Israël est responsable des «crimes» commis contre les Palestiniens à Gaza, affirme Mohammed ben Salmane

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a réitéré ses appels au cessez-le-feu à Gaza lors du sommet arabo-islamique à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a réitéré ses appels au cessez-le-feu à Gaza lors du sommet arabo-islamique à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a dirigé le sommet arabo-islamique à Riyad, qui a rassemblé des dirigeants arabes et asiatiques pour discuter de Gaza. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a dirigé le sommet arabo-islamique à Riyad, qui a rassemblé des dirigeants arabes et asiatiques pour discuter de Gaza. (SPA)
Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le président syrien Bashar Assad est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le président syrien Bashar Assad est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le Premier ministre intérimaire libanais Najib Mekkati est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le Premier ministre intérimaire libanais Najib Mekkati est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi est arrivé à Riyad pour le sommet arabo-islamique sur Gaza. (SPA)
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Publié le Dimanche 12 novembre 2023

Israël est responsable des «crimes» commis contre les Palestiniens à Gaza, affirme Mohammed ben Salmane

  • Le président palestinien tient les États-Unis pour responsables de l'agression israélienne
  • Le Qatar souligne ses efforts pour libérer les otages détenus à Gaza

RIYAD: Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a appelé les États-Unis à «arrêter l'agression israélienne et à mettre fin à l'occupation pour protéger notre peuple» lors du sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique qui s'est tenu samedi à Riyad.

L'Arabie saoudite a accueilli le sommet, qui a réuni des dirigeants des mondes islamique et arabe pour discuter de l'aggravation de la situation à Gaza.

Dans son discours d'ouverture, le prince héritier Mohammed ben Salmane a signalé que «nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire qui témoigne de l'incapacité du Conseil de sécurité de l'ONU et de la communauté internationale à mettre fin aux violations flagrantes des lois et normes internationales et du droit international humanitaire commises par Israël».

Le prince héritier a ajouté que cette situation constituait une menace pour la sécurité et la stabilité internationales et que tous les dirigeants devaient s'unir pour prendre des mesures efficaces afin de faire face à cette situation.

Lors de son discours, le prince héritier a renouvelé les appels de «cesser immédiatement les opérations militaires, de fournir des couloirs humanitaires pour les civils et de permettre aux organisations humanitaires internationales de jouer leur rôle».

Il a également affirmé que l’Arabie saoudite «condamne et rejette catégoriquement la guerre insensée menée contre nos frères palestiniens, qui a coûté la vie à des milliers de civils non armés, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées».

Les efforts conjoints de l'Arabie saoudite, de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique ont permis de réunir les dirigeants du monde entier à Riyad pour le sommet.

Parmi les personnalités présentes figuraient le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général de l'Organisation de coopération Islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, et le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, Philippe Lazzarini.

Le président iranien, Ebrahim Raisi, le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, le président égyptien, Abdel Fattah el-Sissi, le vice-président des Émirats arabes unis, Mansour ben Zayed al-Nahyan, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, et le président indonésien, Joko Widodo, étaient également présents.

Dans ses remarques, Taha a déclaré que le sommet réaffirme notre soutien absolu au peuple palestinien. Il a souligné l'engagement commun à défendre la cause palestinienne et la question de Jérusalem, un objectif clé de l'OCI.

Taha a ajouté que «tout le monde a été témoin des scènes horribles et du nettoyage ethnique perpétrés par les forces d'occupation israéliennes à Gaza» et a souligné l'urgence de documenter et d'utiliser les mécanismes juridiques et internationaux disponibles pour demander des comptes au gouvernement d'occupation.

Il a également demandé un cessez-le-feu immédiat et l'arrêt des attaques contre les habitants de Gaza, l'ouverture de passages sûrs pour l'acheminement continu de l'aide et la garantie de la sécurité du peuple palestinien.

Taha a exprimé son rejet des déplacements forcés du peuple palestinien et a exhorté la «communauté internationale à prendre les actions nécessaires contre les mesures prises par le gouvernement d'occupation israélien».

Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à «jouer son rôle, en soulignant la nécessité pour les autorités d'occupation israéliennes de respecter les droits de l'homme et de mettre en œuvre toutes les normes internationales».

Aboul Gheit a signalé que l'assaut d'Israël sur Gaza n'était pas un incident isolé et a exprimé l'espoir que ce soit le dernier.

Il a précisé que depuis qu'Israël a commencé à occuper la bande de Gaza, il a cherché à éradiquer les habitants ou à les forcer à partir. Les déclarations d'un ministre israélien suggérant l'utilisation d'une bombe nucléaire sur Gaza en témoignent, reflétant l'animosité profondément ancrée des Israéliens à l'égard de ses habitants.

Aboul Gheit a indiqué que l'assaut israélien avait coûté la vie à plus de 11 000 civils, dont 70% de femmes et d'enfants.

Cette «horrible réalité» met en évidence une campagne de nettoyage ethnique, de génocide et de violence systématique menée au vu et au su du monde entier.

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Le sommet arabo-islamique de Riyad a réuni des dirigeants de pays arabes et asiatiques, qui ont appelé à la fin immédiate de la guerre contre Gaza. (SPA)

Malgré les appels de la communauté internationale et du Conseil de sécurité à protéger les civils palestiniens, tous les appels à limiter les opérations israéliennes en réaction aux opérations du 7 octobre ont été vains, «car les Israéliens justifient abusivement leurs actions brutales comme étant de la légitime défense», a clarifié Aboul Gheit.

Il a souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu global et a déclaré que la communauté internationale devait reconnaître que la poursuite de l'oppression par l'armée israélienne augmentait le risque d'une confrontation régionale.

Il a réitéré l'importance de mettre un terme à cette guerre et de rejeter toutes les formes de déplacement forcé à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, affirmant que de telles actions constituent des crimes internationaux et des violations flagrantes du droit humanitaire international.

Le secrétaire général de la Ligue arabe a ainsi appelé à la fin des discussions sur la séparation de Gaza de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, affirmant que ces zones font partie intégrante de l'établissement d'un État palestinien basé sur les frontières d'avant 1967.

Aboul Gheit a reconnu que le chemin vers le retour à la normale à Gaza sera long et difficile, mais il a affirmé que les États membres restent déterminés à apporter soutien et assistance à la population de Gaza dans sa lutte contre l'agression.

Dans son discours, Abbas a insisté sur le fait que: «Les États-Unis, qui ont le plus d'influence sur Israël, sont responsables de l'absence de solution politique. Nous demandons à Washington de mettre fin à l'agression israélienne, de mettre fin à l'occupation et d'y mettre fin pour protéger notre peuple.»

S'adressant au prince héritier saoudien, au chef de la Ligue arabe et à l'OCI, le président palestinien a déclaré: «Nous sommes tous à un tournant historique et nous devons tous nous montrer à la hauteur de nos responsabilités afin de parvenir à la paix et à la stabilité pour tous dans notre région.»

Abbas a cité cinq demandes pour la Palestine:

Premièrement, il a demandé au Conseil de sécurité d'assumer ses responsabilités en mettant fin immédiatement à l'agression et en autorisant l'approvisionnement de Gaza en médicaments, en nourriture et en électricité. Il a également demandé au Conseil de sécurité de mettre fin aux déplacements forcés de la population de Gaza et de la Cisjordanie.

Deuxièmement, le président a déclaré qu'ils «n'accepteront aucune solution militaire ou sécuritaire après leur échec total, et après que l'occupation a entravé la solution à deux États et augmenté ses colonies, ses tentatives de génocide et ses violations flagrantes des lois internationales, ainsi que sa profanation des lieux saints islamiques et chrétiens».

Troisièmement, Abbas a souligné que Gaza faisait partie de l'État de Palestine, ajoutant qu'il devait y avoir une solution politique globale pour toutes les terres palestiniennes, notamment la Cisjordanie                    et Gaza.

Il a déclaré que depuis 2007, l'Autorité palestinienne avait dépensé plus de 20 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,93 euro) pour Gaza, ajoutant qu'il s'agit de la responsabilité de l'Autorité palestinienne envers son peuple.

Quatrièmement, Abbas a appelé le Conseil de sécurité à protéger l'État et le peuple palestiniens, ajoutant que «nous avons besoin de la protection de la communauté internationale, nous avons besoin d'un plan − d'une solution politique de manière à parvenir à la souveraineté de notre État».

Abbas a déclaré: «Nous demandons que l'initiative de paix arabe soit mise en œuvre et qu'il y ait un État palestinien avec Jérusalem comme capitale et qu'il respecte la résolution 149 de l'ONU», et il a demandé un calendrier pour la mise en œuvre de cette initiative.

Cinquièmement, il a avisé: «Nous appelons à un soutien international pour aider les agences de l'État palestinien à soutenir son peuple, notamment en reconstruisant Gaza et en mettant en œuvre les résolutions concernant le soutien au budget du gouvernement et en apportant une stabilité définitive à l'État.»

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L'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani, a souligné les efforts de négociation de son pays pour libérer les otages détenus à Gaza. (SPA)

Abbas a terminé son intervention en remerciant le roi Salmane et le prince héritier, ainsi que les autres dirigeants participant au sommet.

Erdogan a fermement condamné les forces d'occupation israéliennes pour avoir brutalement pris pour cible des hôpitaux, des lieux de culte, des écoles et des camps de réfugiés, ainsi que pour avoir tué sans discernement des civils et procédé à des déplacements forcés dans la bande de Gaza.

Il a déclaré que ceux qui restent silencieux face à une telle injustice sont des partenaires à part entière de ces actes odieux.

Le dirigeant turc a exhorté les États-Unis et les pays occidentaux à assumer leurs responsabilités en matière de protection des droits de l'homme et à ne pas fermer les yeux sur les actions d'Israël.

«Ces moments douloureux et tristes révèlent l'existence de deux poids, deux mesures, l'absence de bon sens et l'incohérence des revendications humanitaires. Malheureusement, ce test révélateur met en évidence ces questions de manière retentissante», a-t-il précisé.

El-Sissi s'est dit convaincu que chaque personne dans la région mérite de vivre dans la paix et la sécurité, à l'abri de la peur, de l'intimidation et de la perte tragique d'enfants. Il a appelé à un avenir de paix, où les nouvelles générations pourront grandir sans être entourées de haine et d'hostilité.

Emomali Rahmon, le président du Tadjikistan, a exigé un cessez-le-feu immédiat et a exhorté toutes les parties concernées à s'asseoir à la table des négociations.

Il a indiqué que les crises, les menaces et les défis auxquels le monde islamique est confronté exigent plus que jamais l'unité, le consensus, la fédération et l'harmonie, ajoutant que «nous constatons aujourd'hui que ces facteurs ont conduit à une grave déstabilisation dans diverses régions du monde islamique et ont eu des conséquences économiques et sociales négatives à long terme à cause du déplacement de millions de personnes, principalement des mineurs, à la recherche d'une vie meilleure et plus sûre».

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Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a appelé samedi à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza. (SPA)

Le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, émir du Qatar, a déclaré que les événements à Gaza représentaient un danger à tous les niveaux, et qu'ils constituaient un précédent troublant, même en termes de conflits agressifs. Il a condamné le bombardement des hôpitaux, d'abord nié puis justifié par l'existence de tunnels sous les installations médicales.

Il a signalé qu'au cours de la guerre actuelle et du précédent siège de Gaza, certains pays ont fait entendre leur voix en prétendant défendre le droit international et le système mondial.

Ces voix se sont élevées pour condamner le meurtre aveugle de civils palestiniens, surtout des enfants et des femmes, ainsi que le bombardement d'hôpitaux et d'abris. La gravité de la situation a atteint un point tel que les corps sans vie d'innocents ont été laissés sans être enterrés, témoignant d'un mépris déchirant pour la vie humaine.

Le cheikh Tamim a réitéré le soutien du Qatar au peuple palestinien et à sa juste cause, ainsi que son engagement, avec ses partenaires régionaux et internationaux, à fournir une aide humanitaire malgré l'obstruction israélienne.

Il a également appelé à l'ouverture permanente de points de passage humanitaires sûrs afin de permettre à l'aide d'atteindre les personnes touchées sans obstacles ni conditions.

Il a conclu son discours en affirmant que la seule solution durable à la question réside dans l'établissement d'une justice fondée sur la légitimité internationale, l'initiative de paix arabe et les principes défendus par la communauté internationale. Cette solution défend le droit du peuple palestinien à jouir de la prospérité, de la sécurité et de son droit de déterminer son destin dans un État indépendant.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
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  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.