Nouvelle baisse du chiffre d'affaires Apple malgré un rebond de l'iPhone

Le nouvel iPhone 15 d'Apple est présenté dans un Apple Store le 2 novembre 2023 à Corte Madera, en Californie. (Photo par JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Le nouvel iPhone 15 d'Apple est présenté dans un Apple Store le 2 novembre 2023 à Corte Madera, en Californie. (Photo par JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
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Publié le Vendredi 03 novembre 2023

Nouvelle baisse du chiffre d'affaires Apple malgré un rebond de l'iPhone

  • Apple a réalisé 89,5 milliards de dollars de revenus au quatrième trimestre de son exercice comptable décalé, soit une baisse de 0,72% sur un an
  • Un chiffre qui reste supérieur aux prévisions des analystes, tout comme le bénéfice net, ressorti à 23 milliards de dollars (+11%)

SAN FRANCISCO : L'iPhone a repris des couleurs et Apple n'a jamais eu autant d'abonnés à ses services, mais le géant américain a de nouveau enregistré une baisse de son chiffre d'affaires trimestriel, la quatrième de suite, et le marché craint que la tendance ne continue pendant la saison des fêtes.

Plombé par les ventes d'ordinateurs en déclin, Apple a réalisé 89,5 milliards de dollars de revenus au quatrième trimestre de son exercice comptable décalé, soit une baisse de 0,72% sur un an.

Un chiffre qui reste supérieur aux prévisions des analystes, tout comme le bénéfice net, ressorti à 23 milliards de dollars (+11%).

"Les performances de l'iPhone ont dépassé nos attentes, avec un mois de septembre record", a noté Tim Cook, le patron du groupe, lors d'une conférence téléphonique jeudi. Il a salué un "record absolu" en Inde pour les revenus des smartphones, et des records pour le trimestre d'été dans différentes régions, dont la Chine.

En tout, les ventes du produit phare ont atteint 43,8 milliards de dollars pour la période de juillet à septembre, un bon milliard de plus que l'année dernière, conformément aux estimations du marché.

L'activité de services (boutique d'applications App Store, plateforme de streaming Apple Music, services de stockage de données à distance iCloud, etc) enregistre la meilleure progression avec des recettes de 22,3 milliards de dollars, soit 16% de plus qu'à l'été 2022.

"Nos abonnements payants sont en forte croissance", s'est réjoui Luca Maestri, le directeur financier de l'entreprise. "Nous avons plus d'un milliard d'abonnements payants à nos services, soit près du double d'il y a seulement trois ans".

Saison des fêtes

A l'approche de la saison des fêtes, et après plusieurs trimestres de décélération des ventes de smartphones, les analystes guettent les signes de l'appétit, ou non, des consommateurs pour la nouvelle gamme d'iPhone présentée en septembre, les iPhone 15 (commercialisés à partir de 800 dollars pour le modèle de base et de 1200 dollars pour le plus onéreux).

Luca Maestri a reconnu qu'Apple subissait des embouteillages sur la chaîne d'approvisionnement pour assembler les iPhone 15 Pro et iPhone 15 Pro Max.

"Nous travaillons très dur pour mettre le produit entre les mains de tous les clients qui l'ont commandé, et nous pensons arriver à un équilibre entre l'offre et la demande d'ici la fin du trimestre, ce qui se reflète dans les prévisions", a-t-il détaillé.

Pour le trimestre en cours, il table sur un chiffre d'affaires total "similaire à celui de l'année dernière, malgré le fait que le trimestre compte une semaine de moins", et des recettes en hausse pour l'iPhone.

Le titre d'Apple, stable avant la conférence téléphonique, perdait environ 3% à la suite de ces commentaires, lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.

Le directeur financier a précisé que les ventes d'ordinateurs allaient reprendre de façon "significative".

Les Mac ont vu leur chiffre d'affaires s'effondrer de plus d'un tiers, à 7,6 milliards de dollars pour le trimestre écoulé. Ils pâtissent d'un effet de comparaison défavorable, car au quatrième trimestre comptable 2022 le groupe américain avait rattrapé des retards de production liés à la fermeture de sites au printemps, pour cause de cas de Covid.

Demande chinoise

Le marché chinois, essentiel à Apple, préoccupe particulièrement les investisseurs.

"Le plus gros point négatif de ces résultats est la baisse de 2% des ventes en Chine, pire que ce que nous avions prévu", a réagi Angelo Zino, analyste de CFRA Research, évoquant des "inquiétudes sur l'augmentation des pressions concurrentielles dans la région".

Tim Cook a mis cette baisse sur le compte des taux de change défavorables.

Début septembre, l'action d'Apple avait vacillé après un article du Wall Street Journal selon lequel la Chine aurait interdit l'usage de l'iPhone dans certaines administrations et entreprises d'Etat.

"La demande chinoise autour de l'iPhone 15 semble avoir ralenti au cours du dernier mois après avoir connu une forte activité de précommande", a constaté Dan Ives.

L'analyste de Wedbush reste néanmoins optimiste pour ce produit, véritable "poule aux œufs d'or", car il estime que plus de 100 millions d'iPhone en Chine sont suffisamment anciens pour que leurs propriétaires envisagent d'acheter un appareil plus récent, et notamment des modèles "Pro".

Du côté des accessoires connectés, l'activité a réalisé des ventes quasi stables pendant le trimestre écoulé, à 9,3 milliards de dollars.

Mais elles devraient "ralentir considérablement" en fin d'année, à cause des différences entre les calendriers de lancements des produits, a prévenu Luca Maestri.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".