Le Comte de Bouderbala sur scène avec son one-man-show 3

Dans son nouveau show, Sami Ameziane, alias le Comte de Bouderbala, évoque sa vie personnelle, ses tentatives d’acting au cinéma, sa carrière de basketteur et la société en général. Son humour, bienveillant, parfois sarcastique, voire cynique, a conquis le public. (fournie)
Dans son nouveau show, Sami Ameziane, alias le Comte de Bouderbala, évoque sa vie personnelle, ses tentatives d’acting au cinéma, sa carrière de basketteur et la société en général. Son humour, bienveillant, parfois sarcastique, voire cynique, a conquis le public. (fournie)
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Publié le Lundi 04 décembre 2023

Le Comte de Bouderbala sur scène avec son one-man-show 3

  • «Quand on est enfants d'immigrés, jouer au Maghreb, ce n’est jamais dans les mêmes conditions qu’en France», explique le Comte de Bouderbala
  • Avant de connaître ses premiers succès sur scène, c’est sur les parquets que ce champion de basket a excellé

CASABLANCA: Et de 3 pour le Comte de Bouderbala! C’est d’ailleurs le titre du dernier spectacle de l’humoriste: 3. Le comédien a joué à Casablanca ce one-man-show plus personnel que ses précédents spectacles. Le Franco-Algérien se produisait au Maroc pour la première fois. 

«C'était intéressant. Cela m'a donné envie d'y retourner pour voir à quel niveau j'étais, parce que quand on est enfants d'immigrés, jouer au Maghreb, ce n’est jamais dans les mêmes conditions qu’en France. C'est toujours pour une certaine catégorie de personnes, à cause des prix, du contexte... Ça remet les idées en place», confie-t-il à Arab News en français.

Dans son nouveau show, Sami Ameziane, alias le Comte de Bouderbala, évoque sa vie personnelle, ses tentatives d’acting au cinéma, sa carrière de basketteur et la société en général. Son humour, bienveillant, parfois sarcastique, voire cynique, a conquis le public.

Changer de registre 

«Dans les deux premiers spectacles, certaines choses me plaisaient et d'autres moins. J'avais 29 ans quand j’ai commencé ma carrière. Forcément, on n'est plus le même à 44 ans. Je voulais changer de registre, proposer quelque chose de plus personnel.»

Dans son spectacle, l’artiste évoque également certains faits divers ainsi que des phénomènes de société. Des événements, des situations tantôt cocasses, tantôt dramatiques, qui lui permettent parfois de délivrer un message. «Parfois, faire prendre conscience d'une situation à certaines personnes peut faire avancer les choses. Si c'est un bon sketch, tu passes à la postérité, si tu as fait comprendre certaines choses aux gens sans être moralisateur, parce que je n'aime pas faire la morale dans mes spectacles. Un spectacle, c'est un moment d'harmonie, un moment suspendu.»

C‘est à Saint-Denis, en banlieue parisienne, que Sami grandit, se lance dans le milieu artistique et devient le Comte de Bouderbala. Il choisit d’ailleurs son nom d’artiste lors de sa première scène. Il était aux côtés de son camarade de colonie de vacances, un certain Grand Corps Malade.

«Il y a beaucoup de similarités entre le sport et la scène: l'adrénaline, le trac, le regard du public. Le public, c'est un partenaire et un adversaire en même temps. On doit avoir du rythme, on doit gagner, le convaincre…»

«On faisait du slam sur scène et on voyait que les gars avaient chacun des pseudos; on était trois et on s'est dit qu'on allait en prendre un. Lui a pris “Grand Corps Malade”, mon pote a choisi “John Pucc’ Chocolat”, et moi “Comte de Bouderbala”, car c'était assez identifié et que “bouderbala” signifie “haillons” en arabe. Pour “comte”, c’est par rapport à la ville de Saint-Denis et sa basilique, où sont enterrés tous les rois de France. C'est une espèce de faux noble un peu mal habillé. Mais l'habit ne fait pas le moine!», s’amuse-t-il.

Avant de connaître ses premiers succès sur scène, c’est donc sur les parquets que Sami Ameziane a excellé. Ce champion de basket a joué en tant que professionnel en Algérie et en France avant de rejoindre le banc des Huskies du Connecticut, aux États-Unis. En 2005, il remporte même le titre de la Conférence Est avec l’équipe universitaire. 

Un partenaire et un adversaire 

«Je suis arrivé à la scène parce que j'ai eu ce parcours. Il y a beaucoup de similarités entre le sport et la scène: l'adrénaline, le trac, le regard du public. Le public, c'est un partenaire et un adversaire en même temps. On doit avoir du rythme, on doit gagner, le convaincre…»

Une expérience exceptionnelle que Sami raconte dans son livre Amazing. Ce récit qui retrace son histoire et son parcours, il le partage avec son public dans son dernier spectacle, en tournée partout en France.

«J’ai écrit ce livre pour mon père, paix à son âme, et pour mes enfants. Je voulais laisser une trace et montrer aux gens qu'il faut savoir rêver, bosser, tenter le coup. Souvent, dans nos sociétés françaises et maghrébines, on nous empêche de rêver. On ne se rend pas compte, en France, de la chance qu'on a en tant qu’enfant d'immigrés. Dès qu'on passe une frontière, on est géniaux! On parle plusieurs langues, on sait faire plein de choses et, même si on est rabaissés ici, ce n'est pas une finalité. Il ne faut pas hésiter à se mettre en danger, passer une frontière et aller voir ce qu'il y a ailleurs. C'était l'idée de ce livre.»


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.