Vol MH370: neuf ans après, une audience pour les familles à Pékin

Les familles de plus de 110 autres passagers du vol MH370 de la compagnie malaisienne porté disparu ont déjà conclu un accord et reçu entre 2,5 millions et 3 millions de yuans. Ci-dessus, des proches écoutent un autre qui vient d'assister à ses audiences d'indemnisation à Pékin le 27 novembre 2023 (Photo, AP).
Les familles de plus de 110 autres passagers du vol MH370 de la compagnie malaisienne porté disparu ont déjà conclu un accord et reçu entre 2,5 millions et 3 millions de yuans. Ci-dessus, des proches écoutent un autre qui vient d'assister à ses audiences d'indemnisation à Pékin le 27 novembre 2023 (Photo, AP).
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Publié le Lundi 27 novembre 2023

Vol MH370: neuf ans après, une audience pour les familles à Pékin

  • Le 8 mars 2014, cet avion parti de Kuala Lumpur en direction de Pékin avait disparu
  • Les audiences doivent durer jusqu'à mi-décembre, selon Jiang Hui

PARIS: Près de dix ans après la mystérieuse disparition du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines, une audience s'est ouverte lundi à Pékin au sujet des indemnités à verser aux familles des disparus de nationalité chinoise, "un tournant" selon ces dernières.

Le 8 mars 2014, cet avion parti de Kuala Lumpur en direction de Pékin avait disparu: si certains débris semblant lui appartenir ont ensuite été récupérés dans l'océan Indien, aucune trace des 239 passagers, principalement des Chinois, n'a été retrouvée.

Ces recherches maritimes, les plus importantes de l'histoire, avaient été interrompues en janvier 2017. Les causes de cette disparition - le plus grand mystère de l'aviation civile moderne - font depuis le début l'objet de multiples spéculations.

Lundi matin, les familles des victimes, ainsi que plusieurs journalistes, patientaient dans le froid devant le tribunal du district de Chaoyang à Pékin, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Après dix ans, l'audience s'ouvre enfin au tribunal. Pour nous, c'est très réconfortant et c'est un tournant", a confié à l'AFP Jiang Hui, dont la mère se trouvait à bord du MH370.

Mais "dix ans, cela a vraiment été insupportable pour nous", les proches des disparus, a-t-il ajouté, soulignant "la détérioration des conditions de vie" de certains d'entre eux, privés du soutien économique de la personne disparue. "Cela nous rend vraiment tristes."

"J'espère donc que l'aide juridique pourra être accordée le plus rapidement possible", a-t-il déclaré, coiffé d'un chapeau blanc sur lequel est écrit: "Priez pour le MH370".

Les audiences doivent durer jusqu'à mi-décembre, selon Jiang Hui.

«Jamais eu d'informations»

Selon la télévision d'Etat CCTV, plus de 40 familles de disparus ont porté plainte contre Malaysia Airlines, le fabricant de l'avion Boeing, celui des moteurs (Rolls-Royce) et la société d'assurances Allianz.

Selon Zhang Qihuai, un avocat cité par CCTV, les plaintes portent sur l'indemnisation et la recherche d'explications dans cette affaire.

Chaque famille réclame entre 10 et 80 millions de yuans (1,3 à 10,2 million d'euros) ainsi que des dommages-intérêts pour préjudice moral pour 30 à 40 millions de yuans (3,8 à 5,1 millions d'euros), a indiqué CCTV.

Les familles de plus de 110 autres passagers ont déjà noué un accord avec la défense et obtenu entre 2,5 et 3 millions de yuans au total (320.000 à 380.000 euros), selon la même source.

Un autre proche de victime, M. Fu - qui n'a pas donné son prénom - se disait "très content" que le tribunal se penche sur leur cas, "après tant d'années".

Venu de Chifeng, dans la province de Mongolie intérieure (nord), il comptait un frère à bord de l'appareil.

Mais "le plus important pour les familles désormais, ce n'est pas le résultat du processus d'indemnisation", a-t-il estimé.

"Nous espérons que les recherches et le sauvetage reprendront, parce qu'après tout, il n'y a jamais eu d'informations précises" à ce sujet, a-t-il rappelé.

En 2018, une société privée américaine avait repris les recherches pour retrouver le MH370, dans une nouvelle zone d'environ 25.000 kilomètres carrés, sans succès.

Au fil des années, différentes théories - suicide du pilote, accident en mer ou encore tir de missile - ont été avancées pour essayer d'expliquer la disparition du MH370, qualifiée de "presque inconcevable" par les enquêteurs australiens ayant coordonné les premières recherches.

Nombre de proches de victimes, bouleversés par cette disparition, ont accusé par le passé la compagnie aérienne et le gouvernement malaisien de cacher des informations sur ce drame, ce que les intéressés ont contesté.


Zelensky met la pression sur les Européens face à Trump et à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. (Photo AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. (Photo AFP)
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  • « Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l'Europe », a-t-il exhorté devant un parterre de responsables politiques internationaux, à l'occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité.
  • Cette semaine, sans concertation avec les Européens, le président américain Donald Trump a eu un premier entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine.

MUNICH : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mis samedi ses alliés européens sous pression, les exhortant à se renforcer pour éviter un accord forgé par les Américains « dans le dos » de l'Ukraine et de l'Europe.

« Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l'Europe », a-t-il exhorté devant un parterre de responsables politiques internationaux, à l'occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité.

« Le temps où l'Amérique soutenait l'Europe simplement parce qu'elle l'avait toujours fait est révolu », a-t-il prévenu.

Cette semaine, sans concertation avec les Européens, le président américain Donald Trump a eu un premier entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine. Il en a informé Volodymyr Zelensky, mais n'a pas cherché à s'entendre au préalable avec lui sur une stratégie de négociation.

Son chef de la diplomatie, Marco Rubio, en tournée au Moyen-Orient jusqu'à mardi, et d'autres hauts responsables de l'administration américaine vont rencontrer en Arabie saoudite des négociateurs russes et ukrainiens, ont indiqué samedi des responsables américains à Washington, sans donner de détails.

Auparavant, le département d'État américain avait confirmé un appel téléphonique annoncé par Moscou entre Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Les deux hommes ont convenu de « coopérer » sur l'Ukraine, selon Moscou, et Marco Rubio a réaffirmé la volonté de Donald Trump de trouver une issue au conflit, selon Washington.

Dans l'immédiat, à Munich, près de trois ans après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à proximité de l'hôtel où se tenait la conférence, faisant part de leurs craintes quant à un face-à-face entre Trump et Poutine.

« Les États-Unis se présentent comme un bastion de la démocratie et ils ont beaucoup aidé l’Ukraine, mais ces derniers temps, je ne sais même plus quoi penser », a confié Natalia Galouchka, une Ukrainienne de 40 ans.

« Trump n'aime pas les amis faibles. »

Ces initiatives américaines inquiètent les partenaires de Washington. Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron a convié des dirigeants européens à une réunion lundi à Paris, a annoncé Varsovie, qui sera représentée.

L’Élysée n'a pas confirmé la tenue d’une rencontre lundi, évoquant des « discussions en cours ».

Le chef de l'OTAN, Mark Rutte, a également confirmé sa présence à une réunion à Paris. Selon lui, les Européens doivent montrer leur « utilité » s'ils veulent peser.

L'Europe doit « jouer un plus grand rôle au sein de l'OTAN » et travailler avec les États-Unis pour « assurer l'avenir de l'Ukraine », a également souligné le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Les dirigeants de l'UE sont convaincus que la sécurité du continent se joue dans les pourparlers futurs sur l'Ukraine que l'administration américaine veut accélérer, mais ils peinent à imposer leur voix.

Volodymyr Zelensky a mis en garde : « Donald Trump n'a pas mentionné une seule fois que l'Amérique a besoin de l'Europe à la table des négociations. » « Trump n'aime pas les amis faibles, il respecte la force », a-t-il souligné.

L'envoyé spécial américain Keith Kellogg, que Volodymyr Zelensky a invité à se rendre sur la ligne de front, a laissé entendre que les Européens ne seraient pas directement impliqués dans les négociations, mais qu'ils auraient leur « mot à dire ».

Face au risque d'être marginalisés, « je vous exhorte à agir, pour votre propre bien », a lancé le président ukrainien.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a réagi sur X en estimant que « l'Europe a besoin de toute urgence d'un plan d'action concernant l'Ukraine et notre sécurité, sinon d'autres acteurs mondiaux décideront de notre avenir ».

Pour M. Zelensky, « il ne faut pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine, pas de décisions sur l'Europe sans l'Europe », car « si nous sommes exclus des négociations concernant notre propre avenir, alors nous perdons tous ».

- Poutine a « besoin de la guerre » -

Selon Volodymyr Zelensky, « Poutine ne peut pas offrir de véritables garanties de sécurité, pas seulement parce qu'il est un menteur, mais parce que le régime russe actuel a besoin de la guerre pour perdurer ».

Son avertissement vaut aussi pour Donald Trump : selon lui, Vladimir Poutine « essaiera de faire en sorte que le président américain se tienne sur la place Rouge le 9 mai (jour des célébrations en Russie de la victoire sur l'Allemagne nazie, ndlr) non pas comme un leader respecté, mais comme un gadget dans sa propre performance ».

Il n'a cependant rien révélé de sa première rencontre, vendredi, à Munich avec le vice-président américain, JD Vance.

« Ce n'est pas une perte de temps, mais ce n'est pas suffisant, et nous devons parler davantage », a simplement déclaré le président ukrainien, qui réclame à Washington « un plan » concerté avec les Européens avant toute discussion avec la Russie.

Il a par ailleurs révélé avoir refusé de signer un accord avec les États-Unis concernant les minerais ukrainiens, estimant qu'il ne « protégeait pas » son pays à ce stade et qu'il devait comporter « des garanties de sécurité » pour l'Ukraine.

Les Américains cherchent à boucler un tel accord qui permettrait de « rembourser » l'aide fournie à Kiev.

Samedi, l'armée russe a revendiqué la prise d'une nouvelle petite localité dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent face aux forces de Kiev, moins nombreuses et moins équipées.


Un an après la mort de Navalny, des hommages risqués sont prévus en Russie

Un deuil visite la tombe d'Alexeï Navalny, chef de l'opposition russe, au cimetière de Borisovo à Moscou, le lendemain des funérailles. (Photo par Olga Maltseva / AFP)
Un deuil visite la tombe d'Alexeï Navalny, chef de l'opposition russe, au cimetière de Borisovo à Moscou, le lendemain des funérailles. (Photo par Olga Maltseva / AFP)
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  • Ces hommages interviennent alors que l'opposition russe, décapitée par la perte de sa figure de proue et déchirée par les luttes internes, est dans une position de faiblesse inédite.
  • Ses meneurs, exilés dans plusieurs pays étrangers, peinent à relancer la flamme du combat contre Vladimir Poutine, notamment en Russie où toute critique du pouvoir est sévèrement réprimée.

MOSCOU : Un an après la mort en prison du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, ses partisans doivent organiser dimanche des commémorations, notamment sur sa tombe à Moscou, malgré le risque de représailles des autorités.

Ces hommages interviennent alors que l'opposition russe, décapitée par la perte de sa figure de proue et déchirée par les luttes internes, est dans une position de faiblesse inédite.

Ses meneurs, exilés dans plusieurs pays étrangers, peinent à relancer la flamme du combat contre Vladimir Poutine, notamment en Russie où toute critique du pouvoir est sévèrement réprimée.

Charismatique militant anticorruption et ennemi politique numéro un de Vladimir Poutine, M. Navalny avait été déclaré « extrémiste » par la justice russe.

Évoquer en public l'opposant ou son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), sans préciser qu'ils ont été déclarés « extrémistes », expose les contrevenants à de lourdes sanctions.

Cette menace reste en vigueur malgré sa mort dans des circonstances troubles, dans une prison de l'Arctique le 16 février 2024, et malgré l'exil hors de Russie de la quasi-totalité de ses collaborateurs.

Selon Léonid Volkov, l'ex-bras droit de l'opposant, « les partisans d'Alexeï organiseront des événements commémoratifs dans le monde entier ».

Dans certains endroits, il y aura des rassemblements ou des marches, et dans d'autres, des projections d'un documentaire qui lui est consacré. D'autres encore organiseront de simples cérémonies, a-t-il précisé sur Telegram.

La veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaïa, qui a repris les rênes de son mouvement, doit participer à un événement à Berlin, où vivent de nombreux partisans de l'opposition russe.

- « Big Brother » -

« Où que vous soyez, en Russie ou à l'étranger, nous espérons vivement que vous rencontrerez des personnes partageant les mêmes idées le 16 février », a écrit M. Volkov, donnant les heures d'ouverture du cimetière Borissovskoïé de Moscou, où M. Navalny est enterré.

Des chaînes Telegram favorables au Kremlin ont pour leur part mis en garde les partisans du défunt opposant, leur déconseillant de se rendre au cimetière.

« Nous donnons un bref conseil à ceux qui ont l'intention de s'y rendre mais n'en sont pas encore sûrs : n'y allez pas ! », peut-on lire dans un message partagé par le journaliste Dmitri Smirnov, favorable au Kremlin, et d'autres chaînes.

Les autorités russes ont méthodiquement démantelé le mouvement d'Alexeï Navalny, envoyant plusieurs de ses partisans, ainsi que l'opposant lui-même, en prison.

Quatre journalistes sont actuellement jugés en Russie pour « participation à un groupe extrémiste », accusés d'avoir réalisé des images pour l'équipe d'Alexeï Navalny.

En janvier, trois des avocats qui défendaient l'opposant ont été condamnés à des peines allant de trois ans et demi à cinq ans de prison pour avoir transmis ses messages alors qu'il était en détention.

- Affaiblissement de l'opposition -

Les causes de la mort d'Alexeï Navalny, survenue à l'âge de 47 ans, n'ont toujours pas été entièrement expliquées. Les autorités russes affirment qu'elle est survenue alors qu'il se promenait dans la cour de la prison.

Il avait été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie après une convalescence en Allemagne à la suite d'un empoisonnement dont il avait imputé la responsabilité au Kremlin, qui a de son côté rejeté cette accusation.

En décembre 2023, il avait été transféré dans une colonie pénitentiaire isolée au-delà du cercle polaire arctique afin d'y purger une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme ».

Réprimée en Russie, l'opposition russe tente de se relancer à l'étranger, mais sans grand succès pour l'instant.

En novembre, Ioulia Navalnaïa et deux autres opposants d'envergure avaient organisé à Berlin une marche contre le président russe et l'offensive en Ukraine, rassemblant environ 2 000 exilés russes.

Au-delà des slogans, l'opposition peine à proposer une démarche concrète devant conduire à la fin de la guerre et au départ de Vladimir Poutine. Plusieurs scandales l'ont aussi fragilisée et ont provoqué la frustration d'une partie de ses militants.

En Russie, la répression a jeté des centaines de personnes en prison et des milliers d'autres ont été sanctionnées ou menacées en raison de leur opposition au pouvoir ou à la guerre en Ukraine.


Le sommet des BRICS se tiendra les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro

Le sommet des dirigeants des BRICS se tiendra les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro
Le sommet des dirigeants des BRICS se tiendra les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro
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  • Le président américain Donald Trump a réitéré jeudi sa menace d'imposer des droits de douane de 100 % aux pays du BRICS s'ils tentent de mettre fin à la domination internationale du dollar. M. Trump avait déjà lancé cet avertissement en novembre, après l
  • Parmi ses priorités, il a mentionné « le développement des moyens de paiement » pour faciliter le commerce et l'investissement entre les pays membres.

RIO DE JANEIRO : Le sommet des dirigeants des BRICS se tiendra les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro, a annoncé samedi le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira.

Le Brésil assure cette année la présidence tournante du bloc des économies émergentes, qui comprend notamment la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

« Au mois de juillet de cette année, les 6 et 7 juillet, nous recevrons dans la ville de Rio de Janeiro les chefs d'État des vingt pays qui composent les BRICS, dans les deux catégories de membres à part entière et de membres associés », a déclaré M. Vieira dans une vidéo publiée sur X par le maire Eduardo Paes.

Lors de cette réunion, « nous prendrons des décisions très importantes pour le développement de tous ces pays, pour la coopération et pour l'amélioration des conditions de vie de tous les habitants », a-t-il ajouté.

Le président américain Donald Trump a réitéré jeudi sa menace d'imposer des droits de douane de 100 % aux pays du BRICS s'ils tentent de mettre fin à la domination internationale du dollar.

M. Trump avait déjà lancé cet avertissement en novembre, après l'examen de la question des transactions en devises non américaines lors du dernier sommet des BRICS à Kazan, en Russie, en octobre.

Le gouvernement de gauche de Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré que, sous la présidence du Brésil, les BRICS se concentreraient sur le renforcement de la coopération entre les pays du Sud et sur la réforme des institutions multilatérales.

Parmi ses priorités, il a mentionné « le développement des moyens de paiement » pour faciliter le commerce et l'investissement entre les pays membres.

En janvier, Eduardo Saboia, le négociateur en chef du Brésil pour le groupe, avait déclaré dans un entretien avec l'AFP qu'« il n'y a pas de projet de remplacement du dollar, mais plutôt une discussion sur l'utilisation des monnaies locales dans les transactions ».

Créé en 2009, le groupe compte désormais des pays comme l'Indonésie, l'Iran, l'Égypte et les Émirats arabes unis, ainsi qu'une douzaine de pays partenaires, dont Cuba, la Bolivie, le Nigeria, l'Algérie et la Turquie.