À Riyad, une exposition d’art met en valeur l’identité humaine

Observée de près, l’œuvre décorative en marbre de Talal Altukhaes façonne le mot «Allah» en langue arabe, répondant ainsi à l’intention de l’artiste d’intégrer la culture et la religion dans les formes d’art public. (Photo fournie)
Observée de près, l’œuvre décorative en marbre de Talal Altukhaes façonne le mot «Allah» en langue arabe, répondant ainsi à l’intention de l’artiste d’intégrer la culture et la religion dans les formes d’art public. (Photo fournie)
Les œuvres abstraites d’Eidah al-Zahrani sont nées de souvenirs de sa propre maison d’enfance, dont les murs comprenaient des fissures et des rayures. (Photo fournie)
Les œuvres abstraites d’Eidah al-Zahrani sont nées de souvenirs de sa propre maison d’enfance, dont les murs comprenaient des fissures et des rayures. (Photo fournie)
Peinture acrylique de Nour Hicham Alsaif. (Photo fournie)
Peinture acrylique de Nour Hicham Alsaif. (Photo fournie)
Peinture acrylique de Hind Award, exposée au Sima Art Space. (Photo fournie)
Peinture acrylique de Hind Award, exposée au Sima Art Space. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 03 novembre 2023

À Riyad, une exposition d’art met en valeur l’identité humaine

  •   Une exposition organisée au Sima Creative Space à Riyad met en lumière le pouvoir universel de l’art pour établir des liens entre les expériences collectives
  • Eidah al-Zahrani est une artiste saoudienne dont la philosophie tend à immortaliser les effets esthétiques et à créer un discours à travers l’art visuel

RIYAD: L’art a toujours été un outil pour exprimer l’individualité, mais une exposition organisée au Sima Creative Space à Riyad met en lumière son pouvoir universel pour établir des liens entre les expériences collectives.

Une partie des bénéfices des ventes de l’exposition sera reversée au Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief) pour soutenir les efforts humanitaires à Gaza.

«Attributs» est le nom de cette exposition. L’espace héberge une collection d’œuvres sélectionnées par Dana Qabbani qui explorent des expériences collectives et individuelles diverses et complexes.

Eidah al-Zahrani est une artiste saoudienne dont la philosophie tend à immortaliser les effets esthétiques et à créer un discours à travers l’art visuel. Inspirées par la profondeur et l’authenticité du passé, ses œuvres cherchent à revisualiser les scènes du passé telles qu’elle les percevait lorsqu’elle était enfant.

Ses deux peintures abstraites présentées lors de l’exposition – qui se déroule jusqu’au 7 novembre – sont nées de souvenirs de sa propre maison d’enfance, dont les murs comprenaient des fissures et des rayures. Elle a su convoquer son «moi» plus âgé pour créer des œuvres vibrantes qui ont les caractéristiques physiques de l’environnement dans lequel elle a grandi.

Elle confie à Arab News: «Je qualifie mes peintures de survie aux forces d’impact parce qu’elles sont des vestiges de souvenirs, ainsi qu’une nostalgie de ce passé et de mon ancienne maison, mais sous forme d’art contemporain.»

Depuis le lancement de sa carrière artistique, en 2015, elle s’est fait connaître par son utilisation des couleurs, en suivant son intuition.

Au centre de l’espace se trouvent deux sculptures de l’artiste Talal Altukhaes. Construite en marbre gris, Struggle with a PointLutte avec un point») remonte aux origines de la langue arabe.

Au moment où elles ont été créées, les lettres arabes étaient obtenues à partir de points qui les distinguaient les unes des autres. Elles étaient considérés comme un aspect supplémentaire que l’on a intégré plus tard. Mais, à l’époque, on parvenait quand même à déchiffrer les phrases.

Dans la sculpture, le point est beaucoup plus grand et submerge la lettre elle-même, devenant ainsi le centre de l’œuvre.

M. Altukhaes explique à Arab News: «Aujourd’hui, les aspects supplémentaires ou secondaires de nos vies sont devenus beaucoup plus importants que les aspects primaires. Il y a un conflit entre eux. C’est une discussion extérieure qui parle de l’équilibre entre les choses. Je pense que beaucoup de gens s’y reconnaissent.»

Une version plus grande de la sculpture est actuellement exposée au parc Richard-Bödeker, dans le quartier diplomatique de Riyad.

Son travail adjacent permet au grand public de se familiariser avec l’art et son soft power. Observée de près, l’œuvre décorative en marbre façonne le mot «Allah» en langue arabe, répondant ainsi à l’intention de l’artiste d’intégrer la culture et la religion dans les formes d’art public.

L’artiste conclut par ces mots: «Nous ne pouvons pas forcer les gens à s’aventurer dans les galeries d’art, mais organiser des expositions dans des espaces comme celui-là, où les gens peuvent discuter des œuvres autour d’un café, rend l’art plus accessible au public.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com