Report de la visite du président iranien en Turquie

Le président iranien Ebrahim Raïssi  (Photo, AFP).
Le président iranien Ebrahim Raïssi (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 28 novembre 2023

Report de la visite du président iranien en Turquie

  • Le président Recep Tayyip Erdogan, qui avait annoncé la visite de son homologue iranien, n'a aucune rencontre prévue mardi
  • Le report de la venue du président Raïssi en Turquie a été annoncé par l'agence iranienne Tasnim, sans plus de détails

ANKARA: L'Iran a annoncé mardi, sans en donner la raison, le report de la visite en Turquie de son président Ebrahim Raïssi qui devait aborder avec son homologue turc le dossier de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le président Recep Tayyip Erdogan, qui avait annoncé la visite de son homologue iranien, n'a aucune rencontre prévue mardi, a indiqué de son côté la présidence turque sans fournir davantage de précisions.

"Le président Ebrahim Raïssi vient en Turquie le 28 novembre", avait affirmé le chef de l'Etat turc aux journalistes à bord de son vol de retour d'un sommet régional à Riyad le 11 novembre dernier. Il avait alors précisé qu'une position commune face à la guerre à Gaza devait être abordée au cours de cette rencontre.

Le report de la venue du président Raïssi en Turquie a été annoncé par l'agence iranienne Tasnim, sans plus de détails.

La confusion autour de cette visite souligne les tensions persistantes entre les deux puissances régionales malgré leurs points de vues convergents sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Le président turc s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien dimanche.

"L'Iran et la Turquie continueront de travailler ensemble pour rendre permanent le cessez-le-feu temporaire et parvenir à une paix durable", avait annoncé la présidence turque à l'issue de cet entretien.

"Avec la poursuite de la diplomatie de haut niveau entre les deux pays, les deux parties pourront voir le renforcement et l'approfondissement de la coopération mutuelle", a de son côté déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères.

Cause palestinienne 

Fervent défenseur de la cause palestinienne, le président turc Erdogan a pris fait et cause pour le Hamas à mesure que le nombre de victimes palestiniennes de la bande de Gaza augmentait, du fait des représailles israéliennes après l'attaque meurtrière du mouvement islamiste du 7 octobre qui a fait 1 200 morts en Israël, essentiellement des civils.

Au moins 15 000 Palestiniens, là aussi surtout des civils, ont été tués dans les bombardements depuis le début de la guerre, selon le gouvernement du Hamas.

Le chef de l'Etat turc a qualifié Israël d'"Etat terroriste" et estimé que le Hamas était un "groupe de libérateurs qui protègent leur terre".

Selon des analystes, Téhéran tente de convaincre Ankara d'aller au-delà des discours et de rompre ses relations commerciales florissantes avec Israël.

"L'Iran attend de la Turquie qu'elle mette fin à ses échanges commerciaux directs et indirects avec Israël", estime le directeur du Centre des études iraniennes à Istanbul, Hakki Uygur.

"La Turquie a cependant adopté une approche consistant à soigneusement séparer les questions politiques et commerciales", ajoute-t-il.

Histoire complexe 

La Turquie et l'Iran partagent une frontière de 535 km et une histoire complexe marquée par des relations économiques proches et des désaccords à propos des conflits régionaux.

La Turquie a appuyé les groupes rebelles pendant la guerre en Syrie, contre le président syrien Bachar al-Assad soutenu par l'Iran et la Russie.

Le soutien d'Ankara à l'Azerbaïdjan à propos du territoire disputé du Haut-Karabakh, dont Bakou s'est emparé en septembre dernier lors d'une offensive éclair, a aussi irrité l'Iran.

Téhéran s'inquiète que la montée en puissance de Bakou dans la région du Caucase puisse alimenter des ambitions séparatistes au sein de sa propre minorité ethnique azérie.

En outre, l'Iran voit d'un mauvais oeil toute ambition de l'Azerbaïdjan de se ménager un couloir en territoire arménien vers l'enclave du Nakhitchevan, le long de la frontière nord de l'Iran, qui pourrait potentiellement compliquer son propre accès à l'Arménie.

"Le plus important désaccord entre la Turquie et l'Iran concerne le Caucase et le Haut-Karabakh", affirme Arif Keskin, chercheur spécialiste des relations turco-iraniennes basé à Ankara.

"Avec le conflit à Gaza, cette question a été reléguée au second plan, mais elle demeure importante", ajoute-t-il.


Les Houthis s’engagent à élargir leurs attaques après avoir ciblé trois cargos

 Rassemblement des partisans des Houthis à Sanaa, au Yémen, le 16 février 2024. (Photo AP)
Rassemblement des partisans des Houthis à Sanaa, au Yémen, le 16 février 2024. (Photo AP)
Les attaques des Houthis ont diminué ces dernières semaines, puisqu’ils ont été ciblés par des frappes aériennes répétées, lancées depuis des navires de guerre de la coalition dirigée par les États-Unis. (AFP)
Les attaques des Houthis ont diminué ces dernières semaines, puisqu’ils ont été ciblés par des frappes aériennes répétées, lancées depuis des navires de guerre de la coalition dirigée par les États-Unis. (AFP)
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  • Les Houthis ciblent des navires ayant un lien avec Israël pour contraindre ce dernier à autoriser l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza
  • Jeudi, le leader houthi Abdelmalek al-Houthi a déclaré que ses forces avaient pris 112 navires pour cible au cours des sept derniers mois

AL-MOUKALLA: La milice houthie a affirmé, jeudi, avoir pris pour cible trois cargos dans le golfe d’Aden, l’océan Indien et la mer d’Oman au moyen de drones et de missiles. Son chef a par ailleurs menacé d’étendre ses opérations jusqu’à ce qu’Israël mette fin à sa guerre à Gaza.

Yahya Sarea, porte-parole militaire des Houthis, a déclaré que deux navires, le MSC Diego et le MSC Gina, avaient été touchés par des drones et des missiles balistiques dans le golfe d’Aden, ajoutant que les frappes étaient «précises».

«Un autre navire, le MSC Vittoria, a été touché à deux reprises par des missiles, d’abord dans l’océan Indien puis dans la mer d’Oman, a-t-il précisé.

Sarea a qualifié les trois navires d’«israéliens», affirmant que la milice étendrait son offensive maritime si Israël poursuivait son attaque sur Gaza.

«Les forces armées yéménites suivent l’évolution de la situation dans la bande de Gaza et n’hésiteront pas à intensifier leurs actions militaires face à la politique d’oppression contre le peuple palestinien», déclare-t-il.

Selon le site marinetraffic.com, qui fournit des informations sur l’emplacement et l’identité des navires, le MSC Diego est un cargo battant pavillon panaméen en route d’Oman vers Djibouti, tandis que le MSC Gina est un porte-conteneurs battant pavillon panaméen également et naviguant du Sri Lanka vers Djibouti.

Le MSC Vittoria, un porte-conteneurs, navigue sous pavillon panaméen vers l’Inde.

Le commandement central américain a déclaré, mercredi, que trois drones, ainsi qu’un missile balistique antinavire, lancés au-dessus du golfe d’Aden par les Houthis, lundi et mardi, avaient été abattus par les troupes des États-Unis et de la coalition, ou s’étaient abîmés en mer.

Depuis novembre, les Houthis ont saisi un navire commercial, en ont coulé un autre et ont lancé des centaines de missiles balistiques et de drones sur des navires commerciaux et navals internationaux dans les voies de navigation internationales au large des côtes du Yémen, notamment en mer Rouge, dans le détroit de Bab el-Mandab et à l’intérieur du golfe d’Aden.

La milice a récemment étendu sa campagne à l’océan Indien.

Les Houthis affirment cibler les navires ayant un lien avec Israël pour contraindre ce dernier à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Ils ajoutent que les navires américains et britanniques ont été ajoutés à leur liste d’entités visées lorsque les deux pays ont lancé des frappes contre des parties du Yémen contrôlées par les milices.

Jeudi, le leader houthi Abdelmalek al-Houthi a déclaré que ses forces avaient pris 112 navires pour cible au cours des sept derniers mois et avaient élargi leur campagne pour inclure tous les navires transportant des marchandises vers les ports israéliens, indépendamment de leur nationalité ou de leur emplacement.

«Tout navire qui transfèrerait des produits vers des ports israéliens après la promulgation de l’interdiction serait une cible pour nous, indépendamment de son emplacement. Aucune ligne rouge ne pourrait entraver nos opérations», insiste Al-Houthi dans un discours télévisé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : plus de 100.000 personnes ont fui Rafah selon l'ONU

"La principale production d'eau dans les gouvernorats du nord de Gaza et de la ville de Gaza a été interrompue, laissant 450.000 personnes avec un accès très limité à l'eau potable", a encore précisé OCHA.  Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNRWA seront à court de nourriture à distribuer dans les prochains jours, précise encore OCHA. (AFP)
"La principale production d'eau dans les gouvernorats du nord de Gaza et de la ville de Gaza a été interrompue, laissant 450.000 personnes avec un accès très limité à l'eau potable", a encore précisé OCHA. Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNRWA seront à court de nourriture à distribuer dans les prochains jours, précise encore OCHA. (AFP)
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  • "Le récent ordre d'évacuation du gouvernement israélien lié à l'opération militaire à Gaza concerne désormais 110.000 personnes ou plus déplacées vers le nord"
  • "La plupart de ces gens ont déjà dû se déplacer à 5 ou 6 reprises" depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas

GENEVE: Quelque 30.000 personnes fuient "chaque jour" la ville de Rafah -menacée d'un assaut à grande échelle par l'armée israélienne- et elles sont déjà plus de 110.000 à avoir cherché refuge ailleurs sur l'étroit territoire palestinien, ont indiqué des responsables de l'ONU vendredi.

"Le récent ordre d'évacuation du gouvernement israélien lié à l'opération militaire à Gaza concerne désormais 110.000 personnes ou plus déplacées vers le nord", a indiqué le responsable du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour Gaza, Georgios Petropoulos.

"La plupart de ces gens ont déjà dû se déplacer à 5 ou 6 reprises" depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a-t-il précisé pendant le point de presse régulier de l'ONU à Genève.

"Quelque 30.000 personnes fuient la ville chaque jour", a-t-il souligné.

Selon l'ONU, quelque 1,4 million de personnes se sont massées à Rafah fuyant les violents combats et bombardements plus au nord.

L'armée israélienne a lancé une opération terrestre limitée dans la ville, selon l'ONU, fermant le passage entre Rafah et l'Egypte, l'un des points cruciaux d'arrivée de l'aide humanitaire.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a toutefois promis de lancer un assaut d'ampleur pour éradiquer le mouvement islamique Hamas dans la ville.

Sans approvisionnement en carburant dans les prochains jours, un grand nombre d'établissements de santé devraient manquer du carburant nécessaire pour continuer à fonctionner, a précisé le responsable d'OCHA.

Sont concernés, cinq hôpitaux gérés par le ministère de la Santé du Hamas, cinq hôpitaux de campagne, 17 centres de soins de santé primaires gérés par l'UNRWA (l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens) et d'autres partenaires, 10 cliniques mobiles qui fournissent des services de vaccination, de soins de traumatologie et de malnutrition, et 23 installations médicales à Al Mawasi, une localité qui se trouve au nord de Rafah, en bord de mer.

Selon OCHA, la production d'eau à Rafah a été arrêtée et les installations sont entretenues juste assez pour éviter qu'elles ne soient définitivement perdues.

"La principale production d'eau dans les gouvernorats du nord de Gaza et de la ville de Gaza a été interrompue, laissant 450.000 personnes avec un accès très limité à l'eau potable", a encore précisé OCHA.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNRWA seront à court de nourriture à distribuer dans les prochains jours, précise encore OCHA.

"L’entrepôt principal du PAM est inaccessible et aucune aide n’est entrée dans Rafah depuis deux jours", souligne l'organisation.

Quatre boulangers dans la ville de Gaza sont toujours opérationnels avec suffisamment de carburant et de stock pour produire du pain pendant environ une semaine, ajoute t-elle.

Au 10 mai, sur les 12 boulangeries soutenues par les partenaires humanitaires au sud de Wadi Gaza, huit d'entre elles avaient cessé leurs activités faute de carburant et de stocks.

"Les quatre qui fonctionnaient encore à capacité réduite à Deir al Balah et Rafah, seront également en rupture de stock et de carburant d'ici lundi si la situation humanitaire ne s'améliore pas", précise OCHA.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 sont considérées mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.904 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.


L'Unrwa ferme son QG de Jérusalem-Est après une tentative d'incendie par des «  extrémistes israéliens »

Cette photo prise le 7 mai 2024 montre une vue du bâtiment endommagé d'une école préparatoire pour garçons gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) dans le camp de réfugiés palestiniens de Shati, à l'ouest de la ville de Gaza, dans le cadre du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP).
Cette photo prise le 7 mai 2024 montre une vue du bâtiment endommagé d'une école préparatoire pour garçons gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) dans le camp de réfugiés palestiniens de Shati, à l'ouest de la ville de Gaza, dans le cadre du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP).
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  • L'Unrwa a annoncé jeudi soir fermer ses bureaux de Jérusalem-Est après que "des extrémistes israéliens" ont "mis le feu" à des zones en plein air de l'enceinte
  • Jeudi soir, "des Israéliens ont mis le feu deux fois au périmètre du QG de l'Unrwa à Jérusalem-Est occupée", et ce alors que "du personnel de l'Unrwa et d'autres agences de l'ONU étaient présents"

JERUSALEM: L'Unrwa a annoncé jeudi soir fermer ses bureaux de Jérusalem-Est après que "des extrémistes israéliens" ont "mis le feu" à des zones en plein air de l'enceinte, a annoncé le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

Jeudi soir, "des Israéliens ont mis le feu deux fois au périmètre du QG de l'Unrwa à Jérusalem-Est occupée", et ce alors que "du personnel de l'Unrwa et d'autres agences de l'ONU étaient présents" à l'intérieur, indique Philippe Lazzarini sur X, précisant qu'aucun "membre du personnel onusien n'a été blessé".

"J'ai pris la décision de fermer l'enceinte jusqu'à ce que soit rétablie une sécurité adéquate", ajoute-t-il, dénonçant un "deuxième incident odieux en moins d'une semaine" commis par des "extrémistes israéliens" et dans lequel "les vies d'employés de l'ONU ont été mises gravement en danger".

Ces bureaux de l'Unrwa abritent une station-service pour les véhicules de l'agence onusienne, souligne-t-il, rappelant qu'il "est de la responsabilité de l'Etat d'Israël, en tant que puissance occupante, de faire en sorte que le personnel et les installations des Nations unies soient protégés en permanence".

Dans une vidéo publiée sur son compte, filmée de l'extérieur de l'enceinte onusienne, on entend des manifestants clamer "Brûlez les Nations Unies!", tandis que de l'autre côté de la clôture grillagée un employé de l'ONU éteint avec un tuyau d'arrosage de la végétation qui se consume.

Mardi, M. Lazzarini avait publié une vidéo filmée de l'intérieur des bureaux de l'ONU à Jérusalem-Est montrant des manifestants endommager le portail.

"Ces derniers mois, le personnel des Nations unies ont été régulièrement victimes de harcèlement et d'intimidation. Notre enceinte a été gravement vandalisée et endommagée. A plusieurs occasions, des extrémistes israéliens ont menacé notre personnel avec des armes", affirme-t-il jeudi soir.

L'Autorité palestinienne a condamné "l'attaque contre le quartier général de l'Unrwa" à Jérusalem et appelé à des "mesures strictes" de la communauté internationale contre des "milices" israéliennes.

L'Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie ont aussi condamné dans des communiqués séparés l'attaque "menée par des colons israéliens sur les bureaux de l'Unrwa" à Jérusalem.

L'incident s'est déroulé "sous les yeux de la police" israélienne, dénonce Ryad, tandis que Doha estime "dans le ciblage systématique de l'Unrwa (...) vise en fin de compte à la liquider et à priver des millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, Jordanie, Syrie et Liban de ses services nécessaires".

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale "à prendre des mesures immédiates et efficaces" pour forcer Israël à "assumer ses responsabilités en tant que puissance occupante à Jérusalem" et ainsi mettre fin à ces "violations" du droit humanitaire, selon l'agence officielle Petra.

Selon Amman, cet incident à Jérusalem témoigne "d'une évolution dangereuse" dans le "ciblage systématique par Israël" de l'UNRWA, agence

Israël accuse une douzaine des quelque 13.000 employés à Gaza de l'Unrwa - qui coordonne la quasi-totalité de l'aide dans le territoire - d'avoir participé à l'attaque menée par des combattants du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre.

Fin avril, un groupe d'évaluation indépendant avait conclu qu'Israël n'avait pas fourni la "preuve" de prétendus liens de certains membres avec des "organisations terroristes" comme le Hamas. Le rapport soulignait aussi que l'Unrwa manquait de "neutralité" à Gaza mais était "irremplaçable et indispensable" aux Palestiniens.