Les candidates arabes brillent lors des épreuves préliminaires de Miss Univers au Salvador

Miss Univers Liban, Maya Aboul Hosn, défile au Salvador. (Photo fournie)
Miss Univers Liban, Maya Aboul Hosn, défile au Salvador. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 17 novembre 2023

Les candidates arabes brillent lors des épreuves préliminaires de Miss Univers au Salvador

  • Les fans dans la région du Golfe peuvent regarder la finale dimanche matin à 5 heures sur le compte YouTube officiel de Miss Univers
  • Miss Univers Bahreïn, Miss Univers Égypte et Miss Univers Liban se sont démarquées dans des robes de soirée glamour

DUBAÏ: Trois concurrentes du monde arabe ont fait sensation lors des épreuves préliminaires du 72e concours de Miss Univers, qui s’est déroulé au Salvador ce week-end.

Alors que la compétition finale est prévue le 18 novembre, des candidates du monde entier ont participé ce week-end aux défilés préliminaires et à la partie de la compétition consacrée aux costumes nationaux.

Miss Univers Bahreïn, Lujane Yacoub, Miss Univers Égypte, Mohra Tantawy, et Miss Univers Liban, Maya Aboul Hosn, ont toutes défilé dans des robes de soirée glamour et des costumes nationaux.

Le costume national de Yacoub rendait hommage aux perles de Bahreïn. «Le message que Miss Univers Bahreïn @lujaneyacoub souhaite transmettre à travers sa tenue est la préservation du patrimoine perlier de Bahreïn», a posté le mannequin sur Instagram. «Les perles naturelles sont l’un des trésors les plus importants du monde et un élément clé de la culture et de l’économie du pays du Golfe. Elle porte une jalabiya moderne coupe farasha (papillon), ornée de perles, de la créatrice Carla Fuentes», ajoute le communiqué. 

Pour sa part, Tantawy a rendu hommage au Nil. «Le nom du costume national est Wafaa el Nil, qui signifie “fidélité au Nil” (...) Le message que Mohra Tantawy souhaite transmettre à travers son costume national est la préservation du Nil.» Le Nil a joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’Égypte ancienne et il est connu comme étant le plus long fleuve du monde. «Wafaa el Nil» est également le nom du festival égyptien qui célèbre la crue du Nil. L’une des principales raisons pour lesquelles cette crue était si appréciée était qu'elle laissait derrière elle un limon noir, riche en minéraux et en vitamines, qui rendait la terre très fertile et permettait aux cultures de pousser, mais aussi de prospérer dans ce qui était alors un désert», peut-on lire dans un communiqué publié sur la page Instagram de la chanteuse.

Les trois mannequins se sont entretenus avec Arab News avant la compétition et ont donné à leurs supporters un aperçu de leurs défis et de leurs objectifs.

«Je ne parle plus en mon nom, mais au nom de l’ensemble du CCG (Conseil de coopération du Golfe) sur cette scène mondiale. Cela m’a obligé à me pencher sur de nombreuses questions importantes et à voir quelle est la position de Bahreïn, en tant que collectif», a déclaré Lujane Yacoub.

Quant à Tantawy, elle n’a pas encore assimilé les événements de ces derniers mois. «Je ne m’attendais pas à me retrouver ici. Je n’ai pas grandi dans le monde des concours de beauté. Ce n’est pas quelque chose qui m’a été inculqué à un jeune âge, mais je crois fermement que ce qui est fait pour vous vous trouvera et c’est exactement ce qu’a fait le concours Miss Univers Égypte, il m’a trouvée», a-t-elle souligné.

Pour sa part, Miss Univers Liban, Aboul Hosn, espère utiliser sa plate-forme pour devenir un modèle dans le monde arabe. «Ma principale cause est d’être un modèle pour toutes les filles. Je viens d’une famille très modeste. Je ne suis pas une princesse riche. J’ai travaillé dur pour obtenir ce que je veux, et c’est ce que je veux que chaque fille sache. Si vous travaillez dur, vous pouvez réaliser vos rêves et vos objectifs», a-t-elle indiqué. 

La 72e édition de Miss Univers se déroulera le 18 novembre au soir au Salvador. Les fans dans la région du Golfe pourront suivre l’événement dimanche matin à 5 heures sur le compte YouTube officiel de Miss Univers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Versailles célèbre l’union musicale entre la France et l’Arabie saoudite

(Photo: Instagram)
(Photo: Instagram)
Short Url
  • Un concert exceptionnel au Château de Versailles a réuni l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite avec l’Orchestre de l’Opéra Royal
  • La soirée a mis en lumière les arts traditionnels saoudiens et la musique classique française

VERSAILLES: Dans le cadre somptueux du Château de Versailles, l’un des joyaux du patrimoine français, s’est tenu vendredi 5 septembre un concert intitulé Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite. Organisé sous le haut patronage du Prince Bader ben Abdullah ben Farhane Al Saud, ministre saoudien de la Culture et président du Conseil d’administration de la Commission musicale, cet événement a marqué un moment fort de la coopération culturelle entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République française.

Porté par la Commission musicale, en collaboration avec la Commission du Théâtre et des Arts de la Scène, ce concert a réuni sur scène l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite et l’Orchestre de l’Opéra Royal du Château de Versailles, dans une performance conjointe inédite. Ensemble, ils ont livré une fresque musicale riche et raffinée, mêlant tradition et modernité, Orient et Occident.

La soirée s’est distinguée par la présence de nombreuses personnalités éminentes, dont le Prince Bader ben Abdullah ben Farhane Al Saud, le Prince Turki ben Faisal Al Saud, la Princesse Haifa Al Mogrin, ambassadrice d’Arabie saoudite à Madrid, Majid ben Abdullah Al-Kassabi, ministre saoudien du Commerce, Rachida Dati, ministre française de la Culture, ainsi que Brigitte Macron.

Un hommage vibrant au patrimoine culturel saoudien a été rendu à travers quatre formes emblématiques des arts du spectacle traditionnels : Al Khobeiti, Al Majroor, Al Rifaihi et Al Khathwah, interprétés avec grâce par les artistes de la Commission du Théâtre et des Arts de la Scène. Ces tableaux vivants ont offert au public une plongée sensorielle dans l’héritage vivant du Royaume.

View this post on Instagram

A post shared by Ambassade de France à Riyad (@franceinksa)

En miroir à cette richesse, l’Orchestre de l’Opéra Royal a interprété des chefs-d’œuvre de la musique française, faisant résonner l’élégance intemporelle du répertoire classique national. Le point culminant de la soirée fut le segment fusion, véritable dialogue musical entre les deux ensembles, qui a symbolisé l’harmonie entre les cultures.

Cette soirée s’inscrit dans la continuité d’un parcours international remarquable pour l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite. Après des représentations saluées à Mexico, New York, Londres, Tokyo, Riyad et Sydney, Versailles a offert une étape prestigieuse, qui résonne comme l’accomplissement d’un projet artistique d’envergure.

Depuis leur première apparition internationale au Théâtre du Châtelet en 2022, les musiciens saoudiens n’ont cessé de séduire par la profondeur de leur répertoire. Cette nouvelle escale à Versailles s’inscrit également dans l’élan diplomatique impulsé par la visite d’État saoudienne de décembre 2024, et la signature récente de deux accords majeurs avec la Philharmonie de Paris et le Grand Palais.

Au-delà de la performance, Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite ont incarné un puissant symbole de dialogue interculturel. Une célébration de la musique comme langage universel, capable de bâtir des ponts durables entre les peuples, et de magnifier les valeurs de respect, de partage et de beauté commune.


« Palestine 36 », soutenu par l’Arabie saoudite, présenté en avant-première au TIFF 2025

Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
Short Url
  • Le film Palestine 36 d’Annemarie Jacir, présenté au TIFF 2025, revient sur le soulèvement palestinien de 1936 contre le mandat britannique
  • Financé en partie par le Red Sea Film Fund d’Arabie saoudite, le film explore un moment décisif pour la région

DUBAÏ : Le film Palestine 36 de la réalisatrice Annemarie Jacir a été présenté cette semaine en avant-première au Festival international du film de Toronto (TIFF) 2025 lors d’une projection de gala.

Le film a été en partie financé par le Red Sea Film Fund, soutenu par l’Arabie saoudite.

Situé aux abords de Jérusalem, Palestine 36 raconte l’histoire du soulèvement arabe contre le mandat britannique.

Le synopsis officiel indique : « En 1936, alors que les villages de la Palestine mandataire se soulèvent contre la domination coloniale britannique, Yusuf erre entre son village rural et l’énergie bouillonnante de Jérusalem, aspirant à un avenir au-delà des troubles croissants.

Mais l’Histoire est implacable. Avec l’arrivée massive de réfugiés juifs fuyant l’antisémitisme en Europe, et la population palestinienne unie dans le plus vaste et le plus long soulèvement contre les 30 ans de domination britannique, toutes les parties glissent vers une collision inévitable — un moment décisif pour l’Empire britannique et pour l’avenir de toute la région. »

Le film réunit une distribution internationale : l’acteur oscarisé Jeremy Irons, la star de Game of Thrones Liam Cunningham, l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine, ainsi que les talents palestiniens Hiam Abbass, Yasmine Al-Massri, Kamel El Basha et Saleh Bakri.

La première a réuni de nombreuses personnalités, dont les acteurs britanniques Billy Howle et Robert Aramayo, l’acteur palestinien Karim Daoud Anaya, le producteur de cinéma palestino-jordanien Ossama Bawardi, ainsi que Jacir, Bakri, Al-Massri et Abbass.

Jacir, à qui l’on doit Salt of the Sea, When I Saw You, Wajib et des épisodes de la série Ramy, a entamé le travail sur ce projet avant la pandémie mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad accueille sa toute première représentation de l’opéra « Carmen »

La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
Short Url
  • L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, célébrant le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

RIYAD : La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC), en collaboration avec la China National Opera House (CNOH), a présenté jeudi soir l’opéra mondialement connu de Georges Bizet, « Carmen », au Centre culturel Roi Fahd de Riyad. Il s'agit de la toute première représentation de ce chef-d'œuvre en Arabie saoudite.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, qui célèbre le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine. Plus de 2 500 invités et dignitaires étaient présents pour la soirée d’ouverture.

Le public a salué cette représentation historique. Thomas Dang, résident à Riyad, a décrit la soirée comme remarquable :

« C’était extraordinaire — une troupe chinoise jouant une œuvre d’un compositeur français sur une histoire espagnole, ici en Arabie saoudite. Ce mélange culturel était incroyable. »

Mise en scène par l’équipe du CNOH, la production a donné vie à l’histoire intemporelle de passion, de jalousie et de destin de Bizet, à travers des costumes vibrants et une distribution internationale.

Créée à Paris en 1875, « Carmen » est l’un des opéras les plus célèbres de l’histoire. Son début en Arabie saoudite marque une étape importante dans le développement culturel du Royaume, illustrant son ouverture croissante aux arts mondiaux.

Huixian, une résidente chinoise de Riyad, a partagé son enthousiasme :

« C’était ma première fois à l’opéra en Arabie saoudite, et aussi la première fois que je voyais ‘Carmen’ en chinois. La performance était très bonne, même si le chant aurait pu être plus puissant. Une soirée mémorable. »

« Carmen » se poursuivra au Centre culturel Roi Fahd jusqu’au 6 septembre 2025, offrant aux spectateurs une opportunité rare d’assister à l’un des opéras les plus emblématiques sur une scène saoudienne.

Selon la RCRC, cette première historique reflète l’engagement continu de la Commission à enrichir l’offre culturelle de Riyad, à travers des événements de classe mondiale, en cohérence avec la Vision 2030 du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com