En Israël, la désillusion des pacifistes du kibboutz Beeri

Une maison détruite dans le kibboutz Beeri, dans le sud d'Israël, le 5 novembre 2023 (Photo, AFP).
Une maison détruite dans le kibboutz Beeri, dans le sud d'Israël, le 5 novembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 novembre 2023

En Israël, la désillusion des pacifistes du kibboutz Beeri

  • Aux dernières élections législatives de 2022, le parti travailliste a remporté à Beeri plus de 35% des voix contre 3,6% au niveau national
  • Fondé en 1946, ce village est connu pour être un bastion de la gauche israélienne, devenue minoritaire ces dernières années en Israël

JERUSALEM: "J'ai cru à la paix avec Gaza mais je me suis trompé", lance depuis son lit d'hôpital Avida Bachar, du kibboutz Beeri, qui a perdu sa femme et son fils dans l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.

M. Bachar, qui se définit comme un "homme de gauche", a été amputé d'une jambe après avoir été blessé par des tirs des commandos du Hamas, qui ont pénétré le 7 octobre au matin dans son kibboutz.

"Il faut détruire l'ennemi car sinon on n'a aucun avenir possible", dit à l'AFP le quinquagénaire, qui n'envisage que des solutions radicales pour "éradiquer" le mouvement islamiste palestinien, après avoir longtemps cru à une possible paix avec les voisins de Gaza.

Rejetant désormais toute éventualité de négociations, il estime que les Israéliens ont été victimes du "mal absolu" durant cette attaque.

Du côté israélien, au moins 1.400 personnes sont mortes depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque menée par des commandos du Hamas, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.

Le village agricole de Beeri, situé à quatre kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza, a été le théâtre de l'un des pires massacres commis sur le sol israélien: 85 de ses habitants ont été tués dans l'attaque, 30 autres sont présumés retenus en otages ou portés disparus.

«Rupture»

Fondé en 1946, ce village est connu pour être un bastion de la gauche israélienne, devenue minoritaire ces dernières années en Israël.

Aux dernières élections législatives de 2022, le parti travailliste a remporté à Beeri plus de 35% des voix (contre 3,6% au niveau national) et le parti d'extrême-gauche Meretz, 16,4% des suffrages.

Une autre rescapée du massacre, Inbal Reich-Alon, 58 ans, parle de "rupture".

"Cela me fait mal de dire cela, parce que j'ai toujours pensé qu'il y avait aussi des enfants, des femmes et des gens qui voulaient vivre en paix, et peut-être même aujourd'hui - mais il y en a davantage qui ne veulent pas de nous en vie", déclare cette fille de membres fondateurs du kibboutz, qui se définit comme "pacifiste".

Même son de cloche chez Alon Pauker, 57 ans, un des responsables du village, qui tout en affirmant "souffrir pour chaque enfant tué à Gaza", se désespère que le Hamas ait "assassiné nos enfants, nos femmes, nos vieillards et nos hommes pour le plaisir d'assassiner."

Et le Hamas "ne se reposera pas tant qu'il n'aura pas assassiné tous les Israéliens ou détruit l'État d'Israël", déplore-t-il.

«Triste et en colère»

Pourtant, certains veulent encore y croire comme Yonatan Zeigen, fils de Vivian Silver, une militante pacifiste israélo-canadienne de 74 ans, portée disparue depuis l'attaque.

"Elle défend des idées justes... Je reste sur mes positions: le seul moyen de vivre en sécurité, c'est d'avoir la paix", assure M. Zeigen, qui s'est installé à Tel-Aviv après avoir grandi à Beeri.

Le 7 octobre, il était au téléphone avec sa mère quand les tirs ont commencé. Elle lui a ensuite écrit que des hommes armés du Hamas étaient chez elle. Depuis, aucune nouvelle d'elle.

Selon son fils, Mme Silver avait mis en place des programmes d'aide aux habitants de Gaza puis a aidé des malades gazaouis à obtenir des soins en Israël.

Lauréate de nombreux prix pour ses activités pacifistes, elle est l'une des fondatrices du mouvement Women Wage Peace en 2014.

Comme beaucoup de familles d'otages, son fils exige que le gouvernement israélien négocie sans attendre pour les faire libérer, "quel que soit le prix".

Selon un nouveau bilan des autorités israéliennes mercredi, 239 personnes ont été enlevées et sont retenues à Gaza.

Dans la bande de Gaza, plus de 10.500 personnes, en majorité des civils dont plus de 4.300 enfants, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon un bilan publié mercredi par le ministère de la Santé du Hamas.

Aujourd'hui "triste et en colère", Yonatan Zeigen reste "confiant dans l'avenir, car il y a des gens des deux peuples qui veulent juste vivre et s'épanouir".

"On peut vivre les uns à coté des autres", maintient-il.


Gaza : la Défense civile fait état de 13 morts, dont 6 dans des tirs israéliens près d'un centre d'aide

Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), (Photo AFP)
Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), (Photo AFP)
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  • Six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes près du rond-point d'Alam, où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire
  • La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a indiqué samedi que 13 personnes avaient été tuées par les forces israéliennes dans deux lieux distincts. Six d'entre elles ont succombé à des tirs près d'un centre d'aide soutenu par les États-Unis, dans le sud du territoire palestinien.

Vers 7 heures (4 heures GMT), six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes près du rond-point d'Alam, où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de cette organisation de premiers secours. 

Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation dont le financement est opaque et qui est soutenue par les États-Unis et Israël.

La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant ainsi la population de toute aide humanitaire dans ce territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre et menacé de famine selon l'ONU. Les Nations unies refusent de travailler avec cette organisation en raison de leurs préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Samedi également, sept personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, dont des enfants, dans une frappe israélienne vers 4 h 45 (1 h 45) sur une maison proche de l'hôpital al-Chifa, près de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien, a indiqué M. Bassal. 


Les jeunes Saoudiens franchissent les barrières linguistiques pendant le Hajj

De jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés rencontrées par les pèlerins. (Photo d'archive)
De jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés rencontrées par les pèlerins. (Photo d'archive)
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  • Les traducteurs bénévoles permettent aux pèlerins de surmonter les difficultés qu'ils rencontrent lorsqu'ils communiquent dans une langue étrangère.
  • La diversité de la communauté musulmane mondiale se reflète dans le nombre de langues parlées pendant le Hajj.

RIYAD : Chaque année, des millions de musulmans du monde entier arrivent à La Mecque pour le Hadj - unis par la foi mais parfois divisés par la langue.

Du turc à l'ourdou en passant par le swahili et le bahasa, la diversité des langues parlées dans les villes saintes est immense. Pour beaucoup, surmonter les barrières linguistiques tout en naviguant dans la logistique du Hajj peut s'avérer accablant.

C'est là que de jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés auxquelles les pèlerins sont confrontés.

"Nous parlons des langues différentes, mais nous sommes tous ici pour la même raison", explique Deema Ibrahim, 21 ans.

L'expérience de Deema Ibrahim en tant que traductrice bénévole a commencé par un changement de plan. "J'ai d'abord rejoint une équipe de services médicaux d'urgence", explique-t-elle. "Mais lorsque nous sommes arrivés, nous avons constaté que les ambulances étaient déjà pleines. Nous avons donc été réorientés vers le service d'orientation routière."

Son unité était basée près d'un hôtel qui accueillait des pèlerins non arabophones. Étant l'un des rares membres bilingues de son équipe, le rôle d'Ibrahim est devenu essentiel.

"J'ai également aidé des pèlerins sourds et muets par le biais d'appels vidéo à distance", explique-t-elle. "Cela m'a permis d'aider un plus grand nombre de personnes qui, autrement, auraient été laissées à elles-mêmes.

L'un des moments les plus émouvants qu'elle ait vécus a été l'aide apportée à une femme âgée qui avait été séparée de sa famille. "Elle ne se souvenait pas de grand-chose et ne pouvait pas communiquer clairement.

"Nous avons fini par trouver une carte avec le nom de son camp, nous les avons appelés et ses filles sont arrivées en courant. Elles ne s'attendaient pas à la retrouver. C'est un moment que je n'oublierai jamais.

"Je l'ai fait pour la récompense et pour les duas.

Saad Al-Harbi, 23 ans, a été encouragé par un ami à se porter volontaire.

"Il lui a dit : "Tu parles bien anglais, tu vis à La Mecque et tu es disponible - pourquoi ne pas aider en tant que guide de groupe et traducteur ?

La plupart des questions des pèlerins portaient sur l'itinéraire à suivre. "Ils demandaient comment se rendre à Arafat, où se déroulait la lapidation, ou comment naviguer d'un site à l'autre".

Mais ce qui l'a le plus marqué, c'est la gratitude. "Le dernier jour du Hadj, presque tous les membres de notre groupe sont venus me remercier. Ils m'ont dit que mon aide avait fait la différence. Cela signifiait tout."

Maha Al-Ahmari, 24 ans, qui parle couramment le turc, a aidé plusieurs pèlerins âgés d'origine turque ou turcophones qui faisaient partie d'un groupe de pèlerins nord-africains à Muzdalifah.

"Beaucoup d'entre eux étaient complètement désorientés et ne pouvaient pas communiquer avec la sécurité ou leur propre groupe", a-t-elle déclaré.

"Le simple fait de pouvoir parler leur langue les a instantanément calmés. Une femme m'a embrassé la main en guise de remerciement - je ne l'oublierai jamais.

Les efforts du Royaume pour améliorer les services aux pèlerins comprennent une signalisation multilingue, des applications intelligentes avec des fonctions de traduction, et du personnel formé dans les zones clés. Néanmoins, le contact humain est au cœur de tout ce que font les guides, en particulier lorsque les émotions sont fortes.

M. Ibrahim a déclaré que certains des cas les plus difficiles concernaient des pèlerins plus âgés, confus, malentendants ou souffrant de pertes de mémoire.

"La pression augmente pendant les jours de Nafr", dit-elle. "Les gens se perdent facilement. Et lorsqu'ils ne peuvent pas parler l'arabe ou l'anglais, le stress devient dangereux".

Elle reconnaît que l'organisation du gouvernement - des centres de surveillance aux systèmes d'identification des camps - aide les volontaires comme elle à rester efficaces. "Nous avons bénéficié d'un soutien, mais l'aspect humain - calmer quelqu'un, le rassurer - c'est nous qui l'avons assumé.

Faris Al-Turki, 28 ans, qui s'est porté volontaire à Mina, explique qu'il a utilisé Google Translate en temps réel pour aider un pèlerin d'Asie centrale. "Ce n'était pas parfait, mais ça a aidé. Il essayait de trouver ses médicaments et d'expliquer un problème de santé. Nous avons trouvé la solution.

Pour de nombreux bénévoles, la traduction est un acte d'adoration. C'est une façon de servir les invités d'Allah - un rôle qui revêt une profonde signification spirituelle dans la culture saoudienne.

"Il ne s'agit pas seulement de traduire des mots", explique M. Al-Harbi. "Vous traduisez l'émotion. Vous leur montrez qu'ils ne sont pas seuls".

Ibrahim est d'accord. "C'était épuisant, physiquement et mentalement, mais c'est la chose la plus enrichissante que j'aie jamais faite. Malgré nos différentes langues, nous étions tous dans le même espace sacré, pour la même raison. Cette unité, on la ressent.

En fin de compte, la plupart des volontaires ne cherchent pas à être reconnus. Ils travaillent souvent dans l'ombre, dans la chaleur, dans le chaos, parmi des étrangers.

Mais pour les pèlerins qui les rencontrent - ceux qui sont perdus, désorientés, effrayés - leur présence est inoubliable. Une voix calme. Une phrase familière. Un geste de patience.

Et lorsque les pèlerins rentrent chez eux, ils ne se souviennent peut-être pas de tous les bâtiments ou de tous les points de repère, mais ils se souviennent de ce jeune Saoudien qui s'est avancé, a compris leurs paroles et leur a donné le sentiment d'être vus. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Le 911 de La Mecque est considéré comme un ami dans le besoin

Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • Ce centre joue un rôle essentiel mais souvent invisible dans la sécurité publique, en coordonnant les interventions d'urgence. Son rôle devient particulièrement crucial lors d'événements majeurs tels que le pèlerinage annuel du Hadj.
  • Le centre recevait environ 40 000 appels par jour, précisant que 80 % d'entre eux étaient traités directement par les opérateurs sans qu'il soit nécessaire de les transmettre à un niveau supérieur.

MINA : Que vous vous soyez perdu, que vous ayez égaré un objet de valeur ou que vous vous trouviez en situation de danger dans la région de La Mecque, il vous suffit d'appeler le 911. La première chose que vous entendrez sera la question suivante : « Comment puis-je vous aider ? »

Cependant, derrière cette simple question se cache une armée d'opérateurs qualifiés et un système vaste et sophistiqué : le Centre unifié des opérations de sécurité 911 de la région de La Mecque, une division clé du Centre national des opérations de sécurité relevant du ministère saoudien de l'Intérieur.

Ce centre joue un rôle essentiel mais souvent invisible dans la sécurité publique, en coordonnant les interventions d'urgence. Son rôle devient particulièrement crucial lors d'événements majeurs tels que le pèlerinage annuel du Hadj.

En temps normal, le centre comprend des représentants d'environ 15 agences de sécurité et de services, mais ce nombre peut atteindre 30 pendant le Hadj afin de pouvoir gérer efficacement les foules importantes et les situations d'urgence potentielles.

Situé à quelques kilomètres seulement des lieux saints, le centre est divisé en trois sections principales : la salle de réception des appels, la salle de répartition et la salle de surveillance, qui supervise le vaste réseau de caméras de sécurité de la ville. 

Dans une interview accordée à Arab News, le capitaine Abdulaziz bin Zuhair Al-Ghamdi, porte-parole du NCSO, a déclaré que le centre recevait environ 40 000 appels par jour, précisant que 80 % d'entre eux étaient traités directement par les opérateurs sans qu'il soit nécessaire de les transmettre à un niveau supérieur.

« La plupart des appels que nous recevons proviennent de personnes qui posent des questions sur certaines de nos règles, par exemple comment et quand entrer à La Mecque, ou qui est autorisé à entrer à La Mecque », a déclaré Al-Ghamdi.

Pendant les périodes de forte affluence, comme le Hadj, le volume d'appels augmente. Rien que le jeudi 5 juin, le centre a traité 46 079 appels. Beaucoup d'entre eux provenaient de pèlerins cherchant de l'aide pour trouver leurs tentes ou demandant une assistance médicale.

Le capitaine Al-Ghamdi a souligné que seuls 20 % des appels nécessitent des rapports officiels et sont transmis à des entités spécialisées pour suite à donner. 

« Comme vous pouvez le constater, le centre est équipé des technologies les plus avancées. Nous répondons aux appels en moins de deux secondes », a-t-il déclaré.

Outre la rapidité, le centre garantit également l'accessibilité : les opérateurs, hommes et femmes, sont formés pour répondre dans plusieurs langues, notamment l'anglais, le français et l'ourdou, afin d'aider la population diversifiée de pèlerins et de résidents qui sollicitent de l'aide.

Le porte-parole a précisé qu'une fois l'appel reçu, le numéro de téléphone, le nom et la localisation de l'appelant s'affichent immédiatement sur les écrans de surveillance avancés du centre. « En cas d'urgence grave, nous remplissons un formulaire et le transmettons au service spécialisé en moins de 45 secondes », a-t-il ajouté.

Le NCSO supervise des centres opérationnels de sécurité unifiés similaires à Riyad, Médine et dans la province orientale. Il est chargé de surveiller l'évolution de la sécurité dans tout le royaume, d'analyser les menaces, de gérer les crises à grande échelle et de coordonner les efforts d'intervention entre les différentes agences. 

Au-delà des opérations réactives, le centre surveille de manière proactive les développements quotidiens, émet des alertes pour sécuriser les installations essentielles et les missions diplomatiques, et coordonne les plans de sécurité pour les événements nationaux.

Dans une ville aussi densément peuplée et spirituellement importante que La Mecque, la responsabilité est immense. Mais grâce au dévouement invisible des équipes qui travaillent 24 heures sur 24, les résidents et les pèlerins bénéficient d'une réponse rapide et rassurante lorsqu'ils en ont le plus besoin.

Derrière chaque appel d'urgence traité se cache une promesse discrète de sécurité, tenue par des hommes et des femmes professionnels engagés à protéger des vies. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com