Conflit à Gaza: L'économie palestinienne devrait reculer fortement en 2023

Une photo prise depuis le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, le 12 décembre 2023, montre de la fumée s'échappant lors du bombardement israélien du territoire palestinien au milieu des combats en cours avec le groupe militant du Hamas (Photo, AFP).
Une photo prise depuis le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, le 12 décembre 2023, montre de la fumée s'échappant lors du bombardement israélien du territoire palestinien au milieu des combats en cours avec le groupe militant du Hamas (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 décembre 2023

Conflit à Gaza: L'économie palestinienne devrait reculer fortement en 2023

  • La Banque mondiale estime que l'économie palestinienne devrait connaître un repli de 3,7% d'ici la fin de l'année
  • Le niveau de destruction dans la bande de Gaza aura bien entendu un impact, même si l'économie gazaouie ne représente que 15% environ du PIB palestinien

WASHINGTON: La Banque mondiale (BM) a dressé mardi un premier état des lieux du choc subi par l'économie palestinienne depuis le déclenchement des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, menées en représailles après l'attaque lancée par le Hamas dans le sud du pays début octobre.

Celle-ci avait fait plus de 1.200 morts côté israélien, principalement civils. Au-delà du bilan humain, qui dépasse les 18.000 morts désormais côté palestinien selon le ministère de la Santé du Hamas, il s'agit pour l'institution de tenter de mesurer l'impact du conflit sur une économie palestinienne déjà en souffrance mais qui devait afficher une croissance de 3,2% en septembre, selon les estimations disponibles jusqu'ici.

Désormais, la BM estime que l'économie palestinienne devrait connaître un repli de 3,7% d'ici la fin de l'année avant que le choc provoqué par les conséquences du conflit en cours ne se fasse pleinement sentir en 2024, avec une chute du PIB palestinien de 6%.

Une estimation qui pourrait être révisée selon la durée du conflit et de ses conséquences: destructions dans la bande de Gaza mais aussi restrictions des déplacements des Palestiniens au sein même de la Cisjordanie, perte d'emploi des Palestiniens travaillant en Israël et ralentissement, voire repli, de l'économie israélienne elle-même, dont les Palestiniens sont très dépendants.

"Il est attendu que la sévérité du conflit diminue en 2024 mais le gouvernement israélien imposera de sévères restrictions aux mouvements et à l'accès (dans la bande de Gaza, NDLR), qui viendront limiter l'activité économique et le commerce", a souligné la BM dans son rapport.

Le niveau de destruction dans la bande de Gaza aura bien entendu un impact, même si l'économie gazaouie ne représente que 15% environ du PIB palestinien.

Mais selon les relevés réalisés grâce à un croisement des sources, le niveau des dégâts était déjà très élevé fin novembre, au moment de la trêve, estime la Banque: 60% des équipements informatiques et télécoms étaient endommagés ou détruits, mais aussi plus de 60% des infrastructures de santé et d'éducation, près de 70% des infrastructures commerciales ou encore la moitié du réseau routier.

Aide médicale d'urgence

Du côté de la population, un demi-million d'habitants, sur les 2,2 millions que compte la bande de Gaza, n'ont plus de logement et le taux de pauvreté, qui atteignait déjà 60% de la population avant le conflit, devrait s'envoler.

Afin d'éviter une récession encore plus "dramatique", la BM appelle par ailleurs à "la cessation des hostilités" afin de réaliser "des changements significatifs sur le terrain" ainsi qu'à la reprise "du commerce et de l'activité du secteur privé, en Cisjordanie et à Gaza", accompagnée d'une "augmentation du soutien financier de la communauté internationale".

La Banque annonce par ailleurs la mise en place d'un programme d'urgence de 10 millions de dollars, apportés par le Japon et l'Allemagne, afin d'amener dans la bande de Gaza du matériel médical permettant de faire face aux besoins les plus urgents.

Le matériel entrera dans le territoire via les convois de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Unicef, a précisé la BM.

"Ce programme a été mis en place afin de s'assurer que la population de Gaza continue à avoir accès à des équipements de survie, aux médicaments et aux services nécessaires", a ajouté la BM dans son communiqué.

Elle estime à 350.000 les personnes victimes de maladies, allant du diabète au cancer en passant par des problèmes cardiaques, et 50.000 le nombre de femmes enceintes, alors que 183 enfants naissent chaque jour et 130 sont actuellement placés dans des incubateurs.

Actuellement, 1,6 million de personnes ont dû fuir les combats et sont massés dans le sud de la bande de Gaza.

Les conditions humanitaires ont été décrites comme très difficiles, entre manque de médicaments, de denrées alimentaires et d'accès à l'eau et à l'essence, notamment pour les groupes électrogènes.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".


La sixième session saoudo-djiboutienne propulse les relations commerciales

La sixième session de la Commission mixte saoudo-djiboutienne 18 novembre 2024 (Photo Loai Elkelawy)
La sixième session de la Commission mixte saoudo-djiboutienne 18 novembre 2024 (Photo Loai Elkelawy)
Mahamoud Ali Youssouf. ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Photo Loai Elkelawy)
Mahamoud Ali Youssouf. ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Photo Loai Elkelawy)
Saleh bin Nasser Al-Jasser,  ministre saoudien des Transports et de la Logistique (Photo Loai Elkelawy
Saleh bin Nasser Al-Jasser, ministre saoudien des Transports et de la Logistique (Photo Loai Elkelawy
La sixième session de la Commission mixte saoudo-djiboutienne 18 novembre 2024 (Photo Loai Elkelawy)
La sixième session de la Commission mixte saoudo-djiboutienne 18 novembre 2024 (Photo Loai Elkelawy)
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  • Le ministre des Transports a déclaré au micro d’Arab News : "La coopération entre les deux pays est variée et couvre de nombreux domaines"
  • "Ce que nous souhaitons aujourd'hui, c'est de voir des investisseurs saoudiens venir investir à Djibouti dans beaucoup de domaines"

RIYAD : La sixième session de la Commission mixte saoudo-djiboutienne, consacrée à la construction d'une économie dynamique et diversifiée ainsi qu'au renforcement des liens fraternels, s'est tenue le 18 novembre à Riyad. Elle était présidée par le ministre saoudien des Transports et de la Logistique, l'ingénieur Saleh bin Nasser Al-Jasser, et par le ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahamoud Ali Youssouf.

Les travaux de cette commission s'inscrivent dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays, sous la direction du Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et du Président Ismail Omar Guelleh, et en application de l'Accord général de coopération signé entre les deux gouvernements à Djibouti en 2011.

Le ministre des Transports a déclaré au micro d’Arab News : « La coopération entre les deux pays est variée et couvre de nombreux domaines, notamment les investissements, les activités économiques, le commerce, le transport, la logistique, l'industrie et divers autres secteurs. »

De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Djibouti, Mahamoud Ali Youssouf, a affirmé : « Il faut rappeler que les relations entre la République de Djibouti et le Royaume d'Arabie saoudite remontent à plusieurs décennies, et nous avons parlé de la logistique et des infrastructures. Le fonds saoudien investit dans notre pays depuis 1982.

Aujourd'hui, la relation entre l'Arabie saoudite et Djibouti a été rehaussée au niveau ministériel. Cela montre qu'il y a un intérêt particulier à ce que ces relations évoluent vers des partenariats. »

Saleh bin Nasser Al-Jasser a annoncé au micro d’Arab News : « Nous attendons avec impatience le lancement des vols internationaux directs reliant les deux pays en janvier prochain par le biais de la compagnie aérienne Flynas, ainsi que l'activation de la zone logistique saoudienne à Djibouti et l'activation des dix-sept accords et mémorandums de coopération signés à ce jour. »

« Ce que nous souhaitons aujourd'hui, c'est de voir des investisseurs saoudiens venir investir à Djibouti dans beaucoup de domaines. Il y a des domaines qui sont bénéfiques pour les deux parties. Et je crois que cette rencontre, la deuxième réunion ministérielle à ce niveau-là, va permettre peut-être de déblayer le terrain afin qu'un certain nombre de projets qui sont déjà dans le pipeline puissent être mis à exécution. » a expliqué le ministre des Affaires étrangères djiboutien.

« Le ministre a évoqué qu’un certain nombre d'accords sont déjà en place et que, dès que les cadres juridiques seront mis en place, cela va certainement accélérer et booster les relations commerciales. Deux choses sont importantes pour que les relations commerciales puissent être améliorées. D'abord, la ligne maritime, qui doit être rendue opérationnelle, et la ligne aérienne, qui le sera au mois de janvier.

Je crois que quand les moyens de locomotion, de transport sont développés, le commerce en bénéficie directement. » a affirmé Mahamoud Ali Youssouf.

Le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers le Fonds Saoudien pour le Développement (SFD), a également fourni des subventions pour financer des projets dans les secteurs de l'eau, de la santé, de l'éducation et des infrastructures, pour un montant d'environ 77 millions de dollars.

Il est important de rappeler qu’au cours de la cinquième session de la commission, nous avons été les témoins de nombreux efforts et initiatives qui ont contribué à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, à accroître les possibilités de coopération entre nous et à nous permettre de mettre en place un partenariat stratégique qui sert les intérêts des deux pays dans divers domaines.

Le renforcement des relations entre le Royaume et Djibouti est essentiel pour accroître les échanges économiques et commerciaux, ce qui contribue à consolider le partenariat et à ouvrir de nouveaux horizons de coopération entre les deux pays.