Des spécialistes saoudiens programment un convoi humanitaire vers Gaza

Le chef du centre KSrelief a inspecté les entrepôts, surveillé le fonctionnement des camions d’aide saoudiens et supervisé la coopération avec les autorités chargées d’acheminer l’aide vers l’enclave. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Le chef du centre KSrelief a inspecté les entrepôts, surveillé le fonctionnement des camions d’aide saoudiens et supervisé la coopération avec les autorités chargées d’acheminer l’aide vers l’enclave. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre KSrelief. (Photo AN/Mohammed Alsulami)
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Publié le Jeudi 23 novembre 2023

Des spécialistes saoudiens programment un convoi humanitaire vers Gaza

  • L’aide saoudienne a été envoyée sur instruction du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane
  • La campagne aérienne et terrestre punitive d’Israël contre la bande de Gaza dirigée par le Hamas a tué 14 100 personnes – notamment des femmes et des enfants – selon le ministère de la Santé de Gaza

RAFAH: Des spécialistes et des responsables saoudiens ont envoyé le premier convoi d’aide du Royaume depuis l’Égypte vers Gaza, sous la direction du chef du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief).

Le Dr Abdallah al-Rabeeah, superviseur général du centre KSrelief; Oussama Nugali, ambassadeur du Royaume en Égypte; une équipe de KSrelief et des représentants du Croissant-Rouge égyptien et du Croissant-Rouge palestinien se sont réunis en Égypte, mercredi, pour programmer l’aide destinée aux Palestiniens de la bande de Gaza via le terminal de Rafah.

Le chef du centre KSrelief a inspecté les entrepôts, surveillé le fonctionnement des camions d’aide saoudiens et supervisé la coopération avec les autorités chargées d’acheminer l’aide vers l’enclave.

L’aide saoudienne a été envoyée sur instruction du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane.

M. Al-Rabeeah déclare à Arab News: «Cette campagne que nous programmons aujourd’hui est une petite contribution à nos frères de Gaza. Le convoi comprend 30 camions humanitaires chargés de nourriture, de médicaments et de fournitures pour abris, en plus de 14 ambulances entièrement équipées de dispositifs d’aide, de respirateurs, d’oxygène et de tout ce dont nos frères en Palestine ont besoin.»

Le Royaume a également établi un pont aérien de 15 avions et 1 pont maritime, qui permettront d’acheminer davantage d’aide, ainsi que 20 ambulances, ajoute-t-il.

Le Dr Abdallah al-Rabeeah soutient que le centre KSrelief veut sauver la vie des Palestiniens à Gaza, alors que les enfants et les personnes âgées de l’enclave ont urgemment besoin de nourriture et de médicaments.

La fermeture du terminal de Rafah par Israël a entravé l’arrivée de l’aide, poursuit-il.

M. Nugali a salué la coordination entre le centre KSrelief et le Croissant-Rouge égyptien, ainsi que l’assistance fournie par le gouvernement égyptien.

Il déclare à Arab News: «Je tiens à remercier le gouvernement égyptien pour ses efforts fructueux en vue de faciliter la tâche du centre KSrelief.»

«Les seuls obstacles auxquels nous faisons face pour acheminer l’aide sont les restrictions imposées par la partie israélienne, qui ont conduit à l’entrée de seulement 50 camions à Gaza en une journée, alors que des centaines de camions d’aide attendent toujours de recevoir l’autorisation. Nous espérons que le cessez-le-feu qui a commencé aujourd’hui se traduira par l’arrivée de l’aide supplémentaire tant attendue par nos frères de Gaza», ajoute-t-il.

M. Al-Rabeeah et sa délégation ont également visité le terminal de Rafah pour assurer le suivi des opérations humanitaires.

Arab News a rencontré une avocate palestinienne déplacée, Fatima Achour, qui a fui Gaza pour Deir al-Balah, puis Khan Younès, avant d’arriver en Égypte. Elle a été contrainte de quitter ses frères et sœurs à Gaza.

Elle souligne à quel point la situation est «tragique» à Gaza, notamment concernant la propagation de maladies dans les écoles de l’Unrwa et le manque d’eau pour se laver (ce qui l’a obligée à se couper les cheveux) ou entretenir les locaux.

La situation sanitaire dans l’enclave est «catastrophique», ajoute-t-elle, avertissant d’une grave pénurie alimentaire. De nombreuses personnes, y compris ses frères et sœurs, ne peuvent pas quitter Gaza parce qu’ils ne sont pas en possession de passeports palestiniens, explique-t-elle.

Israël et le Hamas sont convenus, mercredi, d’un cessez-le-feu à Gaza pour une durée de quatre jours au moins.

Les raids du Hamas contre Israël le 7 octobre ont tué près de 1 200 personnes. Les militants ont capturé quelque 240 otages qui seraient détenus à Gaza.

La campagne aérienne et terrestre punitive d’Israël contre la bande de Gaza dirigée par le Hamas a tué 14 100 personnes – notamment des femmes et des enfants – selon le ministère de la Santé de Gaza.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.