L’Alliance française fête son 140e anniversaire dans plusieurs villes d’Arabie saoudite

Fondées sur le modèle associatif et de droit local, les Alliances françaises regroupent tous ceux qui désirent développer la connaissance et le goût de la langue française, et favorisent, partout où elles sont présentes, le dialogue et les échanges interculturels. (Photo, AFP)
Fondées sur le modèle associatif et de droit local, les Alliances françaises regroupent tous ceux qui désirent développer la connaissance et le goût de la langue française, et favorisent, partout où elles sont présentes, le dialogue et les échanges interculturels. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 05 décembre 2023

L’Alliance française fête son 140e anniversaire dans plusieurs villes d’Arabie saoudite

  • Créée à Paris en 1883, l'Alliance française est née de la vision d'intellectuels éclairés cherchant à diffuser la langue française, la culture et les idéaux humanistes au-delà des frontières nationales
  • L’Alliance française en Arabie saoudite possède plusieurs antennes régionales à Riyad, Djeddah, Khobar et AlUla, qui ont offert des cours de français à plus de 40 000 étudiants depuis 2010

RIYAD: L’Alliance française en Arabie saoudite a célébré le 30 novembre le 140e anniversaire de la création de la Fondation Alliance française dans les principales villes du Royaume.   

L'Alliance française est une association indépendante, de droit local saoudien, pilotée par un comité de saoudiens francophones souhaitant créer ainsi des ponts entre les cultures des deux pays. 

Créée à Paris en 1883, l'Alliance française a émergé de la vision d'intellectuels éclairés cherchant à diffuser la langue française, la culture et les idéaux humanistes au-delà des frontières de l’Hexagone.

Fondées sur le modèle associatif et de droit local, les Alliances françaises regroupent tous ceux qui désirent développer la connaissance et le goût de la langue française, et favorisent, partout où elles sont présentes, le dialogue et les échanges interculturels. 

L'association s'est rapidement développée en un réseau mondial comprenant plus de 850 Alliances françaises sur tous les continents. Elle est considérée comme étant la première école de langue française et la première ONG culturelle au monde. Elle est devenue un symbole d'échange culturel et de compréhension mutuelle.

La langue est le plus parfait outil de communication entre les hommes et, par conséquent, le meilleur vecteur de compréhension entre les peuples, estimait Ferdinand de Lesseps, l'un des visionnaires à l'origine de la création de l'Alliance française à Paris.

Enracinée dans ces valeurs humanistes, l’Alliance française a pour mission de bâtir des ponts entre les cultures, encourageant le respect, la tolérance et la diversité.

Ces mots résonnent toujours aussi fort aujourd'hui et prouvent que la langue est réellement porteuse de savoir culturel en tant qu'instrument de la culture. C'est essentiellement grâce à la langue et par la langue que nous prenons connaissance de l'univers et de nous-mêmes, puisqu'elle nomme et exprime le savoir et la connaissance.

Depuis sa création, l'Alliance française s'est engagée à promouvoir l'éducation, la culture et le dialogue interculturel, fondements d'une société pacifique et éclairée.

Célébrer ce 140e anniversaire dans le contexte politique actuel permet de mettre en relief l’importance des valeurs humanistes véhiculées depuis plus d’un siècle par cette association culturelle et de souligner le rôle significatif qu'elle a joué en Arabie saoudite au fil des années. 

Depuis son établissement dans le Royaume, l'Alliance française a connu une croissance remarquable et est parvenue à être considérée comme un centre de référence culturel et éducatif.

Aujourd'hui, elle possède différentes antennes régionales réparties à travers le pays, à Riyad, Djeddah, Khobar et AlUla, offrant des cours de français de qualité à plus de 40 000 étudiants depuis 2010. 

Les programmes éducatifs ne se contentent pas d’assurer des cours de langue, mais ils comportent également un panel d’activités activités culturelles destinées à plus de 3 000 apprenants par an, contribuant ainsi à renforcer les liens entre la France et l'Arabie saoudite.

À ce jour, l'Alliance française a organisé, en partenariat avec l’ambassade de France plus d’une centaine d'événements culturels en 2023, favorisant la compréhension interculturelle et encourageant l'échange entre les communautés. Des initiatives qui ont connu un franc succès.

La célébration de l’anniversaire de l’Alliance française a eu lieu en l’honneur des étudiants dans chaque antenne régionale, où des performances culturelles et des ateliers éducatifs ont offert aux participants une immersion dans la culture française.

 

 


Des aurores boréales spectaculaires après une tempête solaire «extrême»

Les aurores australes, également connues sous le nom d'aurores australes, brillent à l'horizon, vues d'Ushuaia, Terre de Feu, Argentine, le 10 mai 2024 (Photo, AFP).
Les aurores australes, également connues sous le nom d'aurores australes, brillent à l'horizon, vues d'Ushuaia, Terre de Feu, Argentine, le 10 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Ce phénomène est causé par des éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu'elles atteignent la Terre
  • Cet événement rare a permis aux habitants de nombreux pays d'observer de superbes aurores boréales dans la nuit de vendredi à samedi

WASHINGTON: Pour la deuxième nuit consécutive, des curieux du monde entier ont tenté de voir de magnifiques aurores boréales embrasant le ciel samedi, provoquées par une tempête solaire qualifiée d'"historique" et qui devrait perdurer dimanche.

Ce phénomène est causé par des éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu'elles atteignent la Terre.

Des conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l'échelle utilisée, ont été observées vendredi soir puis de nouveau samedi matin, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Une première depuis 20 ans.

Cet événement rare a permis aux habitants de nombreux pays d'observer de superbes aurores boréales dans la nuit de vendredi à samedi, dont les photos illuminées de bleu, d'orange ou de rose ont inondé les réseaux sociaux.

"J'ai la sensation de vivre une nuit historique en France (…) C'était vraiment chargé de particules solaires et d'émotions", a écrit Eric Lagadec, astrophysicien à l'Observatoire de Côte d'Azur, sur le réseau social X. Et "puisqu'on me le demande: oui, il y a des chances d'aurores cette nuit encore. Trouvez de bons spots, loin des lumières, avec une vue dégagée vers le nord!"

"Pas sûr que le phénomène se répète cette nuit, c'est beaucoup plus difficile à prévoir que la météo", a lui écrit l'astronaute français Thomas Pesquet. Mais cela "ne coûte rien de regarder le ciel au cas où."

Selon le Centre de prévision de la météo spatiale (SWPC) américain, rattaché à NOAA, des aurores boréales pourraient être de nouveau visibles "sur une large portion des Etats-Unis" dans la nuit de samedi à dimanche.

Peu de perturbations rapportées

Un avis de vigilance à une tempête de niveau 4 ou supérieur est émis pour dimanche, et des conditions de niveau 3 sont possibles jusqu'à lundi, selon le SWPC, qui a qualifié l'épisode d'"historique".

Alors que les autorités s'étaient inquiétées de possibles conséquences sur les réseaux électriques et de communications, aucune perturbation majeure ne semble pour le moment être observée.

Seules des informations "préliminaires" sur des "irrégularités sur le réseau électrique" ainsi qu'une "dégradation des communications haute fréquence, GPS et possiblement de la navigation satellite" ont été rapportées, selon le SWPC.

Le milliardaire Elon Musk, dont le réseau internet Starlink dispose de milliers de satellites en orbite basse, a assuré sur X que ceux-ci "subissent beaucoup de pression, mais jusqu'à présent ils tiennent".

En ce qui concerne le trafic aérien, l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) avait dit vendredi "ne pas s'attendre à des conséquences importantes", tout en ayant conseillé aux compagnies aériennes et aux pilotes d'"anticiper" les perturbations éventuelles, les tempêtes géomagnétiques pouvant perturber les outils de navigation.

Le centre national pour la météo spatiale chinois a également émis une alerte rouge samedi, avertissant que la tempête solaire devrait se poursuivre tout ce week-end et impacter les communications et les systèmes de navigation, selon l'agence d'Etat Chine Nouvelle.

Des aurores boréales ont été observées dans la moitié nord du pays, a-t-elle rapporté.

Pic d'activité solaire 

Aux Etats-Unis, des aurores boréales ont été visibles dans quasiment tout le pays dans la nuit de vendredi à samedi. Elles ont pu être admirées jusqu'aux Bahamas, selon la Nasa.

Des tempêtes solaires puissantes peuvent "pousser les aurores à des latitudes plus au sud", a expliqué l'agence spatiale.

Le Soleil est actuellement proche de son pic d'activité, un cycle qui revient tous les 11 ans.

Des éruptions solaires appelées éjections de masse coronale, qui peuvent mettre plusieurs jours à atteindre la Terre, sont à l'origine de l'événement actuel, créant des aurores boréales lorsqu'elles entrent en contact avec le champ magnétique de la Terre.

La dernière tempête géomagnétique de niveau 5 observée remontait à octobre 2003, un épisode surnommé "les tempêtes d'Halloween".

La plus importante tempête solaire jamais enregistrée est survenue en 1859, selon la Nasa. Aussi connue sous le nom d'événement de Carrington, elle avait très fortement perturbé les communications par télégraphe.


La Suisse gagne un concours de l'Eurovision agité par la guerre à Gaza

Le chanteur suisse gagnant Nemo représentant la Suisse avec la chanson "The Code" célèbre après la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (ESC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmo Arena de Malmö, en Suède (Photo, AFP).
Le chanteur suisse gagnant Nemo représentant la Suisse avec la chanson "The Code" célèbre après la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (ESC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmo Arena de Malmö, en Suède (Photo, AFP).
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  • Avec sa veste à plumes roses et rouges et sa jupe satinée rose, Nemo a recueilli 591 points
  • Quelque 5.000 personnes, selon la police, ont par ailleurs défilé dans le calme pour protester contre la participation d'Israël

MALMÖ: Nemo a remporté dimanche pour la Suisse l'Eurovision avec "The Code", devenant le premier artiste non binaire à être sacré dans la compétition, à l'issue d'une édition 2024 marquée par une vive controverse sur la participation d'Israël, en pleine guerre dans la bande de Gaza.

"J'espère que cette compétition pourra continuer à encourager (les efforts pour) la paix et la dignité pour chacun", a déclaré l'artiste de 24 ans en recevant son trophée à la Malmö Arena, dans le sud de la Suède, les yeux embués de larmes.

Avec sa veste à plumes roses et rouges et sa jupe satinée rose, Nemo a recueilli 591 points, dépassant le favori croate, Baby Lasagna et ses 547 points. L'Ukraine a terminé troisième (453 points) et la France quatrième (445 points).

L'Israélienne Eden Golan, sifflée à plusieurs reprises par des opposants à la guerre à Gaza, est arrivée en cinquième position avec 323 points pour sa chanson "Hurricane".

"C'est clairement politique", a déploré à Tel Aviv un fan de la chanteuse, Guy, qui s'était rendu avec des amis dans un bar gay de la ville pour suivre la finale. "Il y a des gens qui nous haïssent. Ils ne voient pas le contexte général", a-t-il ajouté.

Nemo a confié avoir été "attristé" par le contexte tendu dans lequel s'est déroulé cette année le célèbre télécrochet, qui a été encadré par un important dispositif de sécurité dans la crainte de débordements.

"Toute cette expérience a été très intense et pas toujours agréable. Il y a eu beaucoup de choses qui ne semblaient pas relever de l'amour et de l'unité", a confié l'artiste lors d'une conférence de presse à l'issue de la compétition.

«Ni un homme ni une femme»

Nemo donne à la Suisse, chantre de la neutralité, sa troisième couronne dans un concours qui se veut apolitique. La précédente victoire du pays remontait à 1988 avec "Ne partez pas sans moi" interprétée par la Canadienne Céline Dion.

"Nemo, tu es le meilleur", s'est enflammée la ville de Bienne, dans le nord-ouest de la Suisse, où plusieurs centaines de fans s'étaient rassemblés pour célébrer l'enfant du pays.

Sa chanson, "The Code", "raconte le voyage que j'ai commencé en réalisant que je ne suis ni un homme ni une femme", a indiqué Nemo, qui demande à être désigné par des pronoms non-genrés et avait arboré le drapeau non-binaire lors de la parade d'ouverture de la compétition.

L'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, interdit tout drapeau autre que ceux des pays participants, et notamment toute bannière à message politique.

"J'ai été obligé de passer en douce mon drapeau", a déploré Nemo, qui a estimé que l'"Eurovision a besoin de changer un peu" dans son mode de fonctionnement.

Manifestants dispersés 

A Zagreb, plusieurs centaines de personnes ont suivi le spectacle sur un grand écran. Même s'il a vu la victoire lui échapper, Baby Lasagna "a rassemblé toute la Croatie. Nous pouvons être fiers de lui", a relevé une fan, Nina Plese, 34 ans.

A Malmö, les forces de l'ordre avaient dispersé samedi une centaine de manifestants propalestiniens dont Greta Thunberg, plus connue pour ses prises de positions sur le climat mais qui a récemment multiplié les messages sur la question.

Quelque 5.000 personnes, selon la police, ont par ailleurs défilé dans le calme pour protester contre la participation d'Israël.

Les syndicats de la chaîne de télévision publique flamande VRT ont brièvement interrompu la retransmission samedi soir pour diffuser un message condamnant des "violations des droits de l'homme par l'Etat d'Israël", comme il l'avait fait jeudi lors de la deuxième demi-finale.

La guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas a fait au moins 34.971 morts, essentiellement des civils, selon un bilan du ministère de la Santé de l'organisation islamiste.

Elle a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas qui a fait plus de 1.170 morts en territoire israéliens, des civils pour la plupart, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.


Points forts de la conférence «Louder Than Hearts» de l'Institut du Moyen-Orient à Washington DC

Tasneem Al-Sultan, « La diversité au sein des mariages saoudiens. » (Photo fournie)
Tasneem Al-Sultan, « La diversité au sein des mariages saoudiens. » (Photo fournie)
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  • l'exposition « Louder Than Hearts » (Plus fort que les cœurs) rassemble les œuvres de dix femmes photographes du monde arabe et d'Iran
  • L'Arabie saoudite est représentée par Tasneem Al-Sultan, photographe et conteuse visuelle basée à Riyad, avec sa série « Saudi Tales of Love » (Histoires d'amour saoudiennes)

DUBAÏ : L'Institut du Moyen-Orient à Washington DC expose les œuvres de photographes féminines du monde arabe

Tasneem Al-Sultan 

(fournie)
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« La diversité au sein des mariages saoudiens »

La célèbre photographe américano-palestinienne Rania Matar, née au Liban, est la commissaire de l'exposition « Louder Than Hearts » (Plus fort que les cœurs), qui rassemble les œuvres de dix femmes photographes du monde arabe et d'Iran, dont elle-même. Cette exposition se tient à l'Institut du Moyen-Orient à Washington DC jusqu'au 4 octobre. L'Arabie saoudite est représentée par Tasneem Al-Sultan, photographe et conteuse visuelle basée à Riyad, avec sa série « Saudi Tales of Love » (Histoires d'amour saoudiennes) qui, selon l'Institut, « s'inspire de son propre parcours à travers le mariage et le divorce ».

À travers des images de mariage telles que celle-ci, Mme Al-Sultan « dépeint les structures et les attentes du mariage, y compris les cérémonies élaborées, ainsi que les diverses contraintes sociétales auxquelles les Saoudiennes qu'elle a photographiées ont été confrontées et dont elles ont triomphé » plongeant ainsi dans les complexités des relations et l'interaction entre la tradition et les choix individuels. 

La série a valu à Mme Al-Sultan une reconnaissance mondiale, puisqu'elle a figuré dans la série de photos « Lightbox » du magazine Time et au salon international de la photographie Paris Photo.

Rania Matar

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« Farah (dans sa voiture brûlée) »

La photographie de Matar, selon l'Institut du Moyen-Orient, « capture des moments intimes qui transcendent les frontières et les cultures et explore les thèmes de l'identité personnelle et collective à travers des portraits de femmes aux États-Unis et au Moyen-Orient ».

Cette image fait partie de la série intitulée « Where Do I Go ? Fifty Years Later » (Où dois-je aller ? Cinquante ans plus tard), initiée après l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth en août 2020. Le titre de la série évoque le 50e anniversaire du début de la guerre civile libanaise en 2025. La vague d'émigration qui a suivi l'explosion de 2020 « rappelle celle de 1984-85, lorsque de nombreux jeunes, y compris elle-même, ont fui le pays en proie à la guerre ». En photographiant ces femmes, Matar faisait écho à leurs expériences et à leur dilemme de l'immigration, des décennies plus tard.

Rehaf Al-Batniji  

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« Malak »

Cette photo est extraite de la série intitulée « (Chatt) The Beach & (Chatta) The Chili Pepper » de la photographe originaire de Gaza et basée à Paris, Al-Batniji. Ce projet explore « l'anthropologie sociale et culturelle » de sa ville natale. Chatta est un ingrédient majeur de la cuisine palestinienne et « emblématique de Gaza, où les défis de la vie peuvent piquer comme cette épice ardente », tandis que Chatt est « la plage sereine où les habitants cherchent réconfort et évasion de leur réalité quotidienne ».

Le travail d'Al-Batniji, selon l'Institut du Moyen-Orient, « offre un portrait intime du territoire, reflétant les luttes et l'intensité de la vie sous le siège, ainsi que la résilience et la vitalité de ses communautés avec un espoir rafraîchissant. Al-Batniji rejette l'imagerie brutale du conflit et utilise plutôt la couleur comme outil de résistance. »

Carmen Yahchouchi

(fournie)
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 « Victoria »

La photographe libanaise d'origine malienne, Yahchouchi, présente des œuvres de trois de ses séries lors de cette exposition, toutes capturant « l'impact durable de la guerre civile libanaise sur les femmes, et soulignant leur rôle central au cœur du chaos et de la dévastation », selon le support promotionnel de l'Institut du Moyen-Orient. « Son travail offre des aperçus de leur résilience, de leur force et de leur sacrifice alors qu'elles traversaient des périodes tumultueuses de l'histoire, devenant des héroïnes au sein de leurs communautés et familles, tout en assumant de nouveaux rôles dans la sphère publique. » Cette œuvre tirée de sa série « My Mother's Gun » (Le pistolet de ma mère) démontre le talent de Yahchouchi pour capturer « les espaces intimes de l'expérience humaine, invitant les spectateurs dans les mondes uniques de ses sujets. » 

Tanya Habjouqa  

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« Résistance intérieure »

La photographe et journaliste jordanienne, résidant et travaillant à Jérusalem-Est, « allie un sens mordant de l'ironie à un examen implacable des répercussions des conflits géopolitiques sur la vie des gens », selon l'Institut du Moyen-Orient. Cette image est extraite de sa série « Occupied Pleasures » (Plaisirs occupés), qui, selon l'institut, « offre un portrait multidimensionnel de la capacité de l'humanité à trouver la joie au milieu de l'adversité en Cisjordanie, à Jérusalem et à Gaza, en utilisant un sens de l'humour aiguisé sur les absurdités engendrées par une occupation de 47 ans ».