DUBAÏ: Le mannequin Halima Aden se prépare à faire partie du comité de sélection de la 72e cérémonie de Miss Univers au Salvador, qui aura lieu le 18 novembre.
«Je suis reconnaissante d’avoir le privilège de faire partie du jury de la 72e cérémonie de @missuniverse», a écrit mercredi le mannequin américano-somalien sur Instagram, partageant une photo d’elle dans le pays avec ses 1,3 million d’abonnés.
Neuf autres membres du jury accompagneront Halima Aden: le célèbre créateur Carson Kressley, le combattant d’arts martiaux mixtes Mario Bautista, la vice-présidente marketing de la plate-forme de streaming Roku, Sweta Patel, la Miss Univers 1977, Janelle Comissiong, l’actrice portoricaine Giselle Blondet et la docteure philippino-américaine Connie Mariano.
Il y a trois candidates arabes cette année: Miss Univers Bahreïn, Lujane Yacoub, Miss Univers Égypte, Mohra Tantawy, et Miss Univers Liban, Maya Aboul Hosn.
Les trois mannequins ont accordé un entretien à Arab News avant le concours de beauté et ont donné à leurs fans un aperçu de leurs défis et de leurs objectifs.
Lujane Yacoub a ainsi confié: «Cette année, ma mission est triple. Ayant souffert de difficultés d’apprentissage à l’école avant de regagner confiance en moi grâce aux arts, j’ai trouvé des moyens créatifs pour aller de l’avant. De nombreux jeunes artistes ont du mal avec le concept de linéarité à l’école, comme en mathématiques. J’aimerais leur en parler et leur donner des astuces.» Elle a ensuite évoqué d’autres projets qui la passionnent, notamment son rôle d’ambassadrice de Smile Train et son projet, intitulé «Hero», dans lequel elle s’entretient avec des personnes qui font une différence dans le monde à travers leurs œuvres caritatives et leurs causes.
Mohra Tantawy réfléchit toujours aux événements des derniers mois.
«Je ne m’attendais pas à me retrouver ici. Je n’ai pas grandi avec l’idée des concours de beauté. Ce n’est pas quelque chose qui m’a été inculqué dès mon plus jeune âge, mais je crois fermement dans le destin qui vous trouve. C’est exactement ce que Miss Univers Égypte a fait», a-t-elle déclaré.
Le périple de la jeune Miss ne s’est pas déroulé sans encombre.
«C’était une grande pression de remporter le titre après une pause de trois ans en Égypte. J’ai reçu beaucoup de messages qui me disaient que je n’étais pas suffisamment jolie ou que je ne représentais pas les femmes égyptiennes de la meilleure façon possible. Il est important, dans ces moments-là, de savoir à qui accorder de l’importance», a-t-elle souligné.
Quant à Maya Aboul Hosn, elle espère utiliser sa plate-forme pour servir de modèle dans le monde arabe.
«Je veux servir de modèle pour toutes les filles. Je viens d’une famille très modeste. Je ne suis pas une riche princesse. J’ai travaillé dur pour atteindre mes objectifs. Je tiens à ce que chaque fille le sache. Si vous travaillez dur, vous pourrez réaliser vos rêves et vos objectifs», conclut-elle.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com