens pourraient ne pas vouloir retourner dans les régions du nord.

Bien qu'Israël préfère ne pas mener une guerre sur deux fronts, Hanegbi a déclaré qu'il pourrait devoir «imposer une nouvelle réalité» en ce qui concerne le Hezbollah.

Cependant, tous les analystes ne sont pas convaincus qu'Israël ait les moyens, la volonté ou le soutien international nécessaires pour mener à bien une campagne militaire contre le redoutable Hezbollah.

«Une guerre totale avec le Liban serait un fardeau pour Israël», a indiqué à Arab News, Nadim Shehadi, économiste et chroniqueur libanais. «Ce serait trop coûteux économiquement et psychologiquement pour Israël.»

En fait, Shehadi estime que même la défaite totale du Hamas est hors de portée d'Israël, surtout maintenant que l'opinion publique mondiale se retourne contre les Israéliens. «Ce que le Hamas a réalisé en termes de victoire est en train de détruire même la perception des Israéliens d'eux-mêmes», a-t-il expliqué.

Des soldats israéliens se rassemblent près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le vendredi 8 décembre 2023 (Photo, AP).

«Deux croyances fondamentales ont été ébranlées. La première était que le gouvernement israélien avait créé un lieu sûr où les Juifs pouvaient être protégés par leur État. Cette croyance s'est effondrée car les citoyens ne se sentent pas en sécurité et fuient la Galilée», a-t-il mentionné.

«La deuxième est que l'armée israélienne est morale, qu'elle respecte le droit international et les règles humanitaires. Ce point s'est également effondré. Le monde et les Israéliens n'y croient plus. Ils sont devenus fous à Gaza», a-t-il ajouté.

Plus de 18 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre, la plupart étant des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

«Il s'agit également de gains pour le Hezbollah», a déclaré Shehadi. «Le Hezbollah observe ce qui se passe actuellement à Gaza.»

Toutefois, Shehadi ne croit pas non plus que le Hezbollah veuille une guerre avec Israël, du moins pas pour le moment.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com