L'aide humanitaire arrive dans les zones touchées par le cyclone au Yémen

Le cyclone Tej a causé des ravages dans trois provinces du Yémen, déplaçant des milliers de personnes, détruisant des maisons et emportant des routes et des champs. (Photo AN)
Le cyclone Tej a causé des ravages dans trois provinces du Yémen, déplaçant des milliers de personnes, détruisant des maisons et emportant des routes et des champs. (Photo AN)
Des camions transportant une aide humanitaire composée de produits essentiels sont partis de la province d'Hadramout vers les régions touchées de la province de Mahra. (Photo AN)
Des camions transportant une aide humanitaire composée de produits essentiels sont partis de la province d'Hadramout vers les régions touchées de la province de Mahra. (Photo AN)
Des camions transportant une aide humanitaire composée de produits essentiels sont partis de la province d'Hadramout vers les régions touchées de la province de Mahra. (Photo AN)
Des camions transportant une aide humanitaire composée de produits essentiels sont partis de la province d'Hadramout vers les régions touchées de la province de Mahra. (Photo AN)
Le cyclone Tej a causé des ravages dans trois provinces du Yémen, déplaçant des milliers de personnes, détruisant des maisons et emportant des routes et des champs. (Photo AN)
Le cyclone Tej a causé des ravages dans trois provinces du Yémen, déplaçant des milliers de personnes, détruisant des maisons et emportant des routes et des champs. (Photo AN)
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Publié le Lundi 30 octobre 2023

L'aide humanitaire arrive dans les zones touchées par le cyclone au Yémen

  • Le cyclone Tej a dévasté l'île yéménite de Socotra, dans l'océan Indien, avant de toucher la province de Mahra, dans l'est du pays
  • L’Ocha a déclaré que le cyclone avait eu un impact sur plus de 10 000 familles à Socotra, Hadramout et Mahra

AL-MOUKALLA: Des camions transportant une aide humanitaire vitale ont commencé à se diriger vers les régions de l’est du Yémen après que les autorités locales ont rouvert les routes et rétabli les lignes de communication à la suite du cyclone Tej.

Ce cyclone a dévasté Socotra, une île de l'océan Indien au Yémen, au début de la semaine dernière, avant de toucher terre dans la province de Mahra à l’est du pays, de même que dans certaines parties de l’est de la province de Hadramout mardi et mercredi, provoquant des inondations causées par de fortes pluies.

Le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires à l’ONU (Ocha) a déclaré que le cyclone avait eu un impact sur plus de 10 000 familles à Socotra, Hadramout et Mahra, détruisant et endommageant des dizaines de maisons et inondant des champs.

Selon l'ONU, la plupart des déplacements et des destructions ont eu lieu à Mahra, où près de 7 100 foyers ont été touchés par des tempêtes, avec des dommages aux infrastructures vitales et aux bateaux de pêche.

Le Croissant-Rouge du Yémen a déclaré la semaine dernière que la tempête avait provoqué la mort de deux personnes, blessé au moins 150 autres, déplacé plus de 27 000 personnes et endommagé 415 habitations.

Les autorités locales de Mahra ont affirmé que le cyclone avait endommagé des ports, des structures universitaires, des écoles et des sites militaires. Elles ont demandé une aide urgente aux ONG internationales.

Les bulldozers déployés par les autorités locales ont rouvert les routes, permettant aux camions transportant de l’aide humanitaire d’entrer dans les zones dévastées par le cyclone, à Houswain et Al-Ghayda dans la région d’Al-Mahra, au cours des trois derniers jours.

L'organisme d’aide humanitaire saoudien KSrelief a distribué de l'aide à 2 450 familles à Houswain, à la suite d’une demande d'aide des Yéménites. Des organisations caritatives yéménites ont également annoncé la distribution d’aide humanitaire essentielle à des centaines de personnes dans les trois provinces les plus touchées.

L'Ocha a déclaré que les mesures prises par les autorités locales, comme la fermeture des routes, l'évacuation des familles des zones à risque et les alertes rapides, avaient permis de réduire le nombre de décès.

Les habitants des zones touchées ont demandé des abris supplémentaires, de la nourriture et de l'argent.

Saad Shamlan, directeur du bureau du ministère de l'Éducation à Houswain, a affirmé à Arab News que les élèves n'avaient pas pu retourner à l'école parce que leurs salles de classe accueillaient de personnes déplacées, ajoutant qu’«un grand nombre maisons ont été détruites. Il n’y a ni Internet, ni eau, ni communications, et les gens meurent de faim».

«Mais nous sommes reconnaissants d’être en vie. Les personnes dont les maisons ont été endommagées se trouvent actuellement dans les écoles, et devraient recevoir des tentes pour que les cours continuent», a-t-il ajouté.

Le bureau yéménite de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que les établissements de santé des zones touchées avaient un besoin urgent de carburant et de fournitures médicales, notamment pour faire face à d’éventuelles épidémies.

«Les hôpitaux non préparés dans les zones touchées auront besoin de carburant et de fournitures médicales pour permettre des interventions rapides afin de répondre à l'augmentation de la demande», a déclaré le Dr Arturo Pesigan, représentant de l'OMS au Yémen dans un communiqué. «Des solutions intraveineuses, des antibiotiques, des réactifs de laboratoire et des kits médicaux pour le choléra, la dengue et le paludisme, sont nécessaires de toute urgence dans les zones touchées.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé plusieurs cibles du Hezbollah au Liban

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
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  • "Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux
  • Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi matin avoir frappé dans la nuit plusieurs cibles du mouvement islamiste Hezbollah dans l'est du Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre.

"Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux, affirmant rester "engagée" dans le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement libanais.

Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée, qui dit avoir également frappé des installations "à la frontière syro-libanaise utilisées par le Hezbollah pour le trafic d'armes à destination du Liban".

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023 au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

 


Liesse à Ramallah à l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés

A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
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  • Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration
  • Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes

RAMALLAH: Agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l'air, des milliers de Palestiniens en liesse ont accueilli les prisonniers libérés par Israël à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Pour ce troisième échange d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a organisé l'accueil et seuls les drapeaux jaunes du parti Fatah de M. Abbas étaient visibles au départ.

Mais à l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration. Plusieurs Palestiniens ont scandé des slogans pro-Hamas et d'autres ont agité le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes.

Selon Amin Shuman, chef du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens à Ramallah, 66 sont arrivés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 21 ont été expulsés, 14 ont été transféré à Jérusalem-Est et neuf à Gaza.

Ils ont tous été libérés en échange de trois Israéliens enlevés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et retenus depuis à Gaza.

Après plusieurs heures d'attente, la foule a fait exploser sa joie à la vue des bus affrétés par la Croix-Rouge internationale.

"Où est papa?" 

"Où est papa?" En larmes, Raghda Nasser, 21 ans, s'est faufilée dans la foule pour atteindre son père, Hussein Nasser, qu'elle serrait dans ses bras pour la première fois.

Hussein Nasser avait été emprisonné alors que sa femme était enceinte il y a 22 ans, pour des motifs que Raghda n'a pas révélés. Elle et sa sœur Hedaya, 22 ans, ont enlacé leur père qui pleurait avec elles.

Quelques heures avant sa libération, Raghda Nasser a raconté à l'AFP qu'elle venait de lui rendre visite en prison "derrière la vitre".

Elle et sa soeur avaient quitté tôt le matin leur village près de Naplouse (nord) pour venir à Ramallah. Pour l'occasion, elles ont porté des robes noires traditionnelles palestiniennes avec des motifs rouges finement cousus.

Etudiante en littérature anglaise, Raghda Nasser a dit avoir de la chance car son père serait présent pour sa remise de diplôme dans quelques mois.

Porté en triomphe 

Parmi les prisonniers libérés jeudi, figurent Mohammad Abou Warda qui purgeait 48 peines de prison à vie et Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah.

Drapeau palestinien autour du cou, souriant et faisant le V de la victoire, Zakaria al-Zoubeidi a été porté en triomphe par la foule à sa descente du bus l'ayant emmené de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie.

L'ex-détenu qui portait toujours son survêtement gris de prisonnier, a embrassé des bébés et serré la main des gens.

Plus d'une heure après l'arrivée des bus, la foule a commencé à se disperser dans la nuit alors que les familles ramenaient leurs proches libérés à la maison, au milieu d'une parade de scooters klaxonnant joyeusement.

 


L'émir du Qatar est le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis la chute d'Assad

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
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  • Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, accueille le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani à l'aéroport de Damas
  • Cette visite marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar étant appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction

LONDRES : L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas jeudi, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis l'effondrement du régime de Bachar Assad.

Ahmed Al-Sharaa, déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence mercredi soir, a accueilli le cheikh Tamim à son arrivée à l'aéroport international de Damas.

Le premier ministre syrien Mohammed Al-Bashir, le ministre des affaires étrangères Asaad Al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra étaient également présents.

Le Qatar a soutenu les factions de l'opposition syrienne pendant les 13 années de guerre civile qu'a connues le pays avant que M. Assad ne quitte Damas pour Moscou au début du mois de décembre.

La visite du cheikh Tamim marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar devant jouer un rôle majeur dans la reconstruction, selon l'agence de presse du Qatar.

L'analyste politique et auteur Khaled Walid Mahmoud a déclaré à la QNA que la visite de Cheikh Tamim était "hautement symbolique et historiquement significative, étant la première d'un dirigeant arabe depuis la chute de l'ancien régime".

La visite pourrait rouvrir les canaux diplomatiques et soutenir une résolution politique durable à Damas, en soulignant les liens étroits du Qatar avec les États-Unis et la Turquie, ainsi que son rôle de médiateur de confiance en Syrie et au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Le Qatar jouera un rôle crucial dans la reconstruction de la Syrie, en particulier dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports et le logement, qui ont été dévastés par la guerre civile.

Ahmed Qassim Hussein, chercheur au Centre arabe de recherche et d'études politiques, a déclaré à la QNA que la visite de l'émir était le signe d'une évolution du rôle du Qatar dans les sphères politique, économique et sécuritaire de la Syrie.

Le soutien du Qatar aux nouveaux dirigeants syriens dirigés par le président Al-Sharaa, devenu insurgé, s'est manifesté par sa décision de rouvrir l'ambassade à Damas après sa fermeture en 2011.

Il a déclaré que "la visite reflète l'engagement du Qatar à rétablir les relations diplomatiques et à favoriser la coopération avec la Syrie", ajoutant que Doha aide les dirigeants syriens à traverser la phase de transition de la Syrie et à favoriser la stabilité à long terme.