PARIS: Depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, plusieurs sportifs célèbres ont voulu témoigner de leur solidarité envers les civils de Gaza qui périssent sous les bombes israéliennes.
Karim Benzema avait offert ses «prières pour les habitants de Gaza, victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants» dans un Tweet.
Toutes nos prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
— Karim Benzema (@Benzema) October 15, 2023
Pour le footballeur Anwar El Ghazi, le conflit «n’est pas une guerre», mais «un génocide» et «une destruction massive».
Le défenseur international marocain Noussaïr Mazraoui a partagé plusieurs messages sur Instagram, dont une vidéo dans laquelle il soutient «les frères opprimés en Palestine dans leur quête de la victoire».
Le Tunisien Aïssa Laïdouni (Union Berlin) a posté un message de soutien, assorti du drapeau palestinien, alors que son club avait exprimé sa solidarité avec Israël en affichant un drapeau de l’État hébreu sur les réseaux sociaux.
La joueuse de tennis tunisienne de 29 ans, Ons Jabeur, est la dernière grande personnalité sportive à s’être exprimée sur le conflit.
Deux fois finaliste à Wimbledon en 2022 et 2023, cette grande joueuse a confirmé son intention de reverser une partie de ses gains obtenus lors du Masters WTA de Cancun pour les enfants palestiniens, alors que la guerre est entrée dans son vingt-septième jour.
Victorieuse de la Tchèque Marketa Vondrousova (6-4, 6-3) lors de la phase de poule du tournoi qui réunit les huit meilleures joueuses du monde en fin de saison, Ons Jabeur a fait cette annonce lors de l'interview d'après-match tenue sur le court.
«C’est très dur de voir des enfants, des bébés mourir tous les jours. Cela me fend le cœur. J’ai donc décidé de faire don d’une partie de mes gains pour aider les Palestiniens», a-t-elle expliqué au public. Visiblement très émue, la Tunisienne a assuré toutefois qu’il ne s’agissait pas d’un «message politique».
«Je ne peux pas être heureuse de cette victoire avec ce qui se passe. Je suis désolée, on est là pour le tennis, mais c'est tellement frustrant», a regretté celle qui occupe la septième place du classement mondial. «Ce n'est pas un message politique, juste de l'humanité, je veux la paix dans le monde, c'est tout», a-t-elle conclu depuis le centre du court mexicain.
La première joueuse du monde arabe à ce niveau en tennis a ensuite partagé la vidéo de son interview sur les réseaux sociaux: «C’est moi essayant de faire en sorte que cette victoire compte au-delà d’un court de tennis», a-t-elle écrit, son message accompagné d’une petite colombe, symbole de paix.